La grève des magistrats s'est poursuivie hier pour le quatrième jour consécutif. Le Syndicat national des magistrats (SNM), initiateur de ce mouvement de débrayage inédit, appelle le chef de l'Etat, Abdelakder La grève des magistrats s'est poursuivie hier pour le quatrième jour consécutif. Le Syndicat national des magistrats (SNM), initiateur de ce mouvement de débrayage inédit, appelle le chef de l'Etat, Abdelakder Bensalah, en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature, a intervenir pour mettre fin "urgemment" à ce qu'il qualifie de "décisions unilatérales qui portent atteinte a la stabilité de l'institution judiciaire". Le SNM fait allusion au très large mouvement opéré dans le corps de la magistrature jeudi dernier et qui a été à l'origine de cette grève. Le syndicat, qui s'oppose à ce vaste mouvement, accuse le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, d'avoir "marginalisé" le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), seule instance habilitée à gérer la carrière des magistrats., Dans le communiqué, rendu public hier mercredi, le SNM regrette en effet "le blocage de toutes les structures judiciaires à cause du boycott des magistrats qui se poursuit pour le 4ème jour de suite". Le syndicat souligne que cette action est motivée par une "accumulation" de problèmes dont souffre le pouvoir judiciaire "depuis deux décennies". Le SNM cite notamment "la marginalisation du magistrat notamment dans son statut et sa privation de indépendance individuelle et institutionnelle lui permettant de.jouer un rôle essentiel dans le règlement des contentieux et la protection des droits et des libertés fondamentales des personnes". Les magistrats précisent dans leur communiqué que leur conseil national a élaboré une plateforme de revendications qu'il a transmise aux pouvoirs publics. Or, lit-on, "non seulement elles n'ont pas été prises en charge, mais en plus le mouvement décidé par le ministre a provoqué des tragédies chez certains magistrats et leurs familles". Le syndicat considère que ce mouvementannuel n'a pas pris en considération des "conditions objectives ni la dimension humaine et contredit tous les critères connus en la matière". Rappelons que le CSM, du moins une partie de sa composante, a, dans un communiqué rendu public il y a quelques jours, lancé un appel au chef de l'Etat lui demandant de geler ce mouvement et de convoquer une session extraordinaire du CSM. Bensalah, en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature, a intervenir pour mettre fin "urgemment" à ce qu'il qualifie de "décisions unilatérales qui portent atteinte a la stabilité de l'institution judiciaire". Le SNM fait allusion au très large mouvement opéré dans le corps de la magistrature jeudi dernier et qui a été à l'origine de cette grève. Le syndicat, qui s'oppose à ce vaste mouvement, accuse le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, d'avoir "marginalisé" le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), seule instance habilitée à gérer la carrière des magistrats., Dans le communiqué, rendu public hier mercredi, le SNM regrette en effet "le blocage de toutes les structures judiciaires à cause du boycott des magistrats qui se poursuit pour le 4ème jour de suite". Le syndicat souligne que cette action est motivée par une "accumulation" de problèmes dont souffre le pouvoir judiciaire "depuis deux décennies". Le SNM cite notamment "la marginalisation du magistrat notamment dans son statut et sa privation de indépendance individuelle et institutionnelle lui permettant de.jouer un rôle essentiel dans le règlement des contentieux et la protection des droits et des libertés fondamentales des personnes". Les magistrats précisent dans leur communiqué que leur conseil national a élaboré une plateforme de revendications qu'il a transmise aux pouvoirs publics. Or, lit-on, "non seulement elles n'ont pas été prises en charge, mais en plus le mouvement décidé par le ministre a provoqué des tragédies chez certains magistrats et leurs familles". Le syndicat considère que ce mouvementannuel n'a pas pris en considération des "conditions objectives ni la dimension humaine et contredit tous les critères connus en la matière". Rappelons que le CSM, du moins une partie de sa composante, a, dans un communiqué rendu public il y a quelques jours, lancé un appel au chef de l'Etat lui demandant de geler ce mouvement et de convoquer une session extraordinaire du CSM.