Les médias espagnols ont fait état, hier, d'une polémique autour de la délimitation de la zone économique exclusive établie par l'Algérie au large de ses côtes, qui empiéterait sur une partie des eaux du parc national de l'île de Cabrera, dans les Baléares. Les médias espagnols ont fait état, hier, d'une polémique autour de la délimitation de la zone économique exclusive établie par l'Algérie au large de ses côtes, qui empiéterait sur une partie des eaux du parc national de l'île de Cabrera, dans les Baléares. L'Algérie a envahi l'île de Cabrera. "Plus précisément, une partie des eaux de son parc national, après avoir décidé unilatéralement d'étendre sa souveraineté maritime", affirme de go le journal El Mundo, précisant que "bien que la décision du pays africain soit intervenue par décret en avril 2018, le gouvernement baléare de la socialiste Francina Armengol vient seulement de le réaliser" que maintenant. "L'Algérie s'est attribuée unilatéralement les eaux de l'île de Cabrera (îles Baléares)", rapporte quant à lui le journal El Periodico, ajoutant qu'il "l'a fait en avril 2018 mais jusqu'à présent, le gouvernement des Baléares ne l'avait pas détecté. Le pays d'Afrique du Nord a étendu ses eaux territoriales pour occuper le parc national de Cabrera au minimum, au sud de Majorque". L'affaire a été discutée ce mardi au parlement régional des Baléares, où des députés et sénateurs régionaux espagnols s'inquiètent des éventuels "menaces" sur l'environnement, liés notamment aux risques causés par l'activité de prospection d'hydrocarbures à laquelle pourrait s'adonner l'Algérie dans sa ZEE. Les deux journaux espagnols font ici référence au décret présidentiel signé en avril 2018 instituant une zone économique exclusive (ZEE) au large des côtes algériennes. Cette ZEE permet à l'Algérie d'exercer ses droitssouverains et sa juridiction, conformément aux dispositions de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, notamment sa partieV. Les limites extérieures de la ZEE algérienne, calculées à partir des lignes de base définies par le décret d'août 1984, sont précisées par les coordonnées exprimées dans le Système géodésique mondial (WGS 84), précisait le décret. D'après le droit de la mer, une ZEE est un espace maritime sur lequel un Etat côtier exerce des droits souverains en matière d'exploration et d'usage des ressources. Elle s'étend à partir de la ligne de base de l'Etat jusqu'à 200 miles marins (environ 370 km) de ses côtes au maximum. Au-delà, il s'agit deseaux internationales. Toutefois, les limites extérieures de la ZEE peuvent, le cas échéant, être modifiées dans le cadre d'accords bilatéraux avec les Etats dont les côtes sont adjacentes ou qui font faceaux côtes algériennes, conformément aux dispositions de l'article 74 de la Convention desNations unies sur le droit de la mer de 1982. L'Algérie a envahi l'île de Cabrera. "Plus précisément, une partie des eaux de son parc national, après avoir décidé unilatéralement d'étendre sa souveraineté maritime", affirme de go le journal El Mundo, précisant que "bien que la décision du pays africain soit intervenue par décret en avril 2018, le gouvernement baléare de la socialiste Francina Armengol vient seulement de le réaliser" que maintenant. "L'Algérie s'est attribuée unilatéralement les eaux de l'île de Cabrera (îles Baléares)", rapporte quant à lui le journal El Periodico, ajoutant qu'il "l'a fait en avril 2018 mais jusqu'à présent, le gouvernement des Baléares ne l'avait pas détecté. Le pays d'Afrique du Nord a étendu ses eaux territoriales pour occuper le parc national de Cabrera au minimum, au sud de Majorque". L'affaire a été discutée ce mardi au parlement régional des Baléares, où des députés et sénateurs régionaux espagnols s'inquiètent des éventuels "menaces" sur l'environnement, liés notamment aux risques causés par l'activité de prospection d'hydrocarbures à laquelle pourrait s'adonner l'Algérie dans sa ZEE. Les deux journaux espagnols font ici référence au décret présidentiel signé en avril 2018 instituant une zone économique exclusive (ZEE) au large des côtes algériennes. Cette ZEE permet à l'Algérie d'exercer ses droitssouverains et sa juridiction, conformément aux dispositions de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, notamment sa partieV. Les limites extérieures de la ZEE algérienne, calculées à partir des lignes de base définies par le décret d'août 1984, sont précisées par les coordonnées exprimées dans le Système géodésique mondial (WGS 84), précisait le décret. D'après le droit de la mer, une ZEE est un espace maritime sur lequel un Etat côtier exerce des droits souverains en matière d'exploration et d'usage des ressources. Elle s'étend à partir de la ligne de base de l'Etat jusqu'à 200 miles marins (environ 370 km) de ses côtes au maximum. Au-delà, il s'agit deseaux internationales. Toutefois, les limites extérieures de la ZEE peuvent, le cas échéant, être modifiées dans le cadre d'accords bilatéraux avec les Etats dont les côtes sont adjacentes ou qui font faceaux côtes algériennes, conformément aux dispositions de l'article 74 de la Convention desNations unies sur le droit de la mer de 1982.