La recherche continue à travers le monde, afin de trouver un traitement contre le coronavirus Covid-19, alors que 473.000 cas ont été officiellement recensés dans 175 pays et territoires, ayant causé la mort de plus de 21.000 personnes au jeudi 26 mars. La recherche continue à travers le monde, afin de trouver un traitement contre le coronavirus Covid-19, alors que 473.000 cas ont été officiellement recensés dans 175 pays et territoires, ayant causé la mort de plus de 21.000 personnes au jeudi 26 mars. Le New York Blood Center a annoncé ce mercredi, qu'il deviendra la première banque de sang à collecter des dons sanguins d'individus guéris de la COVID-19, afin de traiter des patients atteints du coronavirus qui sont dans un état grave ou critique, rapporte le média canadien TVA Nouvelles. Les médecins traitants pourront prélever les anticorps des dons sanguins de personnes anciennement contaminées par le coronavirus, pour les injecter aux malades. Ce faisant, le système immunitaire du patient touché pourrait momentanément s'équiper pour combattre le coronavirus, et ainsi augmenter son potentiel de guérison. Une centaine d'études cliniques en cours Parmi la centaine d'études cliniques en cours, la majorité repose sur des antiviraux, seuls ou combinés : lopinavir, ritonavir, darunavir (utilisés pour traiter les infections au VIH, un virus à ARN comme le Sars-CoV-2), remdesivir (testé contre Ebola) ou encore favipiravir ou umifénovir (grippe et autres virus), rapporte ce jeudi Franceinfo, qui précise que les résultats sont encore mitigés. Les chercheurs du laboratoire VirPath de Lyon, quant à eux, ont évalué différentes molécules disponibles dans leur catalogue afin d'identifier des candidates possibles contre le nouveau virus. Le laboratoire pense notamment, avoir identifié une molécule qui pourrait permettre de "potentialiser les antiviraux classiques", comme le remdesivir, mais s'interdit pour l'heure de citer son nom, afin de "ne pas donner de faux espoirs". Deux grandes études cliniques ont en outre été lancées par l'OMS (Solidarity), et par le Consortium européen Reacting (Discovery). Dans les deux cas, cinq groupes seront testés, avec notamment du remdesivir, du lopinavir/ritonavir et del'hydroxychloroquine. La méthodologie de l'essai clinique permettra probablement "de dire en deux ou trois semaines, si un des traitements testés est bénéfique ou non", indique Manuel Rosa-Calatrava, codirecteur du laboratoire VirPath. Aux Etats-Unis, plus précisément dans le Maryland, la société multinationale biopharmaceutique Emergent BioSolutions développe des vaccins et des thérapies par anticorps pour les maladies infectieuses, les surdoses d'opioïdes et fournit des dispositifs médicaux à des fins de biodéfense, rapporte Voice of America. Précurseur en France dans sa recommandation d'utiliser la chloroquine pour traiter les patients atteints par le coronavirus, le professeur Didier Raoult, directeur de l'IHU Méditerranée Infection à Marseille, a plaidé ce mardi, pour un traitement à la chloroquine des patients atteints par des formes modérées du coronavirus, et non pas attendre que la situation s'aggrave au point que le patient soit sur le point de rentrer en réanimation. "Sur le plan thérapeutique, ce que l'on est en train de voir c'est que les malades, au moment où ils ont une insuffisance respiratoire et rentrent en réanimation, en réalité ils n'ont presque plus de virus. C'est trop tard pour traiter les gens pour des antiviraux", a expliqué le Pr. Raoult, spécialistereconnu des maladies infectieuses, dans une vidéo diffusée sur Youtube. Un constat similaire a été partagé par le Pr Florence Ader, infectiologue à l'hôpital de la Croix-Rousse au CHU de Lyon, l'un des pilotes du projet d'essai clinique européen Discovery, au sujet du traitement par antiviraux. Un traitement a ainsi été administré rapidement aux patients atteints du coronavirus, "car le délai de mise sous traitement semble être un facteur important dans cette maladie", affirme le Pr Ader, citée par Ouest France. "Si on veut espérer un effet antiviral d'une molécule, il faut la donner très tôt", abonde le Pr Bruno Lina, professeur de virologie au CHU de Lyon, cité par la même source. Les femmes et le groupe sanguin O résistent mieux Par ailleurs, la multiplication des études et des analyses statistiques a donné des pistes intéressantes, pour comprendre les mécanismes de défense du corps humain face au coronavirus, rapporte Franceinfo. Les dernières données sur le Covid-19 en Italie, confirment que les femmes sont ainsi moins touchées par la maladie que les hommes, faisant écho à des études faites en Chine, qui avaient avancé aussi cette hypothèse. 60% des malades du Covid-19, testés en Italie, sont des hommes et le chiffre grimpe même à 70% pour ceux qui succombent à la maladie. Une statistique déjà constaté en Chine. Alors que l'hygiène de vie peut expliquer ce décalage, des facteurs génétiques portés par le chromosome X, que les femmes ont en double et qui aurait une meilleure réponse immunitaire au virus, joueraient également un rôle. Les oestrogènes féminins sont aussi clairement plus protecteurs, mais cette protection diminue avec l'âge et labaisse naturelle des hormones. Etre de groupe sanguin de type O semble aussi un atout, face au coronavirus. Une pré-étude chinoise, menée sur 1.800 patients dans trois hôpitaux de Wuhan et de Shenzen, montre en effet, que les poumons du groupe sanguin O ont mieux résisté aux attaques de la maladie. Les groupes O éviteraient même le virus, quand il est porté par des personnes degroupe A ou B. Ces constats