Le Président Abdelmadjid Tebboune a affirmé vendredi que l'Etat prendra en charge les industriels et les commerçants ayant enregistré des pertes en raison de la pandémie du Covid-19 ainsi que toute personne ayant perdu sa source de revenu du fait de cette pandémie. Le Président Abdelmadjid Tebboune a affirmé vendredi que l'Etat prendra en charge les industriels et les commerçants ayant enregistré des pertes en raison de la pandémie du Covid-19 ainsi que toute personne ayant perdu sa source de revenu du fait de cette pandémie. Nous "disposons de moyens d'évaluation et de contrôle. Nous prendrons en charge toute personne ayant perdu sa source de revenu, notamment les journaliers", a fait savoir le Président Tebboune lors de l'entrevue périodique accordée aux responsables des médias nationaux, selon le compte rendu de l'agence officielle. "Nous avons des statistiques qui concernent 50 % uniquement de l'économie, à savoir les chiffres du circuit passant par le réseau bancaire et les services de douanes", a-t-il dit, en regrettant en outre l'absence de statistiques précises concernant le secteur informel qui emploie un total de 1,5 million de travailleurs. Concernant les industriels et les commerçants ayant enregistré des pertes importantes du fait de la pandémie, M. Tebboune a rappelé que "le gouvernement s'attèle à l'examen d'une politique bien ficelée pour les aider", citant entre autres procédures de soutien adoptées, l'allègement des impôts. Tebboune menace de fermer à nouveau les commerces Abdelmadjid Tebboune, a fait état de la fermeture éventuelle des commerces autorisés à reprendre l'activité au début du Ramadan, s'il s'avère qu'ils sont à l'origine d'une hausse dans la propagation de la pandémie du Covid-19. "Le gouvernement a répondu favorablement aux demandes de l'Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA) dans une tentative de rattraper le retard de la vie économique", a-t-il dit, en mettant contre le non-respect des mesures anti Covid-19. "Cependant, si cela mettra en péril la vie des citoyens nous n'hésiterons pas à fermer à nouveau les commerces et reviendrons à plus de rigueur dans l'application du confinement, sachant que nous sommes arrivés presque à la fin de la pandémie", a-t-il averti. Le gouvernement avait décidé, début Ramadhan l'extension de la liste des commerces pouvant rouvrir tels que l'habillement et traditionnels néanmoins certains locaux ont enregistré une grande affluence sans respect desmesures sanitaires, une situation que le chef de l'Etat a jugé "incompréhensible". "Nous avons tenté d'établir un équilibre entre le confinement et ce qui peut être protégé de l'économie nationale. Nous avons relancé certaines activités jugées nécessaires par le gouvernement mais le problème n'est pas tant l'allègement ou la réouverture de certains magasins que le comportement des citoyens", a estimé Tebboune. Le chef de l'Etat a relevé un "lien organique" entre les autorisations octroyées pour ces activités commerciales et la hausse du nombre de cas de Covid-19 enregistrés durant les derniers jours, promettant de "palier la situation". La fermeture des magasins rouverts au début du mois de Ramadhan est devenue "une revendication populaire" après la hausse de nombre de cas de Covid-19 enregistrée récemment, a-t-il ajouté. "C'est impossible d'imaginer le nombre important des appels protestant contre la réouverture de certains magasins. Notre mission et notre engagement est de protéger le peuple. La vie du citoyen algérien est plus importante pour nous que toute autre chose", a-t-il soutenu. "Nous essayerons de faire preuve de sagesse dans nos décisions. Nous n'essayons nullement d'imiter un autre pays. Nos décisions sont basées uniquement sur ce que disent nos scientifiques", a-t-il poursuivi. Réserves de change et élimination de la surfacturation Tebboune a affirmé que la cadence deconsommation des réserves de change du sera moins rapide que les années précédentes grâce à "l'élimination" du phénomène de la surfacturation et du surcoût des projets en Algérie. Il a déclaré en réponse à une question sur les raisons de l'optimisme qu'il affiche sur la possibilité de sortir de la situation économique que traverse le pays en raison du Covid-19 et la chute des prix du pétrole, qu'il est liéà stabilité des réserves de change en Algérie. "Nous avons éliminé le phénomène de la surfacturation et avons réussi, partant, à préserver près de 30 % de nos réserves de change", a-t-il soutenu. Parmi les facteurs ayant permis de contrôler les réserves de change, Tebboune a relevé "lamaîtrise des importations, en ce sens que nous n'importons que ce dont le pays