Le Conseil national du Rassemblement pour laculture et la démocratie (RCD),s'est réuni ce vendredi 21septembre en sessionordinaire, durant laquelleplusieurs résolutions ont été formulées. Le Conseil national du Rassemblement pour laculture et la démocratie (RCD),s'est réuni ce vendredi 21septembre en sessionordinaire, durant laquelleplusieurs résolutions ont été formulées. "Les rapports d'activité des bureaux régionaux relèvent que,dans toutes les wilayates dupays, les populations sont confrontées àl'insalubrité publique, les coupures ou lespénuries d'eau potable, l'insuffisance desmoyens de soins, aggravés par la cherté dela vie durant toute la saison estival", déplore le RCD. "La rentrée socialen'est pas en reste. Lesdéclarations triomphalistes sur le niveaudes investissements dans l'éducation nationale, l'enseignement supérieur, lasanté ou les infrastructures de travauxpublics, n'ont pas résisté aux réalitésdu terrain", affirme également le parti."La cacophonie née au sujet de la prise encharge de l'apparition de l'épidémie de choléradémontre, en fin de compte, lamarginalisationdes politiques publiques de prévention,lesquelles sont devenues lesparents pauvres du système de santé, del'avis même de nombreux spécialistes dusecteur", estime en outre, le RCD,pour qui "la problématique reste l'accès auxsoins pour tous et non l'éternelle réaffirmationcreuse de la médecine gratuite,quand les hôpitaux publics sont démunisde tout moyen".Le parti s'est également exprimé sur ledébat autour de la carte Chifa. "Le débatsur l'usage de la carte Chifa suppose enpremier lieu, des structures publiques performantes,qui assurent l'accès à cette catégorieet où les catégories démunies bénéficientde la gratuité, par le biais d'unmécanismede solidarité nationale ; c'est le sensde la proposition du RCD pour une carte Hayat. Les autres franges aisées doivents'acquitter du coût des soins prodigués.Mais, on est loin encore", affirme leconseil national du RCD. Le Conseilnational du RCD s'est égalementexprimé au sujet des prochaines élections présidentielles, réitérant "sespositions de principe concernant le sens detoute élection présidentielle, dans le cadredela constitution en vigueur". Pour le RCD, "au-delà de l'impératif de la mise en place d'une instance indépendante degestion des rendez-vous électoraux,l'électionprésidentielle doit être une confrontation deprogrammes, déclinés et exposés aupeuplealgérien". Le RCD est enfin revenu sur la polémique,dans laquelle le parti se trouve au centre, concernant l'égalité de l'héritageentre l'homme et la femme. "La levée de bouclier des petits rentiers des hadiths, nourris par le marché noir et lecommerce de la drogue au sujet des droits de lafemme dans notre société, mérite avant tout,mépris", estime le Conseil national deRCD."Le RCD considère que l'égalité en droits,entre tous les citoyens algériens, estconsacrée par la Constitution. C'est lasubsistance des dispositions rétrogrades ducode de la famille voté par le parti uniqueen 1984, qui est un anachronisme",affirme le parti. Selon le RCD, "les droitsde succession, qui perpétuent l'injustice etla reproduction artificielle de positionssociales dominantes, doivent être l'objetde débats pour être adaptés à nos réalités et à celles du monde autour de nous". le RCD épingle Hasbellaloui C'est un autre pavé dans la mare, que vientde lancer le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD),Mohcine Belabas, avant-hier, à l'occasionde la tenue du Conseil national du Parti àZéralda. En effet, le numéro 1 du RCDa, au sortirde l'épidémie de choléra qui a sévi au mois d'août passé et qui a provoqué de grossesfrayeurs parmi la population, est tombé à bras raccourcis sur les responsables etleurs familles qui se soignent ailleurs.Plus précisément, Belabas a ciblé le ministre de la Santé, MokhtarHasbellaoui, coupable, à ses yeux, d'avoirtransféré son conjoint à l'étranger pour"un acte médical banal". "A de rares exceptions près, aujourd'hui,plus aucun responsable officiel ne se soigne dans le pays. Il y a même ceux quioptent pour l'Europe, pour un simple accouchement ; le ministre de la Santé luimême,donne le parfait exemple en envoyant sa femme en France pour un telacte banal", a-t-il indiqué, dans cette veine. Et