inspirent aujourd'hui, des solutions face à l'épidémie, tels que séparer soignants et patients de même groupe sanguin, pour réduire les contaminations à l'hôpital, mais aussi en administrant aux malades des anticorps produits, grâce ces facteurs biologiques. Le New York Blood Center a annoncé ce mercredi, qu'il deviendra la première banque de sang à collecter des dons sanguins d'individus guéris de la COVID-19, afin de traiter des patients atteints du coronavirus qui sont dans un état grave ou critique, rapporte le média canadien TVA Nouvelles. Les médecins traitants pourront prélever les anticorps des dons sanguins de personnes anciennement contaminées par le coronavirus, pour les injecter aux malades. Ce faisant, le système immunitaire du patient touché pourrait momentanément s'équiper pour combattre le coronavirus, et ainsi augmenter son potentiel de guérison. Une centaine d'études cliniques en cours Parmi la centaine d'études cliniques en cours, la majorité repose sur des antiviraux, seuls ou combinés : lopinavir, ritonavir, darunavir (utilisés pour traiter les infections au VIH, un virus à ARN comme le Sars-CoV-2), remdesivir (testé contre Ebola) ou encore favipiravir ou umifénovir (grippe et autres virus), rapporte ce jeudi Franceinfo, qui précise que les résultats sont encore mitigés. Les chercheurs du laboratoire VirPath de Lyon, quant à eux, ont évalué différentes molécules disponibles dans leur catalogue afin d'identifier des candidates possibles contre le nouveau virus. Le laboratoire pense notamment, avoir identifié une molécule qui pourrait permettre de "potentialiser les antiviraux classiques", comme le remdesivir, mais s'interdit pour l'heure de citer son nom, afin de "ne pas donner de faux espoirs". Deux grandes études cliniques ont en outre été lancées par l'OMS (Solidarity), et par le Consortium européen Reacting (Discovery). Dans les deux cas, cinq groupes seront testés, avec notamment du remdesivir, du lopinavir/ritonavir et del'hydroxychloroquine. La méthodologie de l'essai clinique permettra probablement "de dire en deux ou trois semaines, si un des traitements testés est bénéfique ou non", indique Manuel Rosa-Calatrava, codirecteur du laboratoire VirPath. Aux Etats-Unis, plus précisément dans le Maryland, la société multinationale biopharmaceutique Emergent BioSolutions développe des vaccins et des thérapies par anticorps pour les maladies infectieuses, les surdoses d'opioïdes et fournit des dispositifs médicaux à des fins de biodéfense, rapporte Voice of America. Précurseur en France dans sa recommandation d'utiliser la chloroquine pour traiter les patients atteints par le coronavirus, le professeur Didier Raoult, directeur de l'IHU Méditerranée Infection à Marseille, a plaidé ce mardi, pour un traitement à la chloroquine des patients atteints par des formes modérées du coronavirus, et non pas attendre que la situation s'aggrave au point que le patient soit sur le point de rentrer en réanimation. "Sur le plan thérapeutique, ce que l'on est en train de voir c'est que les malades, au moment où ils ont une insuffisance respiratoire et rentrent en réanimation, en réalité ils n'ont presque plus de virus. C'est trop tard pour traiter les gens pour des antiviraux", a expliqué le Pr. Raoult, spécialistereconnu des maladies infectieuses, dans une vidéo diffusée sur Youtube. Un constat similaire a été partagé par le Pr Florence Ader, infectiologue à l'hôpital de la Croix-Rousse au CHU de Lyon, l'un des pilotes du projet d'essai clinique européen Discovery, au sujet du traitement par antiviraux. Un traitement a ainsi été administré rapidement aux patients atteints du coronavirus, "car le délai de mise sous traitement semble être un facteur important dans cette maladie", affirme le Pr Ader, citée par Ouest France. "Si on veut espérer un effet antiviral d'une molécule, il faut la donner très tôt", abonde le Pr Bruno Lina, professeur de virologie au CHU de Lyon, cité par la même source. Les femmes et le groupe sanguin O résistent mieux Par ailleurs, la multiplication des études et des analyses statistiques a donné des pistes intéressantes, pour comprendre les mécanismes de défense du corps humain face au coronavirus, rapporte Franceinfo. Les dernières données sur le Covid-19 en Italie, confirment que les femmes sont ainsi moins touchées par la maladie que les hommes, faisant écho à des études faites en Chine, qui avaient avancé aussi cette hypothèse. 60% des malades du Covid-19, testés en Italie, sont des hommes et le chiffre grimpe même à 70% pour ceux qui succombent à la maladie. Une statistique déjà constaté en Chine. Alors que l'hygiène de vie peut expliquer ce décalage, des facteurs génétiques portés par le chromosome X, que les femmes ont en double et qui aurait une meilleure réponse immunitaire au virus, joueraient également un rôle. Les oestrogènes féminins sont aussi clairement plus protecteurs, mais cette protection diminue avec l'âge et labaisse naturelle des hormones. Etre de groupe sanguin de type O semble aussi un atout, face au coronavirus. Une pré-étude chinoise, menée sur 1.800 patients dans trois hôpitaux de Wuhan et de Shenzen, montre en effet, que les poumons du groupe sanguin O ont mieux résisté aux attaques de la maladie. Les groupes O éviteraient même le virus, quand il est porté par des personnes degroupe A ou B. Ces constats inspirent aujourd'hui, des solutions face à l'épidémie, tels que séparer soignants et patients de même groupe sanguin, pour réduire les contaminations à l'hôpital, mais aussi en administrant aux malades des anticorps produits, grâce ces facteurs biologiques.