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Erdogan veut-il "impliquer" l'Algérie ?
En désaccord avec la France
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 02 - 2020

Entre la France et la Turquie, rien ne va plus! Les deux pays s'accusent de semer le chaos en Libye. Dans une déclaration, le président français Emmanuel Macron a dénoncé, mercredi dernier, l'implication militaire de la Turquie en Libye.
Entre la France et la Turquie, rien ne va plus! Les deux pays s'accusent de semer le chaos en Libye. Dans une déclaration, le président français Emmanuel Macron a dénoncé, mercredi dernier, l'implication militaire de la Turquie en Libye.
"Nous voyons ces derniers jours des navires turcs accompagner des mercenaires syriens arrivant sur le sol libyen, en contravention explicite avec l'engagement pris lors de la conférence de Berlin", a-t-il accusé. Après une première riposte hier via le porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, brandit la carte Algérie. Dans un discours prononcé hier,
Erdogan a affirmé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lui a révélé, lors de sa récente visite, que la France coloniale avait tué 5 millions d'Algériens en 130 ans. Le Président turc dit avoir demandé à ce que des documents relatifs aux crimes du colonialisme français en Algérie, luisoient remis par la partiealgérienne.Cette déclaration d'Erdogan est loin d'être anodine, puisqu'elle intervient au moment où les tensions montent entre son pays et la France au sujet de la Libye. Cherche-t-il à impliquerl'Algérie dans sa guéguerre avec la France ?
L'Algérie, disponible à rapprocher les positions des parties belligérantes libyennes
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a réitéré avant hier jeudi à Brazzavile (République du Congo), la "disponibilité" de l'Algérie à rapprocher les positions des parties belligérantes en Libye, et abriter toute réunion inter-libyenne visant "à contribuer à trouver une solution à la crise et jeter les bases d'un nouvel Etat stable". "L'Algérie, qui se tient à équidistance entre les deux parties libyennes, fait preuve d'un maximum de neutralité, tout en appuyant la légitimité des instituions reconnues internationalement".
"Elle réitère, aujourd'hui, sa disposition à rapprocher les positions des parties belligérantes et abriter toutes les réunions entre les frères Libyens, pour contribuer à trouver une solution à la crise et jeter les bases d'un nouvel Etat stable", a déclaré M. Djerad à l'ouverture des travaux du 8e sommet du Comité de haut niveau de l'Union africaine (UA), sur la Libye. M. Djerad, qui représente le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux travaux de ce sommet, a indiqué que cette rencontre, "consacrée à l'examen d'une crise qui touche un pays voisin avec lequel existe des liens très forts et ancestraux, à savoir la Libye, pour laquelle nous veillons à ce que se restaure sa paix et se rétablisse sa stabilité, et pour pouvoir jouer le rôle qui est le sien sur la scène arabe, africaine et internationale". Qualifiant la situation en Libye de "fort complexe", il a relevé que ce Sommet africain de haut niveau se tient dans le cadre des efforts régionaux et internationaux, visant à sortir la Libye de l'ornière où elle se trouve depuis quelques années.
"L'Algérie tient à sa position ferme visant à trouver une solution à la crise en Libye, à travers une solution politique et pacifique, fondée sur le dialogue entre les Libyens seuls, en dépit de leurs divergences et de leurs positions politiques, pour définir leur avenir et rejeter toute intervention étrangère en Libye", a-t-il ajouté. Le Premier ministre a rappelé, que ces positions ont été confirmées lors de la réunion de consultation des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye, tenue à Alger le 23 janvier dernier, sur la Libye. "Cette démarche a été confirmée aussi par le président Tebboune, lors de la Conférence internationale sur la Libye, tenue le 19 janvier dernier à Berlin (Allemagne), qui a mis en avant une feuille de route portant sur la nécessité d'un cessez-le-feu entre les deux parties belligérantes, d'imposer un embargo sur les armes et de la reprise du processus pacifique sous l'égide des Nations-unies, loin de toute ingérence étrangère", a-t-il encore rappelé. Il a, à cette occasion, exhorté le Comité de haut niveau de l'UA sur la Libye, à agir afin de trouver une solution à la crise et la nécessité pour l'UA
de jouer un rôle essentiel dans le règlement de ce conflit. "Il n'est pas logique de marginaliser l'Afrique dans une question qui touche un Etat membre de l'UA et qui connait une guerre fratricide", a-t-il dit, ajoutant que cette situation "fort préoccupante", pourra avoir des incidences dans les pay voisins.Le Premier ministre a affirmé, que "l'Algérie ne ménagera aucun effort pour appuyer les efforts du Comité de haut niveau, aux cotés des Nations-unies, pour accompagner les parties libyennes à trouver des solutions consensuelles qui permettent de réinstaurer la paix et la stabilité, de manière pérenne dans ce pays frère". "Nulle doute que la solution politique, fondée sur le dialogue entre toutes lescomposantes de la société libyenne, est la seule voie àmême de permettre de sortir de la crise et de préserver la souveraineté de la Libye, son intégrité territoriale et l'intégrité de son peuple", a conclu M. Djerad. Les travaux du 8e sommet du Comité de haut niveau de l'UA sur la Libye se oursuivent à huis-clos.