a véritablement besoin". Pour le Président Tebboune, la valeur des produits alimentaires nécessaires dont a besoin le pays s'élève à près de 9 milliards de dollars par/an, ajoutant que beaucoup de produits importés auparavant seront fabriqués localement et par conséquent, interdits d'importation. La crise pétrolière est conjoncturelle Le Président de la république a assuré, que la crise pétrolière que traversent l'Algérie et le reste des pays producteurs de pétrole est "conjoncturelle et non structurelle". "La roue de l'économie mondiale ralentie en raison de la pandémie, sera relancée prochainement", a-t-il dit, ajoutant que la roue de l'économie en Chine a connu une relance en dépit de la non-augmentation de la consommation pétrolière de ce pays et ce en raison de ses réserves importantes. Il a estimé, à ce propos, que "même si la relance de l'économie mondiale était de l'ordre de 20 % seulement, les prix du pétrole augmenteront". Certes la crise sanitaire et pétrolière a créé en Algérie "une situation difficile mais loin d'être catastrophique", a assuré le Président Tebboune. Pour le chef de l'Etat, l'Algérie pourra avoir dans deux années "une croissance économique forte pour peu que des hommes d'affaires intègres s'impliquent". Les projets de logement maintenus Le président de la République, a affirmé que les projets de logement ne vont pas s'arrêter en dépit des difficultés financières auxquelles fait face le pays, suite à la chute des cours du pétrole. Il a assuré que "les projets de logement ne s'arrêteront pas", soulignant son "engagement dans ce sens". "La question du logement est l'un des éléments les plus importants du programme du développement humain en Algérie", a-t-il dit, en affirmant que les projets seront relancés "sans aucun problème, avec la mobilisation des assiettes foncières nécessaires. Ces projets seront encore moins coûteux que l'on ne le pensait", a-t-il poursuivi. De nouvelles institutions avant la fin de l'année Au plan politique, M. Tebboune a promis de "fortes et de nouvelles" institutions de l'Etat avant la fin de l'année, annonçant qu'il entamera, en début de semaine prochaine, la distribution de la mouture de la révision de la Constitution pour débat et enrichissement. "Je crois que nous devons rattraper le temps en ce qui concerne le changement politique pour ne pas laisser de place au vide", a-t-il dit, en précisant qu'il donné des instructions pour entamer l'impression de la mouture de la révision de la Constitution et l'envoyer aux acteurs politiques, la société civile et aux médias pour débat et enrichissement et ce à partir de la semaine prochaine. La démarche vise à "éviter toute perte de temps même en cas de prolongement du confinement imposé actuellement du fait de la propagation du Covid-19", selon M. Tebboune qui a relevé "l'avancement des travaux dans le processus de révision du Code électoral dont une commission spéciale veille à son élaboration, pour que l'Algérie voit au final ses institutions plus solides d'ici la fin de l'année". Un processus que le Président s'est engagé à mener à terme. Pas d'année blanche, examen du baccalauréat maintenu Le Président de la république, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que l'examen du baccalauréat pour l'année scolaire en cours "seramaintenu et il n'y aura pas d'année blanche", ajoutant que les mesures à prendre dans ce sens restent tributaires de l'évolution de la propagation du nouveau Coronavirus. "Cette décision est tributaire, en premier lieu, de l'évolution de la situation sanitaire", a souligné le président de la République qui s'exprimait lors de son entrevue, diffusée jeudi, avec les responsables de médias nationaux, sur les mesures à prendre concernant les examens nationaux, suite à la suspension des cours dans le contexte de la propagation de la pandémie de Covid-19), réaffirmant qu'il "n'y aura pas d'année blanche". Concernant l'examen du baccalauréat, le Président Tebboune a souligné que "cet examen sera maintenu, mais en fonction des circonstances que traverse le pays, notant que "l'année scolaire prend généralement fin en juin, un délai que nous n'avons pas encore atteint". "Si les chiffres (concernant la propagation du Covid-19) venaient à baisser, nous pourrons envisager une solution. En revanche, si le scénario contraire se produira, il y aura d'autres issues à prévoir, mais pas celle de l'année blanche et les élèves concourront aux épreuves sur les cours qui leur ont été dispensés", a-t-il dit. Le président de la République a tenu à préciser qu'il n'interviendrait pas dans ces mesures, qu'il s'agisse de la définition du seuil des cours ou