d'en rajouter une couche, lors du point de presse à l'issue des travaux du CN:"Lorsqu'on n'a pas confiance dans le secteur qu'on gère, c'est qu'il y a un problème" a estimé Mohcine Belabbas. "Les rapports d'activité des bureaux régionaux relèvent que,dans toutes les wilayates dupays, les populations sont confrontées àl'insalubrité publique, les coupures ou lespénuries d'eau potable, l'insuffisance desmoyens de soins, aggravés par la cherté dela vie durant toute la saison estival", déplore le RCD. "La rentrée socialen'est pas en reste. Lesdéclarations triomphalistes sur le niveaudes investissements dans l'éducation nationale, l'enseignement supérieur, lasanté ou les infrastructures de travauxpublics, n'ont pas résisté aux réalitésdu terrain", affirme également le parti."La cacophonie née au sujet de la prise encharge de l'apparition de l'épidémie de choléradémontre, en fin de compte, lamarginalisationdes politiques publiques de prévention,lesquelles sont devenues lesparents pauvres du système de santé, del'avis même de nombreux spécialistes dusecteur", estime en outre, le RCD,pour qui "la problématique reste l'accès auxsoins pour tous et non l'éternelle réaffirmationcreuse de la médecine gratuite,quand les hôpitaux publics sont démunisde tout moyen".Le parti s'est également exprimé sur ledébat autour de la carte Chifa. "Le débatsur l'usage de la carte Chifa suppose enpremier lieu, des structures publiques performantes,qui assurent l'accès à cette catégorieet où les catégories démunies bénéficientde la gratuité, par le biais d'unmécanismede solidarité nationale ; c'est le sensde la proposition du RCD pour une carte Hayat. Les autres franges aisées doivents'acquitter du coût des soins prodigués.Mais, on est loin encore", affirme leconseil national du RCD. Le Conseilnational du RCD s'est égalementexprimé au sujet des prochaines élections présidentielles, réitérant "sespositions de principe concernant le sens detoute élection présidentielle, dans le cadredela constitution en vigueur". Pour le RCD, "au-delà de l'impératif de la mise en place d'une instance indépendante degestion des rendez-vous électoraux,l'électionprésidentielle doit être une confrontation deprogrammes, déclinés et exposés aupeuplealgérien". Le RCD est enfin revenu sur la polémique,dans laquelle le parti se trouve au centre, concernant l'égalité de l'héritageentre l'homme et la femme. "La levée de bouclier des petits rentiers des hadiths, nourris par le marché noir et lecommerce de la drogue au sujet des droits de lafemme dans notre société, mérite avant tout,mépris", estime le Conseil national deRCD."Le RCD considère que l'égalité en droits,entre tous les citoyens algériens, estconsacrée par la Constitution. C'est lasubsistance des dispositions rétrogrades ducode de la famille voté par le parti uniqueen 1984, qui est un anachronisme",affirme le parti. Selon le RCD, "les droitsde succession, qui perpétuent l'injustice etla reproduction artificielle de positionssociales dominantes, doivent être l'objetde débats pour être adaptés à nos réalités et à celles du monde autour de nous". le RCD épingle Hasbellaloui C'est un autre pavé dans la mare, que vientde lancer le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD),Mohcine Belabas, avant-hier, à l'occasionde la tenue du Conseil national du Parti àZéralda. En effet, le numéro 1 du RCDa, au sortirde l'épidémie de choléra qui a sévi au mois d'août passé et qui a provoqué de grossesfrayeurs parmi la population, est tombé à bras raccourcis sur les responsables etleurs familles qui se soignent ailleurs.Plus précisément, Belabas a ciblé le ministre de la Santé, MokhtarHasbellaoui, coupable, à ses yeux, d'avoirtransféré son conjoint à l'étranger pour"un acte médical banal". "A de rares exceptions près, aujourd'hui,plus aucun responsable officiel ne se soigne dans le pays. Il y a même ceux quioptent pour l'Europe, pour un simple accouchement ; le ministre de la Santé luimême,donne le parfait exemple en envoyant sa femme en France pour un telacte banal", a-t-il indiqué, dans cette veine. Et d'en rajouter une couche, lors du point de presse à l'issue des travaux du CN:"Lorsqu'on n'a pas confiance dans le secteur qu'on gère, c'est qu'il y a un problème" a estimé Mohcine Belabbas.