Un président de la République face à la presse est un exercice peu coutumier dans les pratiques politico-médiatiques algériennes. Révolution mercredi soir avec le président Tebboune qui, pendant trois heures, s'est soumis volontiers au feu roulant des questions des journalistes. C'est une promesse faite pendant sa campagne électorale, de rencontrer régulièrement "les faiseurs d'opinion", selon son expression, "afin d'informer les Algériens des réalités du pays". Un président de la République face à la presse est un exercice peu coutumier dans les pratiques politico-médiatiques algériennes. Révolution mercredi soir avec le président Tebboune qui, pendant trois heures, s'est soumis volontiers au feu roulant des questions des journalistes. C'est une promesse faite pendant sa campagne électorale, de rencontrer régulièrement "les faiseurs d'opinion", selon son expression, "afin d'informer les Algériens des réalités du pays". Comme de juste, c'est la politique qui est d'abord à l'honneur, avec les consultations politiques en cours. Le Président a assuré ses interlocuteurs, que ces rencontres se poursuivront "pour écouter ceux qui ont une expérience", notamment, ajoute t-il, des anciens responsables coutumiers des pratiques de l'Etat, mais qui vivent aujourd'hui avec le peuple. En somme, une double expérience pour nourrir la réflexion sur le projet de la Constitution. Au sujet du Hirak, le président de la République a expliqué, que son projet politique se veut comme une réponse aux revendications portées par ce mouvement populaire, jugeant qu'une partie de ces revendications a déjà trouvé sa concrétisation, à travers les changements politiques intervenus, notamment le départ de la Issaba et ses prolongements organiques au niveau institutionnel.. Mais, souligne encore le chef de l'Etat, la vraie rupture se fera à travers la nouvelle Constitution pour asseoir "l'Algérie nouvelle", une autre revendication du Hirak. A ce propos, le président Tebboune a fait de la pédagogie par rapport à cette révision qui se déclinera en plusieurs étapes qui aboutiront, in fine, au référendum populaire. Le comité d'experts, conduit par le professeur Laraba, est chargé de produire une sorte de canevas, selon la feuille de route du Président, et c'est ce canevas qui va servir de base au débat général. Ce débat général, et le contenu des consultations, aboutiront à la première mouture de la Constitution qui sera débattue par le Parlement dans ses deux Chambres, pour enrichissement et adoption. Interviendra au bout de ce processus, le référendum populaire pour voter le texte final qui doi mettre "un terme au pouvoir personnel et consacrer définitivement la démocratie", assure le président Tebboune. Dans la foulée de cette nouvelle Constitution, les grandes lois organiques qui régissent la vie politique du pays seront amendées, pour être adaptées, précise le chef de l'Etat, qui cite notamment la loi électorale et la loi sur les partis. Le but final, à travers ce toilettage des textes étant de favoriser l'émergence d'une nouvelle classe politique jeune, nourrie des valeurs nationales, pour porter "l'Algérie nouvelle". Si les problèmes de l'Algériesont fondamentalement économiques, le règlement des questions politiques reste un préalable, selon l'approche du président de la République, pour qui le "politique balisera le terrain à l'économique". "Le président Zeroual est un Algérien authentique" A l'évocation des consultations politiques en cours, un journaliste à posé la question au président Tebboune, pour savoir s'il comptait rencontrer l'ancien président de la République Liamine Zeroual, et sa réponse est la suivante : "J'ai le plus grand respect pour le président Zeroual ; je l'ai connu quand il était directeur de l'école militaire de Batna ; c'est un algérien authentique qui n'a jamais versé dans la manoeuvre politique. Actuellement, il vit une situation personnelle un peu particulière qui l'empêche de se déplacer à Alger, mais il y a entre nous des échanges politiques. Il m'a encouragé dans ma démarche. Je suis disposé à le rencontrer au siège de la Présidence ou chez lui. De toutes les façons, toute rencontre avec lui est utile et bénéfique". "L'exploitation du gaz de schiste est nécessaire" La question de l'exploitation du gaz du schiste a été