d'autres solutions,précisant que "cette décision reviendra aux enseignants et aux responsables du secteur". Il a, dans ce sens, mis l'accent surl'importance extrême de l'examen du baccalauréat, étant un diplôme qui donne accès à l'université, rassurant les candidats et leurs parents que les solutions envisageables seront à la portée des élèves "à qui nous ne ferons pas supporter plus qu'ils ne peuvent porter". En réponse à une question sur les mesures d'apaisement qu'envisage de prendre le gouvernement à l'avenir au profit du front social afin d'éviter les perturbations sociales, le président de la République s'est engagé à veiller au règlement des problèmes sociaux, "une mission que je m'engage à accomplir de manière rationnelle", a-t-il ajouté, saluant la prise de conscience dont fait preuve le citoyen pour revendiquer ses droits. Le Président Tebboune a évoqué les enseignants en particulier promettant qu'il oeuvrera à résoudre leurs problèmes liés aux salaires, aux statuts et autres, mais selon un calendrier à arrêter graduellement. Concernant le secteur de l'Enseignement supérieur, le président de la République a salué l'esprit d'innovation chez les jeunes, lequel a clos en pleine crise de Coronavirus, se félicitant de "la richesse des cerveaux dont dispose l'Algérie et qui lui permet de créer de la richesse à partir de rien". A ce propos, le président de la République a appelé à accorder aux universitaires davantage de liberté, à même de mettre fin leur migration à l'étranger,soulignant que l'Algérie se dirige vers "une économie du Savoir". "L'Algérie, pays fort de sa jeunesse, dispose de près de 100 centres universitaires qui forment entre 250.000 et 300.000 diplômés par an", s'est félicité M. Il a ajouté avoir instruit le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à l'effet de permettre aux étudiants universitaires de faire exploser leurs énergies en leur donnant plus de liberté, l'université n'étant "pas un distributeur de diplômes, mais plutôt la base de tout développement". Dans ce contexte, le Président Tebboune a indiqué avoir autorisé chaque université à créer bureau d'études commercial qui traite avec son environnement économique, pour faire de l'Université un facteur "d'influence direct sur l'économie". Exprimant son optimisme de pouvoir atteindre cet objectif, le président de la République a rassuré que "la situation n'est pas catastrophique", et la croissance économique tant escomptée sera concrétisée par la conjugaison des efforts avec l'université, objectif qui, a-t-il dit, requiert l'apport d'"hommes d'affaires probes". Nous "disposons de moyens d'évaluation et de contrôle. Nous prendrons en charge toute personne ayant perdu sa source de revenu, notamment les journaliers", a fait savoir le Président Tebboune lors de l'entrevue périodique accordée aux responsables des médias nationaux, selon le compte rendu de l'agence officielle. "Nous avons des statistiques qui concernent 50 % uniquement de l'économie, à savoir les chiffres du circuit passant par le réseau bancaire et les services de douanes", a-t-il dit, en regrettant en outre l'absence de statistiques précises concernant le secteur informel qui emploie un total de 1,5 million de travailleurs. Concernant les industriels et les commerçants ayant enregistré des pertes importantes du fait de la pandémie, M. Tebboune a rappelé que "le gouvernement s'attèle à l'examen d'une politique bien ficelée pour les aider", citant entre autres procédures de soutien adoptées, l'allègement des impôts. Tebboune menace de fermer à nouveau les commerces Abdelmadjid Tebboune, a fait état de la fermeture éventuelle des commerces autorisés à reprendre l'activité au début du Ramadan, s'il s'avère qu'ils sont à l'origine d'une hausse dans la propagation de la pandémie du Covid-19. "Le gouvernement a répondu favorablement aux demandes de l'Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA) dans une tentative de rattraper le retard de la vie économique", a-t-il dit, en mettant contre le non-respect des mesures anti Covid-19. "Cependant, si cela mettra en péril la vie des citoyens nous n'hésiterons pas à fermer à nouveau les commerces et reviendrons à plus de rigueur dans l'application du confinement, sachant que nous sommes arrivés presque à la fin de la pandémie", a-t-il averti. Le gouvernement avait décidé, début Ramadhan l'extension de la liste des commerces pouvant rouvrir tels que l'habillement et traditionnels néanmoins certains locaux ont enregistré une grande affluence sans respect desmesures sanitaires, une situation que le chef de l'Etat a jugé "incompréhensible". "Nous avons tenté d'établir un