Cette fois le voile semble définitivement levé sur la candidature du Président Bouteflika à la prochaineélection présidentielle du 18 avril. Cette fois le voile semble définitivement levé sur la candidature du Président Bouteflika à la prochaineélection présidentielle du 18 avril. Il n'y a plus de doute, en effet, le Président Bouteflika briguera bel etbien un 5e mandat. C'est le secrétairegénéral du RND et néanmoinsPremier ministre, Ahmed Ouyahia,qui l'a confirmé hier ne laissant plusaucun doute sur l'imminence de l'annoncede la candidature dans les prochainsjours. "Bouteflika sera candidatà 99 %" a clamé Ahmed Ouyahia.S'exprimant lors d'une conférence depresse, à l'issue de la réunion d'unesession du conseil national de son parti, Ouyahia a aussi révélé lamanière avec laquelle le candidat Bouteflika annoncera sa candidature. "Vous doutez encore s'il sera candidatou pas. Nous avons encore 34 joursavant la clôture du dépôt de dossiersde candidature. Ma conviction est queBouteflika sera candidat (…) je neparle pas au nom de Bouteflika, il vaenvoyer sa lettre aux Algériens, sans doute. C'est lui seul qui décide de sacandidature" a-t-il précisé. Il n'a pasprécisé quand cette lettre sera renduepublique, mais tout porte à croire que cela sera le cas dans quelques jours.L'agitation que connait le camp politiquedu chef de l'Etat, appelé communémentAlliance présidentielle, en est la preuve. D'ailleurs une rencontre au sommet des 4 partis de l'Alliance présidentielle s'est tenue hier au siègedu parti du FLN. Le vieux parti s'apprête aussi à organiser un grand rassemblement le 9 février prochain à lacoupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf. C'est dire que cette effervescence est certainement annonciatrice de la candidature du Président Bouteflika. "Notre choix est fait. Nous serons aux côtés du Président pour qu'il se représente à un autre mandat" dira Ouyahia hier en faisant allusion au camp présidentiel. La question récurrente de la santé du président Bouteflika et de sa capacité à mener la campagne électorale et à diriger le pays est revenue encore une fois avec insistance dans les questions adressées au chef de file du RND. "Si c'était pour le premier mandat, le peuple aurait besoin de connaître Bouteflika. Aujourd'hui, le peuple connaît Bouteflika et sait ce qu'il a fait. Il sait aussi que la santé du président n'est pas celle d'hier. Avec toutes ces données, le peuple a voté pour lui. Le Président est tombé malade en avril 2013. Il a été réélu en avril 2014", va-t-il indiqué. Ouyahia a même balayé d'un revers de maintoute autre option que celle de la candidature du Président Bouteflika précisant qu'il n'y a pas de plan B. "Mais, il n'y a pas de plan B, faites un calcul mathématique et vous verrez qu'il sera candidat", a-t-il soutenu. Etd'ajouter que "nous défendons la candidature de Bouteflika parce que nous avons besoin de stabilité. Il est le mieux à même de la garantir. Et la stabilité, c'est le rassemblement que nous sommes en train de bâtir autour président de la République". Il a aussi révélé qu'il ne dirigera pas la campagne électorale du candidat Bouteflika laissant ainsi la voie aux spéculations concernant la personnalité qui aura à mener cette mission. "Je suis occupé par la gestion du gouvernement. Je ne suis pas inscrit dans la liste des postulants auposte de directeur de campagne", a souligné Ahmed Ouyahia. Notons que lors de la présidentielle de 2014 c'était Abdelmalek Sellal, l'ancien Premier ministre, qui a été désigné au poste de de campagne. Ouyahia n'a pas manqué aussi d'égratigner l'opposition et tous ceux qui voient d'unmauvais oeil la candidature du Président Bouteflika. "En 2004, ils ont avancé le slogan - tout sauf Bouteflika -. Le peuple a donné la victoireà Bouteflika. En 2014, ils ont mis en avant une disposition de la Constitution pour déclarer l'incapacité du Président à gérer le pays. Le peuple lui a renouvelé sa confiance", a-t-il martelé en annonçant dans la foulée qu'il compte bien présenter devant les députés, sans doute dans le courant du mois de février, la déclaration de politique générale. Et à cette occasion il présentera le bilan du 4e mandat. "Bientôt le gouvernement va présenter la déclaration de politique général (àl'APN) qui portera sur les résultats du quatrième mandat du président. Un mandat passé par le Président dans son état de santé actuel. L'opposition dit que le Président est malade et donc ne peut pas gérer. C'est acceptable en tant que discours d'opposition, mais,sur le terrain, le Président va annoncersa candidature, va gérer le pays et les gens constateront les résultats de sa gestion dans les domaines sociaux et économiques", a-t-il soutenu. Il a promis une élection transparente avec la présence d'observateurs étrangers et a mis en garde les partisans du boycott. "Ils ne feront pas sortir le peuple dans la rue. Nous les empêcherons de maîtriser la rue ou de nous créer de l'anarchie", a-t-il menacé. Il a aussi nié l'existence d'une quelconque crise politique dans le pays en adressant des piques au candidat Ali Ghediri. "Il est libre de dire ce qu'il veut. Durant la campagne, je ne parlerai d'aucun autre candidat. Nous ne défendons qu'un seul candidat et un seul programme (…) Il n'y a pas de problème qu'un officier de l'armée soit candidat à la présidentielle. Nous ne cherchons pas qui est candidat et qui ne l'est pas. Lors de la première campagne électorale en 1999,Bouteflika a été attaqué alors que luiqualifiait