Le parti de Front des forces socialistes (FFS) renoue avec le boycott des élections après avoir pris part aux joutes électorales de mai dernier. Le parti de Front des forces socialistes (FFS) renoue avec le boycott des élections après avoir pris part aux joutes électorales de mai dernier. En effet, le plus vieux parti de l'opposition a décidé, avant-hier vendredi dansla soirée, de boycotter l'électionprésidentielle du 18 avrilprochain. La décision a étéprise, à l'unanimité par leconseil national du parti, vendredidernier, lors d'une sessionextraordinaire de son conseilnational. C'est ce qu'a annoncé le parti dans un communiqué. Pour le parti cher au Zaïm AïtAhmed, plusieurs raisons justifientce boycott.Usant de termes crus, à travers un communiqué, le conseilnational estime que le scrutindu 18 avril prochain "ne sera nilibre ni transparent ni porteurde solutions aux problèmes quevivent les Algériens au quotidien".Il considère que lesconditions d'une électiondémocratique, libre, honnête ettransparente, à trois mois de latenue du prochain scrutin présidentiel,ne sont pas réunies.Pour le FFS, "tout est joué d'avance en faveur du candidatdu système. Un système quicombat la démocratie et refusele pluralisme". De ce fait, leFront des forces socialistes(FFS) ne prendra pas part à laprésidentielle du mois d'avrilprochain. Le FFS ne présenterapas de "candidat et ne soutiendra aucun candidat dont la participation ne servirait qu'à donner une façade faussementdémocratique à un scrutin fermé d'avance au profit ducandidat du régime". LeConseil national du FFS poursuitdans sa résolution par faireétat d'un "constat de la faillite du régime sur le plan politique,économique et social" avant de "un appel à la mobilisationde la population, longtemps humiliée et exclue, pour le boycott du scrutin, qui sait déjà que son vote ne comptera pour rien dans les résultats duscrutin et que les résultats officielsne refléteront en rien leniveau réel de participation. LeFFS appelle la population à lavigilance pour faire barrage auxdesseins politiques inavoués durégime, activement, massivementet pacifiquement un scrutin qui ne viserait qu'à pérenniserun régime autoritaire etliberticide", précise la mêmesource. En plus de boycott desélections, le FFS appelle lesAlgériens à "résister, à ne pasrenoncer, s'organiser et lutterpour leurs droits dans les syndicatset le mouvement associatifautonomes". Il les appelle aussi à "entrer enpolitique pour pouvoir changerle système antidémocratique etantisocial qui les prive de leurs droits et enfin à se forger uneconscience politique et socialepour exiger leurs droits, lutter pour l'instauration d'un Etat de droit démocratique et social". Pour rappel, si l'on fait le bilan de l'expérience électorale du FFS, force est de constaterque la stratégie du boycott a été la tendance lourde du parti depuis sa sortie de la clandestinité. Il a participé à quatre électionslocales, à deux élections législatives et enfin à une électionprésidentielle et ce fut un franc succès car on a vu la "force de frappe" personnelle de Hocine Aït Ahmed quand il aété capable de réunir tous les candidats opposés à celui du régime autour du retrait du processus électoral. On peut dès lors estimer que l'expérienceélectorale du FFS à ce jour manque de consistance. Jusqu'à quand ? Car céder le terrain,même si "miné" et les justificationsobjectives avancées quivont avec, n'est jamais une solution. D'ailleurs, même la nature a hor eur du vide ! En effet, le plus vieux parti de l'opposition a décidé, avant-hier vendredi dansla soirée, de boycotter l'électionprésidentielle du 18 avrilprochain. La décision a étéprise, à l'unanimité par leconseil national du parti, vendredidernier, lors d'une sessionextraordinaire de son conseilnational. C'est ce qu'a annoncé le parti dans un communiqué. Pour le parti cher au Zaïm AïtAhmed, plusieurs raisons justifientce boycott.Usant de termes crus, à travers un communiqué, le conseilnational estime que le scrutindu 18 avril prochain "ne sera nilibre ni transparent ni porteurde solutions aux problèmes quevivent les Algériens au quotidien".Il considère que lesconditions d'une électiondémocratique, libre, honnête ettransparente, à trois mois de latenue du prochain scrutin présidentiel,ne sont pas réunies.Pour le FFS, "tout est joué d'avance en faveur du candidatdu système. Un système quicombat la démocratie et refusele pluralisme". De ce fait, leFront des forces socialistes(FFS) ne prendra pas part à laprésidentielle du mois d'avrilprochain. Le FFS ne présenterapas de "candidat et ne soutiendra aucun candidat dont la participation ne servirait qu'à donner une façade faussementdémocratique à un scrutin fermé d'avance au profit ducandidat du régime". LeConseil national du FFS poursuitdans sa résolution par faireétat d'un "constat de la faillite du régime sur le plan politique,économique et social" avant de "un appel à la mobilisationde la population, longtemps humiliée et exclue, pour le boycott du scrutin, qui sait déjà que son vote ne comptera pour rien dans les résultats duscrutin et que les résultats officielsne refléteront en rien leniveau réel de participation. LeFFS appelle la population à lavigilance pour faire barrage auxdesseins politiques inavoués durégime, activement, massivementet pacifiquement un scrutin qui ne viserait qu'à pérenniserun régime autoritaire etliberticide", précise la mêmesource. En plus de boycott desélections, le FFS appelle lesAlgériens à "résister, à ne pasrenoncer, s'organiser et lutterpour leurs droits dans les syndicatset le mouvement associatifautonomes". Il les appelle aussi à "entrer enpolitique pour pouvoir changerle système antidémocratique etantisocial qui les prive de leurs droits et enfin à se forger uneconscience politique et socialepour exiger leurs droits, lutter pour l'instauration d'un Etat de droit démocratique et social". Pour rappel, si l'on fait le bilan de l'expérience électorale du FFS, force est de constaterque la stratégie du boycott a été la tendance lourde du parti depuis sa sortie de la clandestinité. Il a participé à quatre électionslocales, à deux élections législatives et enfin à une électionprésidentielle et ce fut un franc succès car on a vu la "force de frappe" personnelle de Hocine Aït Ahmed quand il aété capable de réunir tous les candidats opposés à celui du régime autour du retrait du processus électoral. On peut dès lors estimer que l'expérienceélectorale du FFS à ce jour manque de consistance. Jusqu'à quand ? Car céder le terrain,même si "miné" et les justificationsobjectives avancées quivont avec, n'est jamais une solution. D'ailleurs, même la nature a hor eur du vide !