posée mercredi au président Tebboune qui, non seulement est favorable à cette énergie, mais a estimé que le recours à cette richesse est une "nécessité", qu'il faut néanmoins accompagner d'un large débat pour éclairer l'opinion publique sur les enjeux économiques et environnementaux "L'exploitation du gaz de schiste est nécessaire. Il y a eu par le passé une réaction négative de la population de Ain Salah (lieu du premier puits exploratoire au sud NDLR), a indiqué le chef de l'Etat, expliquant que "l'exploitation du gaz de schiste a évolué. Aux USA actuellement, il y a des puits de gaz de schiste entre les villas". Revenant sur la première tentative d'exploitation à Ain Amenas, il a reconnu que "Notre première expérience en la matière était une erreur, car on a un désert immense, on aurait pu faire le premier essai ailleurs et non à Ain Salah. Il y a eu une décision brutale, les citoyens n'ont pas été préparés, ce qui a donné lieu à des polémiques et des manipulations de l'opinion." Par rapport à cette ancienne polémique qui avait accompagné la décision de l'ancien gouvernement, le nouveaupouvoir semble avoir tiré les conséquences et le président Tebboune a promis la reprise de l'expérienc,e mais avec calme. "Il faut convaincre toutes les franges du peuple, que cette richesse est importante, et si on veut améliorer notre niveau de vie, il faut exploiter le gaz de schiste, mais il faut au préalable un débat national et pas une décision unilatérale. La Providence nous a donné cette richesse, pourquoi s'en priver", a-il souligné. Poursuite des concertations avec les personnalités Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, mercredi, que les concertations qu'il mène avec des personnalités nationales et partisanes "se poursuivront", soulignant que la date de leur clôture "n'est pas fixée". Lors d'une entrevue avec des responsables de médias nationaux publics et privés, le président Tebboune a déclaré que les rencontres avec des personnalités nationales et partisanes, "se poursuivront et la date de leur clôture n'est pas fixée", ajoutant queces concertations "sont menées avec des personnes expérimentées et des personnalités auparavant exclues, et ce pour prendre leurs avis concernant la méthodologie à suivre et les problèmes dont souffre le pays". Le président de la République a précisé, que les avis de ces personnalités "peuvent être pris en compte dans l'élaboration du texte final de la Constitution", tout en insistant sur la contribution d'autres personnalités. "La Constitution, qui est un document qui concerne l'ensemble de la société, ne peut cependant être confectionné par les masses, mais par des spécialistes dans le droit constitutionnel, et il y a un comité technique qui élaborera toutes les propositions à ce sujet", a-t-il dit. M. Tebboune a souligné, que "la révision de la Constitution est impérative pour éviter au pays le spectre de toute crise à l'avenir, et en vue d'éclaircir les choses et de trancher sur toutes les crises et les agitations dont vit le pays". "Il était de mon devoir de rencontrer ces personnalités, de briser la glace entre les Algériens et de prêter écoute aux personnes ayant une expérience dans la gestion des affaires de l'Etat, désormais de simples citoyens", a déclaré M. Tebboune, qui a adressé, par la même occasion, ses remerciements à toutes les personnes avec lesquelles il s'est entretenu. "Les rencontres avec ces personnalités m'ont été très bénéfiques", a-t-il dit. Le président Tebboune s'est dit prêt à rencontrer l'ancien président de la République, Liamine Zéroual, "au siège de la Présidence ou au niveau de sa résidence", ajoutant que "des conditions particulières ont empêché cette rencontre". Tout en qualifiant M. Zéroual d"'Algérien intègre", M. Tebboune a fait savoir que "l'ancien Président encourage sa méthode de travail", et que "toute rencontre avec lui sera bénéfique". Le président Tebboune a annoncé, que d'"autres rencontres seront organisées mensuellement, voire chaque mois et demi, et sans obstacle aucun avec la presse, afin d'éclairer l'opinion publique et recueillir les faits du premier responsable de l'Etat". L'impôt sur les faibles revenus sera supprimé Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est revenu, mercredi lors de sa rencontre avec la