ses concurrents de cavaliers.In fine, c'est le Conseil constitutionnelqui va décider pour les dossiersde candidatures", a affirmé Ouyahi Il n'y a plus de doute, en effet, le Président Bouteflika briguera bel etbien un 5e mandat. C'est le secrétairegénéral du RND et néanmoinsPremier ministre, Ahmed Ouyahia,qui l'a confirmé hier ne laissant plusaucun doute sur l'imminence de l'annoncede la candidature dans les prochainsjours. "Bouteflika sera candidatà 99 %" a clamé Ahmed Ouyahia.S'exprimant lors d'une conférence depresse, à l'issue de la réunion d'unesession du conseil national de son parti, Ouyahia a aussi révélé lamanière avec laquelle le candidat Bouteflika annoncera sa candidature. "Vous doutez encore s'il sera candidatou pas. Nous avons encore 34 joursavant la clôture du dépôt de dossiersde candidature. Ma conviction est queBouteflika sera candidat (…) je neparle pas au nom de Bouteflika, il vaenvoyer sa lettre aux Algériens, sans doute. C'est lui seul qui décide de sacandidature" a-t-il précisé. Il n'a pasprécisé quand cette lettre sera renduepublique, mais tout porte à croire que cela sera le cas dans quelques jours.L'agitation que connait le camp politiquedu chef de l'Etat, appelé communémentAlliance présidentielle, en est la preuve. D'ailleurs une rencontre au sommet des 4 partis de l'Alliance présidentielle s'est tenue hier au siègedu parti du FLN. Le vieux parti s'apprête aussi à organiser un grand rassemblement le 9 février prochain à lacoupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf. C'est dire que cette effervescence est certainement annonciatrice de la candidature du Président Bouteflika. "Notre choix est fait. Nous serons aux côtés du Président pour qu'il se représente à un autre mandat" dira Ouyahia hier en faisant allusion au camp présidentiel. La question récurrente de la santé du président Bouteflika et de sa capacité à mener la campagne électorale et à diriger le pays est revenue encore une fois avec insistance dans les questions adressées au chef de file du RND. "Si c'était pour le premier mandat, le peuple aurait besoin de connaître Bouteflika. Aujourd'hui, le peuple connaît Bouteflika et sait ce qu'il a fait. Il sait aussi que la santé du président n'est pas celle d'hier. Avec toutes ces données, le peuple a voté pour lui. Le Président est tombé malade en avril 2013. Il a été réélu en avril 2014", va-t-il indiqué. Ouyahia a même balayé d'un revers de maintoute autre option que celle de la candidature du Président Bouteflika précisant qu'il n'y a pas de plan B. "Mais, il n'y a pas de plan B, faites un calcul mathématique et vous verrez qu'il sera candidat", a-t-il soutenu. Etd'ajouter que "nous défendons la candidature de Bouteflika parce que nous avons besoin de stabilité. Il est le mieux à même de la garantir. Et la stabilité, c'est le rassemblement que nous sommes en train de bâtir autour président de la République". Il a aussi révélé qu'il ne dirigera pas la campagne électorale du candidat Bouteflika laissant ainsi la voie aux spéculations concernant la personnalité qui aura à mener cette mission. "Je suis occupé par la gestion du gouvernement. Je ne suis pas inscrit dans la liste des postulants auposte de directeur de campagne", a souligné Ahmed Ouyahia. Notons que lors de la présidentielle de 2014 c'était Abdelmalek Sellal, l'ancien Premier ministre, qui a été désigné au poste de de campagne. Ouyahia n'a pas manqué aussi d'égratigner l'opposition et tous ceux qui voient d'unmauvais oeil la candidature du Président Bouteflika. "En 2004, ils ont avancé le slogan - tout sauf Bouteflika -. Le peuple a donné la victoireà Bouteflika. En 2014, ils ont mis en avant une disposition de la Constitution pour déclarer l'incapacité du Président à gérer le pays. Le peuple lui a renouvelé sa confiance", a-t-il martelé en annonçant dans la foulée qu'il compte bien présenter devant les députés, sans doute dans le courant du mois de février, la déclaration de politique générale. Et à cette occasion il présentera le bilan du 4e mandat. "Bientôt le gouvernement va présenter la déclaration de politique général (àl'APN) qui portera sur les résultats du quatrième mandat du président. Un mandat passé par le Président dans son état de santé actuel. L'opposition dit que le Président est malade et donc ne peut pas gérer. C'est acceptable en tant que discours d'opposition, mais,sur le terrain, le Président va annoncersa candidature, va gérer le pays et les gens constateront les résultats de sa gestion dans les domaines sociaux et économiques", a-t-il soutenu. Il a promis une élection transparente avec la présence d'observateurs étrangers et a mis en garde les partisans du boycott. "Ils ne feront pas sortir le peuple dans la rue. Nous les empêcherons de maîtriser la rue ou de nous créer de l'anarchie", a-t-il menacé. Il a aussi nié l'existence d'une quelconque crise politique dans le pays en adressant des piques au candidat Ali Ghediri. "Il est libre de dire ce qu'il veut. Durant la campagne, je ne parlerai d'aucun autre candidat. Nous ne défendons qu'un seul candidat et un seul programme (…) Il n'y a pas de problème qu'un officier de l'armée soit candidat à la présidentielle. Nous ne cherchons pas qui est candidat et qui ne l'est pas. Lors de la première campagne électorale en 1999,Bouteflika a été attaqué alors que luiqualifiait ses concurrents de cavaliers.In fine, c'est le Conseil constitutionnelqui va décider pour les dossiersde candidatures", a affirmé Ouyahi