Plus de 5.000 milliards de dinars circulent actuellement en Algérie hors secteur bancaire, soit plus de 50% des encours des crédits accordés à l'ensemble de l'économie nationale, a annoncé le gouverneur par intérim de la Banque d'Algérie, Amar Hiouani. Plus de 5.000 milliards de dinars circulent actuellement en Algérie hors secteur bancaire, soit plus de 50% des encours des crédits accordés à l'ensemble de l'économie nationale, a annoncé le gouverneur par intérim de la Banque d'Algérie, Amar Hiouani. "Cette somme (5.000 milliards DA) représente, aussi plus de 30% de la masse monétaire totale du pays. Cela veut dire que la politique de l'épargne =est déficiente", a souligné Hiouani, dans une allocution prononcée lors d'une journée d'information sur "l'épargne", tenue en présence du ministre des Finances, Mohamed Loukal. Selon lui, "il ne s'agit pas seulement de reprocher aux banques d'être inefficaces et de ne pas être capables de collecter cette épargne. Il s'agit d'entamer des études sérieuses pour mettre les doigts sur les vrais motifs qui font que cette épargne n'atterrit pas dans le cercle bancaire". "Est-ce que les banques n'ont pas offert des produits attractifs ou y a-t-il d'autres raisons ? Ce sont ces questions- là qui doivent être posées et étudiées", a-t-il estimé. Sollicitée par l'APS pour donner des éléments de réponse à ces questions, l'experte Meliha Aliouche, doctorante enseignante, présente à la rencontre, a estimé que "les Algériens se gardent e l'épargne car leurs revenus ne leur suffisent pas pour faire face aux besoins de la vie de tous les jours". Pour sa part, le président de l'Association des banques et des institutions financières (ABEF), Brahim Semida, a estimé qu'"il faut trouver les voies et les moyens de passer d'une épargne passive à une épargne active, impliquant à la fois les citoyens y compris la diaspora, le gouvernement et la communauté des finances (banques et assurances)". "Cette somme (5.000 milliards DA) représente, aussi plus de 30% de la masse monétaire totale du pays. Cela veut dire que la politique de l'épargne =est déficiente", a souligné Hiouani, dans une allocution prononcée lors d'une journée d'information sur "l'épargne", tenue en présence du ministre des Finances, Mohamed Loukal. Selon lui, "il ne s'agit pas seulement de reprocher aux banques d'être inefficaces et de ne pas être capables de collecter cette épargne. Il s'agit d'entamer des études sérieuses pour mettre les doigts sur les vrais motifs qui font que cette épargne n'atterrit pas dans le cercle bancaire". "Est-ce que les banques n'ont pas offert des produits attractifs ou y a-t-il d'autres raisons ? Ce sont ces questions- là qui doivent être posées et étudiées", a-t-il estimé. Sollicitée par l'APS pour donner des éléments de réponse à ces questions, l'experte Meliha Aliouche, doctorante enseignante, présente à la rencontre, a estimé que "les Algériens se gardent e l'épargne car leurs revenus ne leur suffisent pas pour faire face aux besoins de la vie de tous les jours". Pour sa part, le président de l'Association des banques et des institutions financières (ABEF), Brahim Semida, a estimé qu'"il faut trouver les voies et les moyens de passer d'une épargne passive à une épargne active, impliquant à la fois les citoyens y compris la diaspora, le gouvernement et la communauté des finances (banques et assurances)".