Le réseau social Facebook devient l'espace préférépour les personnes hostilesau Hirak pour y diffuser, en toute impunité, des messages incitant à la violence et à la haine. Le réseau social Facebook devient l'espace préférépour les personnes hostilesau Hirak pour y diffuser, en toute impunité, des messages incitant à la violence et à la haine. Des pages diffusent à longueur de journée, et parfois durant plusieursjours, des messages haineux,racistes et violents, contre les animateurs du Hirak, sans que leurs administrateursne soient iniquités par unequelconque partie. Des messages qui contiennent généralementdes propos racistes, et touchantl'honneur et la dignité des chefs historiquesde la Révolution et de régionsentières du pays. Certaines de ces pagessont gérées par des personnes connuessur la scène nationale, à l'image de ladéputée Naima Salhi, du journalisteNourredine Khettal, Benkoula, et de l'ex-militaire en exil AhmedChouchene. Certaines pages, par contre, ont des administrateurs inconnus. Parmi ces dernières, figurent la page "Ghorfate Atahqiq " en français, "Chambre d'enquête" ou encore, la page les enfants d'Ouled El Djabass qui s'est spécialisée dans la diffusion de la haine dans la ville de Bordj Bou Arreridj. Aucune poursuite judiciaire n'est signalée Le plus surprenant, c'est le silence des autorités chargées de lutter contre la cybercriminalité. Depuis le début de cette vague de diffusion de contenus racistes et incitants à la violence, vers la mi-avril, aucune administration de ces pages, n'a été rappelée à l'ordre. Pourtant, le Code pénal prévoit des sanctions, à l'encontre les auteurs de ces actes. Selon le principal responsable de la section cybercriminelle den la police, le nombre des affaires judiciaires engagées, après constatation d'un délit commis sur leWeb, ne cesse d'augmenter, d'année en année. 246 dossiers ont été enregistrés en 2014, par la justice. Le chiffre a doublé, l'année suivante, pour caracoler à 567. En 2016 et 2017, il est passé respectivement, à 1.055 et 2.130 affaires enrôlées. Au premier trimestre 2018, la statistique est établie à 1.415 cas avérés. Elle sera supérieure à 2.800 cas, à la fin de l'année en cours, selon les pronostics. Au regard du Commissaire principal qui nous a reçu dans les locaux de la section cybercriminelle, l'augmentation des affaires portées en justice s'explique, par le nombre important des utilisateurs d'Internet en Algérie. Vingt et un millions d'Algériens ont accès aux réseaux sociaux, principalement à partir de smartphones. 49 millions de lignes de téléphone mobile sont en exploitation, et majoritairement dotées de la 3G/4G. Internet des objets connectés (IOT, soit consoles de jeux, caméras de surveillances et autres appareils recourant à l'intelligence artificielle), prend aussi son envol, par une majoration de 150%, par rapport à 2016, selon les indications fournies par la DGSN. Ce grand trafic sur le Web favorise naturellement, le partage massif des vidéos virales, celles qui mettent souvent la police sur la piste d'un délit. "L'action judiciaire est enclenchée sur des plaintes de citoyens, une instruction du parquet ou la constatation de l'infraction par la Police judiciaire, qui avise le parquet territorialement compétent" souligne notre interlocuteur. Il affirme, que la police patrouille dans l'espace virtuel, pour les mêmes raisons que dans le monde réel. "Nous avons des techniques qui nous permettent de voir les publications publiques", précise-t-il. 90% des contenus des réseaux sociaux sont publics, semble-t-il. "Certains réseaux, comme Twitter et Instagram, n'ont pas la notion de publication privée. Facebook permet normalement, de contrôler la visibilité d'une publication, en spécifiant les personnes qui peuvent les voir", confirme Samir Rouabhi, docteur en informatique etexpert en Nouvelles technologies de l'Information et de la Communication (NTIC). Les gens se sentent invisibles derrière un écran. Ils transgressent souvent les lignes rouges qu'ils ne franchiraient pas dans la vie courante. Des pages diffusent à longueur de journée, et parfois durant plusieursjours, des messages haineux,racistes et violents, contre les animateurs du Hirak, sans que leurs administrateursne soient iniquités par unequelconque partie. Des messages qui contiennent généralementdes propos racistes, et touchantl'honneur et la dignité des chefs historiquesde la Révolution et de régionsentières du pays. Certaines de ces pagessont gérées par des personnes connuessur la scène nationale, à l'image de ladéputée Naima Salhi, du journalisteNourredine Khettal, Benkoula, et de l'ex-militaire en exil AhmedChouchene. Certaines pages, par contre, ont des administrateurs inconnus. Parmi ces dernières, figurent la page "Ghorfate Atahqiq " en français, "Chambre d'enquête" ou encore, la page les enfants d'Ouled El Djabass qui s'est spécialisée dans la diffusion de la haine dans la ville de Bordj Bou Arreridj. Aucune poursuite judiciaire n'est signalée Le plus surprenant, c'est le silence des autorités chargées de lutter contre la cybercriminalité. Depuis le début de cette vague de diffusion de contenus racistes et incitants à la violence, vers la mi-avril, aucune administration de ces pages, n'a été rappelée à l'ordre. Pourtant, le Code pénal prévoit des sanctions, à l'encontre les auteurs de ces actes. Selon le principal responsable de la section cybercriminelle den la police, le nombre des affaires judiciaires engagées, après constatation d'un délit commis sur leWeb, ne cesse d'augmenter, d'année en année. 246 dossiers ont été enregistrés en 2014, par la justice. Le chiffre a doublé, l'année suivante, pour caracoler à 567. En 2016 et 2017, il est passé respectivement, à 1.055 et 2.130 affaires enrôlées. Au premier trimestre 2018, la statistique est établie à 1.415 cas avérés. Elle sera supérieure à 2.800 cas, à la fin de l'année en cours, selon les pronostics. Au regard du Commissaire principal qui nous a reçu dans les locaux de la section cybercriminelle, l'augmentation des affaires portées en justice s'explique, par le nombre important des utilisateurs d'Internet en Algérie. Vingt et un millions d'Algériens ont accès aux réseaux sociaux, principalement à partir de smartphones. 49 millions de lignes de téléphone mobile sont en exploitation, et majoritairement dotées de la 3G/4G. Internet des objets connectés (IOT, soit consoles de jeux, caméras de surveillances et autres appareils recourant à l'intelligence artificielle), prend aussi son envol, par une majoration de 150%, par rapport à 2016, selon les indications fournies par la DGSN. Ce grand trafic sur le Web favorise naturellement, le partage massif des vidéos virales, celles qui mettent souvent la police sur la piste d'un délit. "L'action judiciaire est enclenchée sur des plaintes de citoyens, une instruction du parquet ou la constatation de l'infraction par la Police judiciaire, qui avise le parquet territorialement compétent" souligne notre interlocuteur. Il affirme, que la police patrouille dans l'espace virtuel, pour les mêmes raisons que dans le monde réel. "Nous avons des techniques qui nous permettent de voir les publications publiques", précise-t-il. 90% des contenus des réseaux sociaux sont publics, semble-t-il. "Certains réseaux, comme Twitter et Instagram, n'ont pas la notion de publication privée. Facebook permet normalement, de contrôler la visibilité d'une publication, en spécifiant les personnes qui peuvent les voir", confirme Samir Rouabhi, docteur en informatique etexpert en Nouvelles technologies de l'Information et de la Communication (NTIC). Les gens se sentent invisibles derrière un écran. Ils transgressent souvent les lignes rouges qu'ils ne franchiraient pas dans la vie courante.