La Kabylie est en proie à d'importantsdéparts de feux de forêts. Broussailles,maquis, arbres fruitiers… tout estparti en fumée. Le climat est très étouffant et la chaleur a atteint les 48°. La Kabylie est en proie à d'importantsdéparts de feux de forêts. Broussailles,maquis, arbres fruitiers… tout estparti en fumée. Le climat est très étouffant et la chaleur a atteint les 48°. Les citoyensexpriment leur ras-le-bol et dénoncent lemanque de moyens d'intervention. Auniveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, lesrégions les plus touchées sont IloulaOumalou, Bouzeguène, Tigzirt, AinElhamam, Mekla, Ait YahiaMoussa, DraaEl Mizan, Bounouh et Imsouhal. Pour lemoment, des centaines d'hectares de couvertvégétal et plus d'un millier d'arbresfruitiers, des poulaillers et autres biens,sont à déplorer. Les services de laProtection civile ont fait état de pas moinsd'une dizaine de feux non maîtrisés, des 26signalés une journée plutôt. Ils affirmentavoir mobilisé tous les moyens dont ilsdisposent, en plus de ceux des communeset des conservations forestières. A l'heureoù nous mettons sous presse, aucun bilanofficiel n'a été élaboré. Mais officieusement, aucune victime n'a été déplorée, mais de nombreuses personnes incommodées par la fumée ou souffrant de maladies respiratoires, ont été transférées dans des établissements hospitaliers. À Bejaia, pas moins d'une centaine d'hectares de végétation, dont des arbres fruitiers, ont été détruits par une dizaine d'incendies enregistrés,signalés dans plusieurs localités de lawilaya, notamment à Ighram, Tizi N'berber, Tahanout, Tala-Hamza, Timezrit, Béni. Djelil, Semaoune et Adekar. Les habitants de la Kabylie sont irrités par la situation qui se reproduit chaque été, alors qu'on ne cesse de parler de ces canadairs acquis par la Protection civile, mais qui ne sont jamais déployés sur le terrain pour lutter contre les feux de forêts. Ils sont contraints de se joindre auxsapeurs pompiers, avec des moyens dérisoires, pour circonscrire les incendies. Cette situation interpelle toutes les consciences, pour arrêter ce massacre. Outre les compagnes de sensibilisation organisées par les différents services et associations concernés, des mesures spéciales ont été prises par le commandement de la Protection civile. Elles consistent notamment, en le renforcement du dispositif de lutte mis en place à l'occasion de la saison estivale. De même, les colonnesmobiles ont été mobilisées dans une action anticipative avant le 1er juillet, comme prévu chaque année. A celas'ajoute le dispositif préventif déployé à proximité et au niveau des forêts dans les régions à risque. Tout cela semble insuffisant, ce fléau ne cessant de se répéter àchaque saison estivale. C'est une réalité aujourd'hui, de dire qu'une grande part de responsabilité incombe aux riverains etaux visiteurs de ces espaces récréatifs. La négligence est toujours à l'origine de cetholocauste "naturel", qui devient carrément un sort inévitable pour nos forêts Les citoyensexpriment leur ras-le-bol et dénoncent lemanque de moyens d'intervention. Auniveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, lesrégions les plus touchées sont IloulaOumalou, Bouzeguène, Tigzirt, AinElhamam, Mekla, Ait YahiaMoussa, DraaEl Mizan, Bounouh et Imsouhal. Pour lemoment, des centaines d'hectares de couvertvégétal et plus d'un millier d'arbresfruitiers, des poulaillers et autres biens,sont à déplorer. Les services de laProtection civile ont fait état de pas moinsd'une dizaine de feux non maîtrisés, des 26signalés une journée plutôt. Ils affirmentavoir mobilisé tous les moyens dont ilsdisposent, en plus de ceux des communeset des conservations forestières. A l'heureoù nous mettons sous presse, aucun bilanofficiel n'a été élaboré. Mais officieusement, aucune victime n'a été déplorée, mais de nombreuses personnes incommodées par la fumée ou souffrant de maladies respiratoires, ont été transférées dans des établissements hospitaliers. À Bejaia, pas moins d'une centaine d'hectares de végétation, dont des arbres fruitiers, ont été détruits par une dizaine d'incendies enregistrés,signalés dans plusieurs localités de lawilaya, notamment à Ighram, Tizi N'berber, Tahanout, Tala-Hamza, Timezrit, Béni. Djelil, Semaoune et Adekar. Les habitants de la Kabylie sont irrités par la situation qui se reproduit chaque été, alors qu'on ne cesse de parler de ces canadairs acquis par la Protection civile, mais qui ne sont jamais déployés sur le terrain pour lutter contre les feux de forêts. Ils sont contraints de se joindre auxsapeurs pompiers, avec des moyens dérisoires, pour circonscrire les incendies. Cette situation interpelle toutes les consciences, pour arrêter ce massacre. Outre les compagnes de sensibilisation organisées par les différents services et associations concernés, des mesures spéciales ont été prises par le commandement de la Protection civile. Elles consistent notamment, en le renforcement du dispositif de lutte mis en place à l'occasion de la saison estivale. De même, les colonnesmobiles ont été mobilisées dans une action anticipative avant le 1er juillet, comme prévu chaque année. A celas'ajoute le dispositif préventif déployé à proximité et au niveau des forêts dans les régions à risque. Tout cela semble insuffisant, ce fléau ne cessant de se répéter àchaque saison estivale. C'est une réalité aujourd'hui, de dire qu'une grande part de responsabilité incombe aux riverains etaux visiteurs de ces espaces récréatifs. La négligence est toujours à l'origine de cetholocauste "naturel", qui devient carrément un sort inévitable pour nos forêts