12 présidents de partis politiques et 50 prétendants libres ont procédé au retrait des formulaires decandidature à l'élection présidentielle, prévue le 18 avril prochain. 12 présidents de partis politiques et 50 prétendants libres ont procédé au retrait des formulaires decandidature à l'élection présidentielle, prévue le 18 avril prochain. C'est ce qu'a indiqué hier dans la matinée, un communiqué duministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagementdu Territoire.Selon la même source, ce bilan provisoire, arrêté mardi en fin de journée, fait état de 62 lettres d'intention de candidaturedéposées au ministère. Elles émanent de 12 présidents de partispolitiques et de 50 prétendants indépendants, précise le ministère de l'Intérieur,soulignant que "les concernés ont pu bénéficierdes quotas de formulaires de souscription,en application des dispositionslégales en vigueur".Le département de Noureddine Bedoui rappelleque "Les opérations se poursuivent au fur et à mesure que les demandes sont formulées et se déroulent dans de bonnesconditions".Il convient de noter que les présidents de partis politiques qui ont candidaté sontBelaid Abdelaziz (Front El-Moustakbel),Adoul Mahfoudh (Parti de la victoirenationale), Ali Benflis (Talaie ElHourriyet), Ahmed Gouraya (Front desjeunes démocrates pour la citoyenneté),Ali Zeghdoud (Rassemblement algérien),Guerras Fethi (Mouvement démocratiqueet social), Ali Faouzi Rebaine (Ahd 54), Omar Bouacha (Mouvement El Infitah), Mohamed Hadef (Mouvement national de l'espérance), Abdelkader Bengrina (Mouvement El Binaâ), Salim Khalfa (Parti de la jeunesse démocratique) et Aissa Belhadi (Front de la bonne gouvernance). Parmi les candidats indépendants, il est à relever, entre autres, Ali Ghediri, généralmajor à la retraite, Rachid Nekkaz, qui avait déjà postulé à la candidature lors de l'élection présidentielle de 2014, et l'ancien député Tahar Missoum dit "Spécifique". Drôles de "candidats" Le siège du ministère de l'Intérieur, situéau Palais rue du Docteur-Saâdane à Alger, reçoit des personnes, connues et moins connues, pour retirer les formulaires de signatures individuelles nécessaires au dossier de candidature à la présidentielle. Les déclarations devant les caméras de la télévision de certains d'entre eux prêtent à sourire, font le buzz et suscitent lesmoqueries sur les réseaux sociaux. Niveau zéro en politique ? En voici quelques exemples. Nassira Azira s'est déplacée de Bouira. "Je n'ai pas de niveau, mais je meprésente. Je veux aider le pays et lesjeunes pour qu'ils travaillent et qu'ils mangent. Nos jeunes se perdent dans la rivière et dans la mer", assure-t-elle. Khalil Hamana est venu avec son épouse et ses deux filles retirer les documents. "Pour une fois, nous avons une famille qui se présente à l'élection présidentielle. Une famille algérienne sera à El-Mouradia, vivra ce que les Algériens vivent", prometil, tout simplement. Ayache Hafaifa, commerçant à Bab El-Oued, est revenu à la charge, après avoir tenté "l'aventure" en 2009 et en 2014. "Parlez-moi d'El- Mouradia, maintenant. Dans mon programme, l'Armée, les médias et la justice sont indépendants", lance-t-il aux journalistes. Il prétend n'avoir aucun concurrent. "Ils sont tous petits devant moi", affirmet- il. Abderazak Makri, président du MSP, est, pour lui, le plus gros lièvre. "Je suis un lion de la politique !" Abdelkader Missoum dit "Specifique", le remuant ex-député de Médéa, s'est présenté lui aussi au ministère de l'Intérieur pour retirer les formulaires de candidature à laprésidentielle. "Je n'ai vu que des partis qui soutiennent un 5e mandat (pour Bouteflika). N'y a-t-il donc personne pour se présenter et faire le changement ?" s'interroge-t-il. Plus loin, il ajoute : "Depuis 1962, l'opposition n'a jamais gagné aux élections". Amar Chakar, journaliste, refuse d'être qualifié de lièvre, "Je dénonce ce qualificatif de lièvre. Je suis un lion de la politique ! Et ceux qui respectent la force de cet animal doivent me suivre, car l'avenir de l'Algérie intéresse tout le monde", pense-t-il. Salim Khalfa du parti des Jeunes démocrates est venu avec un burnous souhaitant "le distribuer à tous les Algériens". Pour sa part, Amar Mustapha Moula entend se présenter à la présidentielle pour que l'Algérie "devienne mieux que l'Amérique. L'Algérie est le coeur du monde", tranche-t-il. Il annonce avoir "inventé" un avion. Des ailes en terre "Un avion naturel qui a des ailes en terre", précise-il, le ton sérieux. Impressionnant.On attend juste le vol inaugural. Un autre candidat, apiculteur de métier, projette de dissoudre "Air Algérie et la remplacer par Algeria Airways. C'est déjà en anglais. La société aura une autre culture", dit-il. "Le peuple est malade. Tout est malade en Algérie", crie Fouad Hassani, un autre candidat. Pour le député FLN Abdelhamid Si Afif, cette "bousculade" de candidats à la candidature à la magistrature suprême