Les prix des principaux produits alimentaires de base, le riz et le blé notamment, montent en flèche sur les marchés internationaux dans le sillage de la propagation de la pandémie du coronavirus. Les prix des principaux produits alimentaires de base, le riz et le blé notamment, montent en flèche sur les marchés internationaux dans le sillage de la propagation de la pandémie du coronavirus. Les prix à "l'exportation du riz en provenance de Thaïlande, le deuxième plus grand expéditeur au monde, atteignent un sommet en six ans. Le contrat à terme sur le blé à Chicago, la référence mondiale, a bondi de plus de 8 % en mars,tandis que le blé dur canadien, le type de grain utilisé dans les pâtes et le couscous,est au plus haut depuis août 2017", rapporte le site spécialisé Bloomberg Tax. Pour les pays qui dépendent des importations, cela crée une charge financière supplémentaire au moment où la pandémie brise leurs économies et érode leur pouvoir d'achat. Au Nigéria, par exemple, le coût du riz sur les marchés de détail a grimpé de plus de 30 % au cours des quatre derniers jours de mars seulement, indique la même source. L'augmentation est d'une manière ou d'une autre liée à la crise du coronavirus. Le monde n'étant pas sur le point de manquer de nourriture, la hausse des prix peut être expliquée par l'inquiétude quant à la capacité des décideurs politiques à livrerles produits "au bon endroit, au bon moment et au bon prix". Autrement dit, les gens ne sont pas sûrs que la chaîne d'approvisionnement puisse fonctionner normalement alors que le monde fait face à une pandémie inédite, explique Bloomberg Tax. "aucun problème. Les gens s'inquiètent pour la chaîne d'approvisionnement", tranche Stefan Vogel, responsable de la recherche sur les produits agricoles à Rabobank International, cité par la même source. Alors que les "stocks mondiaux de céréales sont abondants depuisplusieurs années, la réponse mondiale à la pandémie déclenche des effets d'entraînement, ce qui rend plus difficile pour les denrées de base d'être acheminées là où elles sont demandées. Cela se produit au moment où les gens font des provisions importantes pour le confinement", analyse-t-on. Ajoutant à la pression, des pays comme la Russie, le Kazakhstan et le Vietnam tentent de sécuriser l'approvisionnement intérieur en restreignant les exportations. Les pays importateurs ont en revanche augmenté leurs achats pour sécuriser leurs approvisionnements, comme c'est le cas de l'Algérie, la Turquie et la Tunisie. L'Egypte et l'Arabie saoudite ont déclaré qu'elles augmenteraient aussi les réserves de céréales. Les Philippines prévoient d'acheter 300.000 tonnes de riz. Les analystes de Bloombergtax mettent en garde contre les conséquences de ces dysfonctionnements. "Le blé et le riz sont les cultures vivrières les plus consommées au monde. Les prix des cultures de base ont une longue histoire d'alimenter l'instabilité politique. Pendant les pics de 2011 et 2008, il y a eu des émeutes alimentaires dans plus de 30 pays à travers l'Afrique, l'Asie et le Moyen-Orient", rappellent- ils Les prix à "l'exportation du riz en provenance de Thaïlande, le deuxième plus grand expéditeur au monde, atteignent un sommet en six ans. Le contrat à terme sur le blé à Chicago, la référence mondiale, a bondi de plus de 8 % en mars,tandis que le blé dur canadien, le type de grain utilisé dans les pâtes et le couscous,est au plus haut depuis août 2017", rapporte le site spécialisé Bloomberg Tax. Pour les pays qui dépendent des importations, cela crée une charge financière supplémentaire au moment où la pandémie brise leurs économies et érode leur pouvoir d'achat. Au Nigéria, par exemple, le coût du riz sur les marchés de détail a grimpé de plus de 30 % au cours des quatre derniers jours de mars seulement, indique la même source. L'augmentation est d'une manière ou d'une autre liée à la crise du coronavirus. Le monde n'étant pas sur le point de manquer de nourriture, la hausse des prix peut être expliquée par l'inquiétude quant à la capacité des décideurs politiques à livrerles produits "au bon endroit, au bon moment et au bon prix". Autrement dit, les gens ne sont pas sûrs que la chaîne d'approvisionnement puisse fonctionner normalement alors que le monde fait face à une pandémie inédite, explique Bloomberg Tax. "aucun problème. Les gens s'inquiètent pour la chaîne d'approvisionnement", tranche Stefan Vogel, responsable de la recherche sur les produits agricoles à Rabobank International, cité par la même source. Alors que les "stocks mondiaux de céréales sont abondants depuisplusieurs années, la réponse mondiale à la pandémie déclenche des effets d'entraînement, ce qui rend plus difficile pour les denrées de base d'être acheminées là où elles sont demandées. Cela se produit au moment où les gens font des provisions importantes pour le confinement", analyse-t-on. Ajoutant à la pression, des pays comme la Russie, le Kazakhstan et le Vietnam tentent de sécuriser l'approvisionnement intérieur en restreignant les exportations. Les pays importateurs ont en revanche augmenté leurs achats pour sécuriser leurs approvisionnements, comme c'est le cas de l'Algérie, la Turquie et la Tunisie. L'Egypte et l'Arabie saoudite ont déclaré qu'elles augmenteraient aussi les réserves de céréales. Les Philippines prévoient d'acheter 300.000 tonnes de riz. Les analystes de Bloombergtax mettent en garde contre les conséquences de ces dysfonctionnements. "Le blé et le riz sont les cultures vivrières les plus consommées au monde. Les prix des cultures de base ont une longue histoire d'alimenter l'instabilité politique. Pendant les pics de 2011 et 2008, il y a eu des émeutes alimentaires dans plus de 30 pays à travers l'Afrique, l'Asie et le Moyen-Orient", rappellent- ils