"Les taxes élevées sur les importations ouvrent la porte aumonopole et risquent de doper l'inflation", a alerté le président del'Associationnationale des commerçants et artisans algériens(ANCAA), Hadj Tahar Belenouar avant-hierjeudi, lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale. "Les taxes élevées sur les importations ouvrent la porte aumonopole et risquent de doper l'inflation", a alerté le président del'Associationnationale des commerçants et artisans algériens(ANCAA), Hadj Tahar Belenouar avant-hierjeudi, lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale. Le président de l'ANCAA, qui était l'un des premiers à applaudir, l'annonce dela levée des interdictions surles importations, a tôt fait detempérer ses ardeurs au vu desrisques que laisse planer l'applicationdu Droit additionnelprovisoire de sauvegarde(DAPS) sur les 1.095 produitsautorisés à l'importation. Plusexplicite, il a fait part de sesappréhensions quant à l'applicationde ces taxes "élevées",souligne-t-il, "et qui vont nonseulement ouvrir les portes aumonopole sur le commerceextérieur, mais pourraient surtoutse répercuter sur les prix àla consommation et doper l'inflation",prévient-il.Pour l'invité de la rédaction dela chaine3, "Ce changement depolitique de commerce extérieurtraduit un aveu d'échecdes mesures de restrictionappliquées jusque-là, dans lebut de réduire la facture d'importationet d'encourager laproduction nationale", avantd'asséner que "La levée desinterdictions sur les importations,est une preuve que cette politique n'a pas atteint ses objectifs, puisque nous constatons que la facture d'importation avoisine toujours les 40- 45 milliards de dollars, et laproduction nationale n'a pas décollé", fait-il remarquer. A ses yeux, les mesures d'interdiction des importations ont créé un décalage, entre l'offre et la demande et généré par une forte augmentation des prix sur le marché local. Sur ce plan, le président de l'ANCAA n'a pas manqué d'épingler lesproducteurs nationaux, accusés de ne pas avoir oeuvré "à comblerce vide", déplorant, au contraire, qu' "en 2018, certains producteurs ont profité decette opportunité, pour augmenter les prix sans pour autant augmenter la production". Se voulant visionnaire, Hadj Belenouar, pour qui le gouvernement offrait une deuxième chance "en or" aux producteurs nationaux, de par cette taxation, anticipe de ce que "D'ici fin 2019, ces producteursseront pris pour responsables s'ils n'arrivent pas à offrir une production, à même de satisfaire les besoins dumarché local en produits dequalité compétitive et adapté au pouvoir d'achat du consommateuralgérien". En définitive, un tour de tableteinté de pessimisme sur la fiabilitédes objectifs du gouvernementà ce plan, pour le premierresponsable dedes consommateursqui plaide, in fine, en faveur de "la mise en placed'un outil d'étude fiable permettantde cerner le marché national et demande, aux responsablesde prendre à bras-lecorps le marché informel qui représente 40 à 45% de l'économienational", a-t-il conclu. Le président de l'ANCAA, qui était l'un des premiers à applaudir, l'annonce dela levée des interdictions surles importations, a tôt fait detempérer ses ardeurs au vu desrisques que laisse planer l'applicationdu Droit additionnelprovisoire de sauvegarde(DAPS) sur les 1.095 produitsautorisés à l'importation. Plusexplicite, il a fait part de sesappréhensions quant à l'applicationde ces taxes "élevées",souligne-t-il, "et qui vont nonseulement ouvrir les portes aumonopole sur le commerceextérieur, mais pourraient surtoutse répercuter sur les prix àla consommation et doper l'inflation",prévient-il.Pour l'invité de la rédaction dela chaine3, "Ce changement depolitique de commerce extérieurtraduit un aveu d'échecdes mesures de restrictionappliquées jusque-là, dans lebut de réduire la facture d'importationet d'encourager laproduction nationale", avantd'asséner que "La levée desinterdictions sur les importations,est une preuve que cette politique n'a pas atteint ses objectifs, puisque nous constatons que la facture d'importation avoisine toujours les 40- 45 milliards de dollars, et laproduction nationale n'a pas décollé", fait-il remarquer. A ses yeux, les mesures d'interdiction des importations ont créé un décalage, entre l'offre et la demande et généré par une forte augmentation des prix sur le marché local. Sur ce plan, le président de l'ANCAA n'a pas manqué d'épingler lesproducteurs nationaux, accusés de ne pas avoir oeuvré "à comblerce vide", déplorant, au contraire, qu' "en 2018, certains producteurs ont profité decette opportunité, pour augmenter les prix sans pour autant augmenter la production". Se voulant visionnaire, Hadj Belenouar, pour qui le gouvernement offrait une deuxième chance "en or" aux producteurs nationaux, de par cette taxation, anticipe de ce que "D'ici fin 2019, ces producteursseront pris pour responsables s'ils n'arrivent pas à offrir une production, à même de satisfaire les besoins dumarché local en produits dequalité compétitive et adapté au pouvoir d'achat du consommateuralgérien". En définitive, un tour de tableteinté de pessimisme sur la fiabilitédes objectifs du gouvernementà ce plan, pour le premierresponsable dedes consommateursqui plaide, in fine, en faveur de "la mise en placed'un outil d'étude fiable permettantde cerner le marché national et demande, aux responsablesde prendre à bras-lecorps le marché informel qui représente 40 à 45% de l'économienational", a-t-il conclu.