est "un signe de l'existence de la démocratie en Algérie".En attendant que des candidats plus sérieux s'expriment, le spectacle est assuré par ces drôles de postulants C'est ce qu'a indiqué hier dans la matinée, un communiqué duministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagementdu Territoire.Selon la même source, ce bilan provisoire, arrêté mardi en fin de journée, fait état de 62 lettres d'intention de candidaturedéposées au ministère. Elles émanent de 12 présidents de partispolitiques et de 50 prétendants indépendants, précise le ministère de l'Intérieur,soulignant que "les concernés ont pu bénéficierdes quotas de formulaires de souscription,en application des dispositionslégales en vigueur".Le département de Noureddine Bedoui rappelleque "Les opérations se poursuivent au fur et à mesure que les demandes sont formulées et se déroulent dans de bonnesconditions".Il convient de noter que les présidents de partis politiques qui ont candidaté sontBelaid Abdelaziz (Front El-Moustakbel),Adoul Mahfoudh (Parti de la victoirenationale), Ali Benflis (Talaie ElHourriyet), Ahmed Gouraya (Front desjeunes démocrates pour la citoyenneté),Ali Zeghdoud (Rassemblement algérien),Guerras Fethi (Mouvement démocratiqueet social), Ali Faouzi Rebaine (Ahd 54), Omar Bouacha (Mouvement El Infitah), Mohamed Hadef (Mouvement national de l'espérance), Abdelkader Bengrina (Mouvement El Binaâ), Salim Khalfa (Parti de la jeunesse démocratique) et Aissa Belhadi (Front de la bonne gouvernance). Parmi les candidats indépendants, il est à relever, entre autres, Ali Ghediri, généralmajor à la retraite, Rachid Nekkaz, qui avait déjà postulé à la candidature lors de l'élection présidentielle de 2014, et l'ancien député Tahar Missoum dit "Spécifique". Drôles de "candidats" Le siège du ministère de l'Intérieur, situéau Palais rue du Docteur-Saâdane à Alger, reçoit des personnes, connues et moins connues, pour retirer les formulaires de signatures individuelles nécessaires au dossier de candidature à la présidentielle. Les déclarations devant les caméras de la télévision de certains d'entre eux prêtent à sourire, font le buzz et suscitent lesmoqueries sur les réseaux sociaux. Niveau zéro en politique ? En voici quelques exemples. Nassira Azira s'est déplacée de Bouira. "Je n'ai pas de niveau, mais je meprésente. Je veux aider le pays et lesjeunes pour qu'ils travaillent et qu'ils mangent. Nos jeunes se perdent dans la rivière et dans la mer", assure-t-elle. Khalil Hamana est venu avec son épouse et ses deux filles retirer les documents. "Pour une fois, nous avons une famille qui se présente à l'élection présidentielle. Une famille algérienne sera à El-Mouradia, vivra ce que les Algériens vivent", prometil, tout simplement. Ayache Hafaifa, commerçant à Bab El-Oued, est revenu à la charge, après avoir tenté "l'aventure" en 2009 et en 2014. "Parlez-moi d'El- Mouradia, maintenant. Dans mon programme, l'Armée, les médias et la justice sont indépendants", lance-t-il aux journalistes. Il prétend n'avoir aucun concurrent. "Ils sont tous petits devant moi", affirmet- il. Abderazak Makri, président du MSP, est, pour lui, le plus gros lièvre. "Je suis un lion de la politique !" Abdelkader Missoum dit "Specifique", le remuant ex-député de Médéa, s'est présenté lui aussi au ministère de l'Intérieur pour retirer les formulaires de candidature à laprésidentielle. "Je n'ai vu que des partis qui soutiennent un 5e mandat (pour Bouteflika). N'y a-t-il donc personne pour se présenter et faire le changement ?" s'interroge-t-il. Plus loin, il ajoute : "Depuis 1962, l'opposition n'a jamais gagné aux élections". Amar Chakar, journaliste, refuse d'être qualifié de lièvre, "Je dénonce ce qualificatif de lièvre. Je suis un lion de la politique ! Et ceux qui respectent la force de cet animal doivent me suivre, car l'avenir de l'Algérie intéresse tout le monde", pense-t-il. Salim Khalfa du parti des Jeunes démocrates est venu avec un burnous souhaitant "le distribuer à tous les Algériens". Pour sa part, Amar Mustapha Moula entend se présenter à la présidentielle pour que l'Algérie "devienne mieux que l'Amérique. L'Algérie est le coeur du monde", tranche-t-il. Il annonce avoir "inventé" un avion. Des ailes en terre "Un avion naturel qui a des ailes en terre", précise-il, le ton sérieux. Impressionnant.On attend juste le vol inaugural. Un autre candidat, apiculteur de métier, projette de dissoudre "Air Algérie et la remplacer par Algeria Airways. C'est déjà en anglais. La société aura une autre culture", dit-il. "Le peuple est malade. Tout est malade en Algérie", crie Fouad Hassani, un autre candidat. Pour le député FLN Abdelhamid Si Afif, cette "bousculade" de candidats à la candidature à la magistrature suprême est "un signe de l'existence de la démocratie en Algérie".En attendant que des candidats plus sérieux s'expriment, le spectacle est assuré par ces drôles de postulants