Le panel de personnalités devant conduire le dialogue natation inclusif est désormais connu. Il est en effet constitué de six personnalités, qui ont été reçues avant hier jeudi, par le chef de l'Etat. "Le chef de l'Etat, M. Abdelkader Bensalah, a reçu ce jour, M. Karim Younès accompagné de Mme Benabbou F tiha, de M. Lalmas Smaïl, de M. Lazhari Bouzid, de M. Abdelwahab Bendjelloul et de M. Benaïssa Azz dine", a indiqué un communiqué de la présidence de la République. Le panel de personnalités devant conduire le dialogue natation inclusif est désormais connu. Il est en effet constitué de six personnalités, qui ont été reçues avant hier jeudi, par le chef de l'Etat. "Le chef de l'Etat, M. Abdelkader Bensalah, a reçu ce jour, M. Karim Younès accompagné de Mme Benabbou F tiha, de M. Lalmas Smaïl, de M. Lazhari Bouzid, de M. Abdelwahab Bendjelloul et de M. Benaïssa Azz dine", a indiqué un communiqué de la présidence de la République. Certains de ces noms, à l'exemple de Karim Younes,ancien président de l'APN, Fatiha Benabou, spécialisteen droit constitutionnel, etSmail Lalmas, expert en économie, ont été déjà cités dans la liste proposéepar le Forum civil pour le changement.De son coté, Lazhari Bouzid est loind'être un illustre inconnu, puisque ce spécialistedu droit constitutionnel est connudans les milieux politiques aussi pouravoir, notamment, été membre du Conseil de la nation. Par contre, Abdelwahab Bendjelloul et M. Benaïssa Azzedine, qui sont respectivement, syndicaliste et enseignant universitaire, ne sont pas connus du grand public. Bensalah a rappelé, à l'occasion, que ce panel doit mener à bien le processus devant conduire à l'élection présidentielle, "laquelle est une priorité. Cette dernière, qui doit se dérouler dans les délais les plus rapprochés possible, est la seule solution véritablement démocratique au dépassement de la situation actuelle", a indiqué le chef de l'Etat. Il a de même rappelé, que l'Etat s'est engagé à confier la conduite du processus de dialogue à un panel de personnalités nationales, crédibles, compétentes, sans attache partisane et sans ambition électorale. "L'Etat dans toute sa composante, y compris militaire, ne sera pas partie prenante à ce dialogue, et observera la stricte neutralité, tout au long du déroulement de ce processus", a indiqué Bensalah à ses hôtes, et ce comme il l'a déjà soutenu, lors de son dernier discours à la nation. "La constitution de ce panel de personnalités, représentatives et consensuelles, qui a nécessité du temps incompressible, s'est faite sur la base des propositions et recommandations, formulées par des acteurs de la société civile et du mouvement associatif, et au regard des critères définis pour le choix des personnalités", a précisé le communiqué de la présidence, en rapportant les propos de Bebnsalah. Selon le communiqué, "ces personnalités ont souhaité mener cette mission, en totale liberté et indépendance, ce qui en fait, est en totale cohérence avec la volonté et la vision du chef de l'Etat". Libération des détenus et ouverture du champ médiatique Benbsalah a répondu favorablement, à une sollicitation des membres du Panel, sur les mesures d'accompagnement et d'apaisement qu'il y a lieu de prendre, et a fait état de sa disponibilité, à oeuvrer dans ce sens. Il s'est ainsi engagé, à "inviter la justice à examiner la possibilité d'élargissement des personnes, dont l'interpellation s'est faite en lien, avec le déroulement des marches populaires". Il s'est aussi engagé, à "envisager l'allègement du dispositif mis en place par les services de sécurité, pour garantir la liberté de circulation, dès lors que cet allègement ne porte pas préjudice à l'impératif de préserver l'ordre public, et la protection des personnes et des biens, lors des marches populaires". Il a de même fait part de son intention à oeuvrer, "à faire prendre les mesures de nature à faciliter l'accès aux médias publics à toutes les opinions, à travers l'organisation de débats contradictoires et ouverts à toutes les expressions politiques, sans exclusive". "Les membres du panel ont également évoqué d'autres préoccupations soulevées au niveau de la scène politique, lesquelles ont recueilli l'intérêt du chef de l'Etat qui s'est engagé à les prendre en charge, conformément aux dispositions de la Constitution et aux lois de la République", indique le communiqué de la présidence de la République. Le Panel, ainsi constitué, entamera immédiatement sa mission, avec le soutien technique et logistique de l'Etat qui mettra à sa disposition tous les moyens qui lui sont nécessaires pour mener à bien le processus du dialo ue. Liberté de manoeuvre du Panel Tout en remerciant les personnalités qui ont accepté cette charge et cette mission, le chef de l'Etat a tenu à rappeler certains principes. Ainsi, le Panel aura toute la liberté pour organiser les modalités du dialogue, son déroulement, sa durée et le contenu de son ordre du jour. Il pourra arrêter, en concertation avec les participants au dialogue, les mesures d'ordre législatif, réglementaire et organisationnel nécessaires à l'élection présidentielle. Le Panel aura toute la latitude, pour l'élaboration des résultats et recommandations finales, sur les questions ayant fait l'objet d'un consensus, à condition qu'elles s'inscrivent dans le cadre de l'objet du dialogue. Les institutions de l'Etat s'engagent à les traduire en