Industrie pharmaceutique: Kouidri met en avant le rôle central des femmes dans la promotion du secteur    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 48.458 martyrs et 111.897 blessés    CHAN-2024/ Qualifications barrages: Algérie - Gambie, lors du 2e tour    Soirée de musique andalouse à Alger avec Manal Gharbi    Ouverture du 14e Festival culturel national des Aïssaoua à Mila: 12 wilayas au rendez-vous    Agrément à la nomination de la nouvelle ambassadeure d'Algérie auprès de l'Irlande    Journée internationale des femmes : le Premier ministre honore nombre de femmes algériennes créatives    Les positions constantes de l'Algérie envers des causes justes dérangent les ennemis    Renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation : début de l'opération de vote    Attaques contre la mosquée d'Al-Ibrahimi    Le conseil municipal de Copenhague rebaptise une place principale en « place de la Palestine »    Lancement de la 2e édition de la campagne « Bravo aux Jeunes » pour soutenir le volontariat    Plusieurs activités de solidarité à l'occasion du mois de Ramadhan    Lancement de l'installation de la 1ère unité du 2ème Centre national des données    Décès du journaliste de la Radio nationale Mohamed Lamsen à l'âge de 47 ans    Que cachent les attaques de la France néocoloniale à l'égard de l'Algérie ?    Jean-Michel Aphatie réagit à sa mise en retrait de RTL    Temps de réflexion « A l'occasion de la journée internationale de la femme »    La femme algérienne célèbre sa Journée internationale dans une Algérie déterminée    Coupe d'Algérie (8es de finale) : CRB- US Chaouia décalé au 12 mars    CIO : Seuls les membres de World Boxing pourront participer aux JO 2028    Contrôle des commerces d'alimentation générale de Mostaganem Prévenir tout risque d'intoxications durant le Ramadhan    Cinq nouvelles plages réservées aux estivants    Football, ce sport qui séduit    Chaib rencontre des membres de la communauté nationale établie en Arabie Saoudite et partage l'iftar avec eux    Genève: la communauté internationale appelée à mettre fin à l'occupation marocaine du Sahara occidental    Sadaoui préside une conférence sur les mesures organisationnelles des examens du BEM et du Baccalauréat    Eau potable: distribution quotidienne attendue dans la wilaya d'Oran dans les prochains jours    Le 11e Forum africain de l'investissement et du commerce les 10 et 11 mai à Alger    El-Ghejira et Daghnou, des boissons traditionnelles ornant la table d'Iftar à Bordj Badji-Mokhtar    Foot: clôture de la troisième phase de formation des opérateurs VAR    Ligue 1 Mobilis : l'USB renoue avec le succès, l'ESS s'impose dans le money-time    Ramadhan à Chlef : la "Cuisine itinérante", un pont de solidarité avec les familles nécessiteuses    Le président de la République présente ses condoléances aux familles des victimes de l'accident    Hommage Molped met à l'honneur les femmes entrepreneures pour la Journée du 8 mars    Le ministre Tajani réaffirme l'importance de la coopération avec l'Algérie        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le FFS renoue avec le boycott
Election présidentielle du 18 avril prochain
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 01 - 2019

Le parti de Front des forces socialistes (FFS) renoue avec le boycott des élections après avoir pris part aux joutes électorales de mai dernier.
Le parti de Front des forces socialistes (FFS) renoue avec le boycott des élections après avoir pris part aux joutes électorales de mai dernier.
En effet, le plus vieux parti de l'opposition a décidé, avant-hier vendredi dansla soirée, de boycotter l'électionprésidentielle du 18 avrilprochain. La décision a étéprise, à l'unanimité par leconseil national du parti, vendredidernier, lors d'une sessionextraordinaire de son conseilnational. C'est ce qu'a annoncé le parti dans un communiqué. Pour le parti cher au Zaïm AïtAhmed, plusieurs raisons justifientce boycott.Usant de termes crus, à travers un communiqué, le conseilnational estime que le scrutindu 18 avril prochain "ne sera nilibre ni transparent ni porteurde solutions aux problèmes quevivent les Algériens au quotidien".Il considère que lesconditions d'une électiondémocratique, libre, honnête ettransparente, à trois mois de latenue du prochain scrutin présidentiel,ne sont pas réunies.Pour le FFS,
"tout est joué d'avance en faveur du candidatdu système. Un système quicombat la démocratie et refusele pluralisme". De ce fait, leFront des forces socialistes(FFS) ne prendra pas part à laprésidentielle du mois d'avrilprochain. Le FFS ne présenterapas de "candidat et ne soutiendra aucun candidat dont la participation ne servirait qu'à donner une façade faussementdémocratique à un scrutin fermé d'avance au profit ducandidat du régime". LeConseil national du FFS poursuitdans sa résolution par faireétat d'un "constat de la faillite du régime sur le plan politique,économique et social" avant de "un appel à la mobilisationde la population, longtemps humiliée et exclue, pour le boycott du scrutin, qui sait déjà que son vote ne comptera pour rien dans les résultats duscrutin et que les résultats officielsne refléteront en rien leniveau réel de participation. LeFFS appelle la population à lavigilance pour faire barrage auxdesseins politiques inavoués durégime, activement, massivementet pacifiquement un scrutin qui ne viserait
qu'à pérenniserun régime autoritaire etliberticide", précise la mêmesource. En plus de boycott desélections, le FFS appelle lesAlgériens à "résister, à ne pasrenoncer, s'organiser et lutterpour leurs droits dans les syndicatset le mouvement associatifautonomes". Il les appelle aussi à "entrer enpolitique pour pouvoir changerle système antidémocratique etantisocial qui les prive de leurs droits et enfin à se forger uneconscience politique et socialepour exiger leurs droits, lutter pour l'instauration d'un Etat de droit démocratique et social". Pour rappel, si l'on fait le bilan de l'expérience électorale du FFS, force est de constaterque la stratégie du boycott a été la tendance lourde du parti depuis sa sortie de la clandestinité.