"Nous voyons ces derniers jours des navires turcs accompagner des mercenaires syriens arrivant sur le sol libyen, en contravention explicite avec l'engagement pris lors de la conférence de Berlin", a-t-il accusé. Après une première riposte hier via le porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, brandit la carte Algérie. Dans un discours prononcé hier,
Erdogan a affirmé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lui a révélé, lors de sa récente visite, que la France coloniale avait tué 5 millions d'Algériens en 130 ans. Le Président turc dit avoir demandé à ce que des documents relatifs aux crimes du colonialisme français en Algérie, luisoient remis par la partiealgérienne.Cette déclaration d'Erdogan est loin d'être anodine, puisqu'elle intervient au moment où les tensions montent entre son pays et la France au sujet de la Libye. Cherche-t-il à impliquerl'Algérie dans sa guéguerre avec la France ?
L'Algérie, disponible à rapprocher les positions des parties belligérantes libyennes
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a réitéré avant hier jeudi à Brazzavile (République du Congo), la "disponibilité" de l'Algérie à rapprocher les positions des parties belligérantes en Libye, et abriter toute réunion inter-libyenne visant "à contribuer à trouver une solution à la crise et jeter les bases d'un nouvel Etat stable". "L'Algérie, qui se tient à équidistance entre les deux parties libyennes, fait preuve d'un maximum de neutralité, tout en appuyant la légitimité des instituions reconnues internationalement".
"Elle réitère, aujourd'hui, sa disposition à rapprocher les positions des parties belligérantes et abriter toutes les réunions entre les frères Libyens, pour contribuer à trouver une solution à la crise et jeter les bases d'un nouvel Etat stable", a déclaré M. Djerad à l'ouverture des travaux du 8e sommet du Comité de haut niveau de l'Union africaine (UA), sur la Libye. M. Djerad, qui représente le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux travaux de ce sommet, a indiqué que cette rencontre, "consacrée à l'examen d'une crise qui touche un pays voisin avec lequel existe des liens très forts et ancestraux, à savoir la Libye, pour laquelle nous veillons à ce que se restaure sa paix et se rétablisse sa stabilité, et pour pouvoir jouer le rôle qui est le sien sur la scène arabe, africaine et internationale". Qualifiant la situation en Libye de "fort complexe", il a relevé que ce Sommet africain de haut niveau se tient dans le cadre des efforts régionaux et internationaux, visant à sortir la Libye de l'ornière où elle se trouve depuis quelques années.
"L'Algérie tient à sa position ferme visant à trouver une solution à la crise en Libye, à travers une solution politique et pacifique, fondée sur le dialogue entre les Libyens seuls, en dépit de leurs divergences et de leurs positions politiques, pour définir leur avenir et rejeter toute intervention étrangère en Libye", a-t-il ajouté. Le Premier ministre a rappelé, que ces positions ont été confirmées lors de la réunion de consultation des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye, tenue à Alger le 23 janvier dernier, sur la Libye. "Cette démarche a été confirmée aussi par le président Tebboune, lors de la Conférence internationale sur la Libye, tenue le 19 janvier dernier à Berlin (Allemagne), qui a mis en avant une feuille de route portant sur la nécessité d'un cessez-le-feu entre les deux parties belligérantes, d'imposer un embargo sur les armes et de la reprise du processus pacifique sous l'égide des Nations-unies, loin de toute ingérence étrangère", a-t-il encore rappelé. Il a, à cette occasion, exhorté le Comité de haut niveau de l'UA sur la Libye, à agir afin de trouver une solution à la crise et la nécessité pour l'UA
de jouer un rôle essentiel dans le règlement de ce conflit. "Il n'est pas logique de marginaliser l'Afrique dans une question qui touche un Etat membre de l'UA et qui connait une guerre fratricide", a-t-il dit, ajoutant que cette situation "fort préoccupante", pourra avoir des incidences dans les pay voisins.Le Premier ministre a affirmé, que "l'Algérie ne ménagera aucun effort pour appuyer les efforts du Comité de haut niveau, aux cotés des Nations-unies, pour accompagner les parties libyennes à trouver des solutions consensuelles qui permettent de réinstaurer la paix et la stabilité, de manière pérenne dans ce pays frère". "Nulle doute que la solution politique, fondée sur le dialogue entre toutes lescomposantes de la société libyenne, est la seule voie àmême de permettre de sortir de la crise et de préserver la souveraineté de la Libye, son intégrité territoriale et l'intégrité de son peuple", a conclu M. Djerad. Les travaux du 8e sommet du Comité de haut niveau de l'UA sur la Libye se oursuivent à huis-clos.


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