Les deux administratrices aux commandes de la compagnie ont décidé d'annuler tous les vols d'Aigle Azur à partir de vendredi soir, en raison de la situation financière de la société. Les 1.150 salariés d'Aigle Azur sont sous le choc. Les deux administratrices aux commandes de la compagnie ont décidé d'annuler tous les vols d'Aigle Azur à partir de vendredi soir, en raison de la situation financière de la société. Les 1.150 salariés d'Aigle Azur sont sous le choc. Ils ont reçu, jeudi soir, un communiqué des deux administratrices, aux commandes depuis le placement en redressement judiciaire de la compagnie, en début de semaine. "La situation financière de la société et les difficultés opérationnelles en résultant, ne permettent pas d'assurer les vols au-delà du 6 septembre au soir", explique le communiqué. "Nous tenons à vous indiquer, que la recherche de repreneurs se poursuit et que des marques d'intérêts ont d'ores et déjà été reçues par les organes de la procédure. Tant que se poursuit la période d'observation, les salaires continuent d'être versés à 100%". Concrètement, les salariés n'ont plus à tenir leur fonction. Les "appareils seront stationnés sur différents aéroports (dont Orly et Châteauroux). Ils y seront progressivement repositionnés, lors de vols de convoyage à vide, dans les prochains jours". Le communiqué évoque une "suspension" de l'activité, mais les chances de revoir voler la compagnie Aigle Azur, très présente entre la France et l'Algérie, sont inexistantes. La "grande difficulté économique" de la compagnie, mentionnée dans le communiqué, ne permet pas d'exploiter les vols plus longtemps. Lundi à midi, les offres de reprises auront été reçues. Selon nos informations, aucun repreneur ne s'intéresse à l'ensemble des activités de la compagnie. Les candidats - Air France, Air Caraïbes et Vueling -, lorgnent en revanche, les précieux créneaux horaires d'Orly, et pourraient engager une partie des salariés à leurs conditions. Les deux administratrices ont découvert une situation financière désespérée, que la direction d'Aigle Azur avait trop longtemps niée. Aujourd'hui, les repreneurs potentiels n'ont même pas accès à une "data room", c'està- dire aux comptes de l'entreprise. Le passif atteindrait 70 millions d'euros, pour 300 millions de chiffre d'affaires en 2018. Les salaires du mois d'août n'ont pas été payés par Aigle Azur. Ils ont été pris en charge par le régime de garantie des salaires (AGS). Ceux de septembre devraient subir le même sort. Dans son communiqué, Aigle Azur a en outre prévenu ses clients devant effectuer un vol retour au-delà de vendredi, qu'ils seraient "contraints d'acquérir un autre billet retour", tout en précisant, que "la situation financière de la société ne permet pas de garantir un dédommagement, les procédures devront être engagées par les organes de la procédure à cet effet". Ils ont reçu, jeudi soir, un communiqué des deux administratrices, aux commandes depuis le placement en redressement judiciaire de la compagnie, en début de semaine. "La situation financière de la société et les difficultés opérationnelles en résultant, ne permettent pas d'assurer les vols au-delà du 6 septembre au soir", explique le communiqué. "Nous tenons à vous indiquer, que la recherche de repreneurs se poursuit et que des marques d'intérêts ont d'ores et déjà été reçues par les organes de la procédure. Tant que se poursuit la période d'observation, les salaires continuent d'être versés à 100%". Concrètement, les salariés n'ont plus à tenir leur fonction. Les "appareils seront stationnés sur différents aéroports (dont Orly et Châteauroux). Ils y seront progressivement repositionnés, lors de vols de convoyage à vide, dans les prochains jours". Le communiqué évoque une "suspension" de l'activité, mais les chances de revoir voler la compagnie Aigle Azur, très présente entre la France et l'Algérie, sont inexistantes. La "grande difficulté économique" de la compagnie, mentionnée dans le communiqué, ne permet pas d'exploiter les vols plus longtemps. Lundi à midi, les offres de reprises auront été reçues. Selon nos informations, aucun repreneur ne s'intéresse à l'ensemble des activités de la compagnie. Les candidats - Air France, Air Caraïbes et Vueling -, lorgnent en revanche, les précieux créneaux horaires d'Orly, et pourraient engager une partie des salariés à leurs conditions. Les deux administratrices ont découvert une situation financière désespérée, que la direction d'Aigle Azur avait trop longtemps niée. Aujourd'hui, les repreneurs potentiels n'ont même pas accès à une "data room", c'està- dire aux comptes de l'entreprise. Le passif atteindrait 70 millions d'euros, pour 300 millions de chiffre d'affaires en 2018. Les salaires du mois d'août n'ont pas été payés par Aigle Azur. Ils ont été pris en charge par le régime de garantie des salaires (AGS). Ceux de septembre devraient subir le même sort. Dans son communiqué, Aigle Azur a en outre prévenu ses clients devant effectuer un vol retour au-delà de vendredi, qu'ils seraient "contraints d'acquérir un autre billet retour", tout en précisant, que "la situation financière de la société ne permet pas de garantir un dédommagement, les procédures devront être engagées par les organes de la procédure à cet effet".