textes législatifs et réglementaires. Enfin, le Panel pourra proposer toutes les mesures qu'il considère de nature à favoriser l'apaisement et le rétablissement de la confiance. Le chef de l'Etat invite toutes les parties concernées, à participer au dialogue, à taire les divergences secondaires et à contribuer activement à dépasser la situation actuelle. Il considère, que le temps est précieux et que de grands défis attendent notre pays. Des dangers le guettent aussi Certains de ces noms, à l'exemple de Karim Younes,ancien président de l'APN, Fatiha Benabou, spécialisteen droit constitutionnel, etSmail Lalmas, expert en économie, ont été déjà cités dans la liste proposéepar le Forum civil pour le changement.De son coté, Lazhari Bouzid est loind'être un illustre inconnu, puisque ce spécialistedu droit constitutionnel est connudans les milieux politiques aussi pouravoir, notamment, été membre du Conseil de la nation. Par contre, Abdelwahab Bendjelloul et M. Benaïssa Azzedine, qui sont respectivement, syndicaliste et enseignant universitaire, ne sont pas connus du grand public. Bensalah a rappelé, à l'occasion, que ce panel doit mener à bien le processus devant conduire à l'élection présidentielle, "laquelle est une priorité. Cette dernière, qui doit se dérouler dans les délais les plus rapprochés possible, est la seule solution véritablement démocratique au dépassement de la situation actuelle", a indiqué le chef de l'Etat. Il a de même rappelé, que l'Etat s'est engagé à confier la conduite du processus de dialogue à un panel de personnalités nationales, crédibles, compétentes, sans attache partisane et sans ambition électorale. "L'Etat dans toute sa composante, y compris militaire, ne sera pas partie prenante à ce dialogue, et observera la stricte neutralité, tout au long du déroulement de ce processus", a indiqué Bensalah à ses hôtes, et ce comme il l'a déjà soutenu, lors de son dernier discours à la nation. "La constitution de ce panel de personnalités, représentatives et consensuelles, qui a nécessité du temps incompressible, s'est faite sur la base des propositions et recommandations, formulées par des acteurs de la société civile et du mouvement associatif, et au regard des critères définis pour le choix des personnalités", a précisé le communiqué de la présidence, en rapportant les propos de Bebnsalah. Selon le communiqué, "ces personnalités ont souhaité mener cette mission, en totale liberté et indépendance, ce qui en fait, est en totale cohérence avec la volonté et la vision du chef de l'Etat". Libération des détenus et ouverture du champ médiatique Benbsalah a répondu favorablement, à une sollicitation des membres du Panel, sur les mesures d'accompagnement et d'apaisement qu'il y a lieu de prendre, et a fait état de sa disponibilité, à oeuvrer dans ce sens. Il s'est ainsi engagé, à "inviter la justice à examiner la possibilité d'élargissement des personnes, dont l'interpellation s'est faite en lien, avec le déroulement des marches populaires". Il s'est aussi engagé, à "envisager l'allègement du dispositif mis en place par les services de sécurité, pour garantir la liberté de circulation, dès lors que cet allègement ne porte pas préjudice à l'impératif de préserver l'ordre public, et la protection des personnes et des biens, lors des marches populaires". Il a de même fait part de son intention à oeuvrer, "à faire prendre les mesures de nature à faciliter l'accès aux médias publics à toutes les opinions, à travers l'organisation de débats contradictoires et ouverts à toutes les expressions politiques, sans exclusive". "Les membres du panel ont également évoqué d'autres préoccupations soulevées au niveau de la scène politique, lesquelles ont recueilli l'intérêt du chef de l'Etat qui s'est engagé à les prendre en charge, conformément aux dispositions de la Constitution et aux lois de la République", indique le communiqué de la présidence de la République. Le Panel, ainsi constitué, entamera immédiatement sa mission, avec le soutien technique et logistique de l'Etat qui mettra à sa disposition tous les moyens qui lui sont nécessaires pour mener à bien le processus du dialo ue. Liberté de manoeuvre du Panel Tout en remerciant les personnalités qui ont accepté cette charge et cette mission, le chef de l'Etat a tenu à rappeler certains principes. Ainsi, le Panel aura toute la liberté pour organiser les modalités du dialogue, son déroulement, sa durée et le contenu de son ordre du jour. Il pourra arrêter, en concertation avec les participants au dialogue, les mesures d'ordre législatif, réglementaire et organisationnel nécessaires à l'élection présidentielle. Le Panel aura toute la latitude, pour l'élaboration des résultats et recommandations finales, sur les questions ayant fait l'objet d'un consensus, à condition qu'elles s'inscrivent dans le cadre de l'objet du dialogue. Les institutions de l'Etat s'engagent à les traduire en textes législatifs et réglementaires. Enfin, le Panel pourra proposer toutes les mesures qu'il considère de nature à favoriser l'apaisement et le rétablissement de la confiance. Le chef de l'Etat invite toutes les parties concernées, à participer au dialogue, à taire les divergences secondaires et à contribuer activement à dépasser la situation actuelle. Il considère, que le temps est précieux et que de grands défis attendent notre pays. Des dangers le guettent aussi