Il a participé à quatre électionslocales, à deux élections législatives et enfin à une électionprésidentielle et ce fut un franc succès car on a vu la "force de frappe" personnelle de Hocine Aït Ahmed quand il aété capable de réunir tous les candidats opposés à celui du régime autour du retrait du processus électoral. On peut dès lors estimer que l'expérienceélectorale du FFS à ce jour manque de consistance. Jusqu'à quand ? Car céder le terrain,même si "miné" et les justificationsobjectives avancées quivont avec, n'est jamais une solution. D'ailleurs, même la nature a hor eur du vide !
En effet, le plus vieux parti de l'opposition a décidé, avant-hier vendredi dansla soirée, de boycotter l'électionprésidentielle du 18 avrilprochain. La décision a étéprise, à l'unanimité par leconseil national du parti, vendredidernier, lors d'une sessionextraordinaire de son conseilnational. C'est ce qu'a annoncé le parti dans un communiqué. Pour le parti cher au Zaïm AïtAhmed, plusieurs raisons justifientce boycott.Usant de termes crus, à travers un communiqué, le conseilnational estime que le scrutindu 18 avril prochain "ne sera nilibre ni transparent ni porteurde solutions aux problèmes quevivent les Algériens au quotidien".Il considère que lesconditions d'une électiondémocratique, libre, honnête ettransparente, à trois mois de latenue du prochain scrutin présidentiel,ne sont pas réunies.Pour le FFS,
"tout est joué d'avance en faveur du candidatdu système. Un système quicombat la démocratie et refusele pluralisme". De ce fait, leFront des forces socialistes(FFS) ne prendra pas part à laprésidentielle du mois d'avrilprochain. Le FFS ne présenterapas de "candidat et ne soutiendra aucun candidat dont la participation ne servirait qu'à donner une façade faussementdémocratique à un scrutin fermé d'avance au profit ducandidat du régime". LeConseil national du FFS poursuitdans sa résolution par faireétat d'un "constat de la faillite du régime sur le plan politique,économique et social" avant de "un appel à la mobilisationde la population, longtemps humiliée et exclue, pour le boycott du scrutin, qui sait déjà que son vote ne comptera pour rien dans les résultats duscrutin et que les résultats officielsne refléteront en rien leniveau réel de participation. LeFFS appelle la population à lavigilance pour faire barrage auxdesseins politiques inavoués durégime, activement, massivementet pacifiquement un scrutin qui ne viserait
qu'à pérenniserun régime autoritaire etliberticide", précise la mêmesource. En plus de boycott desélections, le FFS appelle lesAlgériens à "résister, à ne pasrenoncer, s'organiser et lutterpour leurs droits dans les syndicatset le mouvement associatifautonomes". Il les appelle aussi à "entrer enpolitique pour pouvoir changerle système antidémocratique etantisocial qui les prive de leurs droits et enfin à se forger uneconscience politique et socialepour exiger leurs droits, lutter pour l'instauration d'un Etat de droit démocratique et social". Pour rappel, si l'on fait le bilan de l'expérience électorale du FFS, force est de constaterque la stratégie du boycott a été la tendance lourde du parti depuis sa sortie de la clandestinité.
Il a participé à quatre électionslocales, à deux élections législatives et enfin à une électionprésidentielle et ce fut un franc succès car on a vu la "force de frappe" personnelle de Hocine Aït Ahmed quand il aété capable de réunir tous les candidats opposés à celui du régime autour du retrait du processus électoral. On peut dès lors estimer que l'expérienceélectorale du FFS à ce jour manque de consistance. Jusqu'à quand ? Car céder le terrain,même si "miné" et les justificationsobjectives avancées quivont avec, n'est jamais une solution. D'ailleurs, même la nature a hor eur du vide !


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.