équilibre entre le confinement et ce qui peut être protégé de l'économie nationale. Nous avons relancé certaines activités jugées nécessaires par le gouvernement mais le problème n'est pas tant l'allègement ou la réouverture de certains magasins que le comportement des citoyens", a estimé Tebboune. Le chef de l'Etat a relevé un "lien organique" entre les autorisations octroyées pour ces activités commerciales et la hausse du nombre de cas de Covid-19 enregistrés durant les derniers jours, promettant de "palier la situation". La fermeture des magasins rouverts au début du mois de Ramadhan est devenue "une revendication populaire" après la hausse de nombre de cas de Covid-19 enregistrée récemment, a-t-il ajouté. "C'est impossible d'imaginer le nombre important des appels protestant contre la réouverture de certains magasins. Notre mission et notre engagement est de protéger le peuple. La vie du citoyen algérien est plus importante pour nous que toute autre chose", a-t-il soutenu. "Nous essayerons de faire preuve de sagesse dans nos décisions. Nous n'essayons nullement d'imiter un autre pays. Nos décisions sont basées uniquement sur ce que disent nos scientifiques", a-t-il poursuivi. Réserves de change et élimination de la surfacturation Tebboune a affirmé que la cadence deconsommation des réserves de change du sera moins rapide que les années précédentes grâce à "l'élimination" du phénomène de la surfacturation et du surcoût des projets en Algérie. Il a déclaré en réponse à une question sur les raisons de l'optimisme qu'il affiche sur la possibilité de sortir de la situation économique que traverse le pays en raison du Covid-19 et la chute des prix du pétrole, qu'il est liéà stabilité des réserves de change en Algérie. "Nous avons éliminé le phénomène de la surfacturation et avons réussi, partant, à préserver près de 30 % de nos réserves de change", a-t-il soutenu. Parmi les facteurs ayant permis de contrôler les réserves de change, Tebboune a relevé "lamaîtrise des importations, en ce sens que nous n'importons que ce dont le pays a véritablement besoin". Pour le Président Tebboune, la valeur des produits alimentaires nécessaires dont a besoin le pays s'élève à près de 9 milliards de dollars par/an, ajoutant que beaucoup de produits importés auparavant seront fabriqués localement et par conséquent, interdits d'importation. La crise pétrolière est conjoncturelle Le Président de la république a assuré, que la crise pétrolière que traversent l'Algérie et le reste des pays producteurs de pétrole est "conjoncturelle et non structurelle". "La roue de l'économie mondiale ralentie en raison de la pandémie, sera relancée prochainement", a-t-il dit, ajoutant que la roue de l'économie en Chine a connu une relance en dépit de la non-augmentation de la consommation pétrolière de ce pays et ce en raison de ses réserves importantes. Il a estimé, à ce propos, que "même si la relance de l'économie mondiale était de l'ordre de 20 % seulement, les prix du pétrole augmenteront". Certes la crise sanitaire et pétrolière a créé en Algérie "une situation difficile mais loin d'être catastrophique", a assuré le Président Tebboune. Pour le chef de l'Etat, l'Algérie pourra avoir dans deux années "une croissance économique forte pour peu que des hommes d'affaires intègres s'impliquent". Les projets de logement maintenus Le président de la République, a affirmé que les projets de logement ne vont pas s'arrêter en dépit des difficultés financières auxquelles fait face le pays, suite à la chute des cours du pétrole. Il a assuré que "les projets de logement ne s'arrêteront pas", soulignant son "engagement dans ce sens". "La question du logement est l'un des éléments les plus importants du programme du développement humain en Algérie", a-t-il dit, en affirmant que les projets seront relancés "sans aucun problème, avec la mobilisation des assiettes foncières nécessaires. Ces projets seront encore moins coûteux que l'on ne le pensait", a-t-il poursuivi. De nouvelles institutions avant la fin de l'année Au plan politique, M. Tebboune a promis de "fortes et de nouvelles" institutions de l'Etat avant la fin de l'année, annonçant qu'il entamera, en début de semaine prochaine, la distribution de la mouture de la révision de la Constitution pour débat et enrichissement. "Je crois que nous devons rattraper le temps en ce qui concerne le changement politique pour ne pas laisser de place au vide", a-t-il dit, en précisant qu'il donné des instructions pour entamer l'impression de la mouture de la révision de la Constitution et l'envoyer aux acteurs politiques, la société civile et aux médias pour débat et enrichissement