presse, sur son engagement à endiguer la paupérisation galopante de larges couches de la société. Devant les patrons des médias nationaux, Tebboune a en effet affirmé que la Loi de finances complémentaire- 2020 s'attèlera à réviser le système de l'imposition fiscale, notamment l'Impôt sur le revenu global (IRG), sur les bas salaires. Rappelons que le Président s'était engagé lors de sa campagne électorale, à supprimer l'IRG sur les salaires inférieurs à 3 millions. Comme de juste, c'est la politique qui est d'abord à l'honneur, avec les consultations politiques en cours. Le Président a assuré ses interlocuteurs, que ces rencontres se poursuivront "pour écouter ceux qui ont une expérience", notamment, ajoute t-il, des anciens responsables coutumiers des pratiques de l'Etat, mais qui vivent aujourd'hui avec le peuple. En somme, une double expérience pour nourrir la réflexion sur le projet de la Constitution. Au sujet du Hirak, le président de la République a expliqué, que son projet politique se veut comme une réponse aux revendications portées par ce mouvement populaire, jugeant qu'une partie de ces revendications a déjà trouvé sa concrétisation, à travers les changements politiques intervenus, notamment le départ de la Issaba et ses prolongements organiques au niveau institutionnel.. Mais, souligne encore le chef de l'Etat, la vraie rupture se fera à travers la nouvelle Constitution pour asseoir "l'Algérie nouvelle", une autre revendication du Hirak. A ce propos, le président Tebboune a fait de la pédagogie par rapport à cette révision qui se déclinera en plusieurs étapes qui aboutiront, in fine, au référendum populaire. Le comité d'experts, conduit par le professeur Laraba, est chargé de produire une sorte de canevas, selon la feuille de route du Président, et c'est ce canevas qui va servir de base au débat général. Ce débat général, et le contenu des consultations, aboutiront à la première mouture de la Constitution qui sera débattue par le Parlement dans ses deux Chambres, pour enrichissement et adoption. Interviendra au bout de ce processus, le référendum populaire pour voter le texte final qui doi mettre "un terme au pouvoir personnel et consacrer définitivement la démocratie", assure le président Tebboune. Dans la foulée de cette nouvelle Constitution, les grandes lois organiques qui régissent la vie politique du pays seront amendées, pour être adaptées, précise le chef de l'Etat, qui cite notamment la loi électorale et la loi sur les partis. Le but final, à travers ce toilettage des textes étant de favoriser l'émergence d'une nouvelle classe politique jeune, nourrie des valeurs nationales, pour porter "l'Algérie nouvelle". Si les problèmes de l'Algériesont fondamentalement économiques, le règlement des questions politiques reste un préalable, selon l'approche du président de la République, pour qui le "politique balisera le terrain à l'économique". "Le président Zeroual est un Algérien authentique" A l'évocation des consultations politiques en cours, un journaliste à posé la question au président Tebboune, pour savoir s'il comptait rencontrer l'ancien président de la République Liamine Zeroual, et sa réponse est la suivante : "J'ai le plus grand respect pour le président Zeroual ; je l'ai connu quand il était directeur de l'école militaire de Batna ; c'est un algérien authentique qui n'a jamais versé dans la manoeuvre politique. Actuellement, il vit une situation personnelle un peu particulière qui l'empêche de se déplacer à Alger, mais il y a entre nous des échanges politiques. Il m'a encouragé dans ma démarche. Je suis disposé à le rencontrer au siège de la Présidence ou chez lui. De toutes les façons, toute rencontre avec lui est utile et bénéfique". "L'exploitation du gaz de schiste est nécessaire" La question de l'exploitation du gaz du schiste a été posée mercredi au président Tebboune qui, non seulement est favorable à cette énergie, mais a estimé que le recours à cette richesse est une "nécessité", qu'il faut néanmoins accompagner d'un large débat pour éclairer l'opinion publique sur les enjeux économiques et environnementaux "L'exploitation du gaz de schiste est nécessaire. Il y a eu par le passé une réaction négative de la population de Ain Salah (lieu du premier puits exploratoire au sud NDLR), a