"Qui perd le contrôle d'Istanbul perd le contrôle de la Turquie." La phrase est deRecep Tayyip Erdogan. Ce n'est pas seulementson tremplin, là où il a lancé sacarrière politique, pas seulement savitrine, une ville dirigée par son partil'AKP "Qui perd le contrôle d'Istanbul perd le contrôle de la Turquie." La phrase est deRecep Tayyip Erdogan. Ce n'est pas seulementson tremplin, là où il a lancé sacarrière politique, pas seulement savitrine, une ville dirigée par son partil'AKP depuis près de 25 ans, Istanbulc'est aussi le grand poumon économiquede la Turquie : 16 millions d'habitants, 20% du PIB, et une manne financière quiprofite au pouvoir. Ce dimanche, le maired'opposition qui avait vu son électionannulée après un bref moment où il aexercé ses fonctions, revient devant lesélecteurs. Ekrem Imamoglu affronte untrès proche d'Erdogan, Binali Yildirim.Ekrem Imamoglu n'a cessé de dénoncer lacorruption et le clientélisme de l'AKP à latête d'Istanbul.Ekrem Imamoglu ne hausse jamais le ton, mais ses mots sont sévères pour les 25 ans de gouvernance de l'AKP. Un tabou qu'ils sont rares à Istanbul à briser haut et fort :une trentaine d'entreprises propriétés dela mairie et deux régies municipales separtagent l'immense manne financière desmarchés publics – eau, transport, BTP. À chaque fois une gestion opaque, un systèmed'appel d'offres obscur et un systèmeclientéliste qui profite à des fondationsproches du premier cercle du pouvoir et à la base électorale du parti.Les grues sont encore partout à Istanbul,mais avec la récession le système segrippe. Les milieux économiques euxrêvent d'une autre gouvernance, mais àmots feutrés on évoque la société civilequi a besoin d'être entendue, le respect de l'environnement, une manière de critiquersans le dire l'autoritarisme du pouvoir etsa politique de grands travaux au détrimentde l'écologie.Erdogan a déjà préparé sa riposte : undécret prêt à être signé qui placerait lesgrands marchés publics de la ville soustutelle du gouvernement. depuis près de 25 ans, Istanbulc'est aussi le grand poumon économiquede la Turquie : 16 millions d'habitants, 20% du PIB, et une manne financière quiprofite au pouvoir. Ce dimanche, le maired'opposition qui avait vu son électionannulée après un bref moment où il aexercé ses fonctions, revient devant lesélecteurs. Ekrem Imamoglu affronte untrès proche d'Erdogan, Binali Yildirim.Ekrem Imamoglu n'a cessé de dénoncer lacorruption et le clientélisme de l'AKP à latête d'Istanbul.Ekrem Imamoglu ne hausse jamais le ton, mais ses mots sont sévères pour les 25 ans de gouvernance de l'AKP. Un tabou qu'ils sont rares à Istanbul à briser haut et fort :une trentaine d'entreprises propriétés dela mairie et deux régies municipales separtagent l'immense manne financière desmarchés publics – eau, transport, BTP. À chaque fois une gestion opaque, un systèmed'appel d'offres obscur et un systèmeclientéliste qui profite à des fondationsproches du premier cercle du pouvoir et à la base électorale du parti.Les grues sont encore partout à Istanbul,mais avec la récession le système segrippe. Les milieux économiques euxrêvent d'une autre gouvernance, mais àmots feutrés on évoque la société civilequi a besoin d'être entendue, le respect de l'environnement, une manière de critiquersans le dire l'autoritarisme du pouvoir etsa politique de grands travaux au détrimentde l'écologie.Erdogan a déjà préparé sa riposte : undécret prêt à être signé qui placerait lesgrands marchés publics de la ville soustutelle du gouvernement.