et ce à partir de la semaine prochaine. La démarche vise à "éviter toute perte de temps même en cas de prolongement du confinement imposé actuellement du fait de la propagation du Covid-19", selon M. Tebboune qui a relevé "l'avancement des travaux dans le processus de révision du Code électoral dont une commission spéciale veille à son élaboration, pour que l'Algérie voit au final ses institutions plus solides d'ici la fin de l'année". Un processus que le Président s'est engagé à mener à terme. Pas d'année blanche, examen du baccalauréat maintenu Le Président de la république, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que l'examen du baccalauréat pour l'année scolaire en cours "seramaintenu et il n'y aura pas d'année blanche", ajoutant que les mesures à prendre dans ce sens restent tributaires de l'évolution de la propagation du nouveau Coronavirus. "Cette décision est tributaire, en premier lieu, de l'évolution de la situation sanitaire", a souligné le président de la République qui s'exprimait lors de son entrevue, diffusée jeudi, avec les responsables de médias nationaux, sur les mesures à prendre concernant les examens nationaux, suite à la suspension des cours dans le contexte de la propagation de la pandémie de Covid-19), réaffirmant qu'il "n'y aura pas d'année blanche". Concernant l'examen du baccalauréat, le Président Tebboune a souligné que "cet examen sera maintenu, mais en fonction des circonstances que traverse le pays, notant que "l'année scolaire prend généralement fin en juin, un délai que nous n'avons pas encore atteint". "Si les chiffres (concernant la propagation du Covid-19) venaient à baisser, nous pourrons envisager une solution. En revanche, si le scénario contraire se produira, il y aura d'autres issues à prévoir, mais pas celle de l'année blanche et les élèves concourront aux épreuves sur les cours qui leur ont été dispensés", a-t-il dit. Le président de la République a tenu à préciser qu'il n'interviendrait pas dans ces mesures, qu'il s'agisse de la définition du seuil des cours ou d'autres solutions,précisant que "cette décision reviendra aux enseignants et aux responsables du secteur". Il a, dans ce sens, mis l'accent surl'importance extrême de l'examen du baccalauréat, étant un diplôme qui donne accès à l'université, rassurant les candidats et leurs parents que les solutions envisageables seront à la portée des élèves "à qui nous ne ferons pas supporter plus qu'ils ne peuvent porter". En réponse à une question sur les mesures d'apaisement qu'envisage de prendre le gouvernement à l'avenir au profit du front social afin d'éviter les perturbations sociales, le président de la République s'est engagé à veiller au règlement des problèmes sociaux, "une mission que je m'engage à accomplir de manière rationnelle", a-t-il ajouté, saluant la prise de conscience dont fait preuve le citoyen pour revendiquer ses droits. Le Président Tebboune a évoqué les enseignants en particulier promettant qu'il oeuvrera à résoudre leurs problèmes liés aux salaires, aux statuts et autres, mais selon un calendrier à arrêter graduellement. Concernant le secteur de l'Enseignement supérieur, le président de la République a salué l'esprit d'innovation chez les jeunes, lequel a clos en pleine crise de Coronavirus, se félicitant de "la richesse des cerveaux dont dispose l'Algérie et qui lui permet de créer de la richesse à partir de rien". A ce propos, le président de la République a appelé à accorder aux universitaires davantage de liberté, à même de mettre fin leur migration à l'étranger,soulignant que l'Algérie se dirige vers "une économie du Savoir". "L'Algérie, pays fort de sa jeunesse, dispose de près de 100 centres universitaires qui forment entre 250.000 et 300.000 diplômés par an", s'est félicité M. Il a ajouté avoir instruit le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à l'effet de permettre aux étudiants universitaires de faire exploser leurs énergies en leur donnant plus de liberté, l'université n'étant "pas un distributeur de diplômes, mais plutôt la base de tout développement". Dans ce contexte, le Président Tebboune a indiqué avoir autorisé chaque université à créer bureau d'études commercial qui traite avec son environnement économique, pour faire de l'Université un facteur "d'influence direct sur l'économie". Exprimant son optimisme de pouvoir atteindre cet objectif, le président de la République a rassuré que "la situation n'est pas catastrophique", et la croissance économique tant escomptée sera concrétisée par la conjugaison des efforts avec l'université, objectif qui, a-t-il dit, requiert l'apport d'"hommes d'affaires probes".