indiqué le chef de l'Etat, expliquant que "l'exploitation du gaz de schiste a évolué. Aux USA actuellement, il y a des puits de gaz de schiste entre les villas". Revenant sur la première tentative d'exploitation à Ain Amenas, il a reconnu que "Notre première expérience en la matière était une erreur, car on a un désert immense, on aurait pu faire le premier essai ailleurs et non à Ain Salah. Il y a eu une décision brutale, les citoyens n'ont pas été préparés, ce qui a donné lieu à des polémiques et des manipulations de l'opinion." Par rapport à cette ancienne polémique qui avait accompagné la décision de l'ancien gouvernement, le nouveaupouvoir semble avoir tiré les conséquences et le président Tebboune a promis la reprise de l'expérienc,e mais avec calme. "Il faut convaincre toutes les franges du peuple, que cette richesse est importante, et si on veut améliorer notre niveau de vie, il faut exploiter le gaz de schiste, mais il faut au préalable un débat national et pas une décision unilatérale. La Providence nous a donné cette richesse, pourquoi s'en priver", a-il souligné. Poursuite des concertations avec les personnalités Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, mercredi, que les concertations qu'il mène avec des personnalités nationales et partisanes "se poursuivront", soulignant que la date de leur clôture "n'est pas fixée". Lors d'une entrevue avec des responsables de médias nationaux publics et privés, le président Tebboune a déclaré que les rencontres avec des personnalités nationales et partisanes, "se poursuivront et la date de leur clôture n'est pas fixée", ajoutant queces concertations "sont menées avec des personnes expérimentées et des personnalités auparavant exclues, et ce pour prendre leurs avis concernant la méthodologie à suivre et les problèmes dont souffre le pays". Le président de la République a précisé, que les avis de ces personnalités "peuvent être pris en compte dans l'élaboration du texte final de la Constitution", tout en insistant sur la contribution d'autres personnalités. "La Constitution, qui est un document qui concerne l'ensemble de la société, ne peut cependant être confectionné par les masses, mais par des spécialistes dans le droit constitutionnel, et il y a un comité technique qui élaborera toutes les propositions à ce sujet", a-t-il dit. M. Tebboune a souligné, que "la révision de la Constitution est impérative pour éviter au pays le spectre de toute crise à l'avenir, et en vue d'éclaircir les choses et de trancher sur toutes les crises et les agitations dont vit le pays". "Il était de mon devoir de rencontrer ces personnalités, de briser la glace entre les Algériens et de prêter écoute aux personnes ayant une expérience dans la gestion des affaires de l'Etat, désormais de simples citoyens", a déclaré M. Tebboune, qui a adressé, par la même occasion, ses remerciements à toutes les personnes avec lesquelles il s'est entretenu. "Les rencontres avec ces personnalités m'ont été très bénéfiques", a-t-il dit. Le président Tebboune s'est dit prêt à rencontrer l'ancien président de la République, Liamine Zéroual, "au siège de la Présidence ou au niveau de sa résidence", ajoutant que "des conditions particulières ont empêché cette rencontre". Tout en qualifiant M. Zéroual d"'Algérien intègre", M. Tebboune a fait savoir que "l'ancien Président encourage sa méthode de travail", et que "toute rencontre avec lui sera bénéfique". Le président Tebboune a annoncé, que d'"autres rencontres seront organisées mensuellement, voire chaque mois et demi, et sans obstacle aucun avec la presse, afin d'éclairer l'opinion publique et recueillir les faits du premier responsable de l'Etat". L'impôt sur les faibles revenus sera supprimé Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est revenu, mercredi lors de sa rencontre avec la presse, sur son engagement à endiguer la paupérisation galopante de larges couches de la société. Devant les patrons des médias nationaux, Tebboune a en effet affirmé que la Loi de finances complémentaire- 2020 s'attèlera à réviser le système de l'imposition fiscale, notamment l'Impôt sur le revenu global (IRG), sur les bas salaires. Rappelons que le Président s'était engagé lors de sa campagne électorale, à supprimer l'IRG sur les salaires inférieurs à 3 millions.