L'Union européenne a annoncé une liste de 14 pays avec lesquels elle rouvrira les frontières, à compter du 1er juillet. L'Algérie figure sur cette liste, en compagnie notamment, de ses voisins le Maroc et la Tunisie. L'annonce de cette liste est accueillie avec beaucoup de circonspection, par le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique Covid-19. L'Union européenne a annoncé une liste de 14 pays avec lesquels elle rouvrira les frontières, à compter du 1er juillet. L'Algérie figure sur cette liste, en compagnie notamment, de ses voisins le Maroc et la Tunisie. L'annonce de cette liste est accueillie avec beaucoup de circonspection, par le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique Covid-19. Le Dr Berknai rappelle que la décision de rouvrir ou non nos frontières revient au président de la République, qu'elle soit une réouverture "globale ou partielle".Cependant, le Dr Bekkat Berkani émet un avis très réservé sur la question, en raison du risque sanitaire qui demeure intact, tant du côté sud que nord de la Méditerranée. "Il est clair que la situation épidémiologique dans notre pays n'est pas stabilisée, et ailleurs encore moins. Nous sommes face à des pays européens qui ont une zone de contamination élevée. La France, particulièrement, enregistre des clusters. N'oublions pas que les cas 'importés' l'étaient de France avec la venue d'émigrés", explique le Dr Bekkat Berkani. Selon lui, ce sont les pays européens comme la France "qui sont à risque". "La France a une situation épidémiologique qui n'est pas reluisante (de nombreux clusters, une polémique sur les traitements...). Et même si les Français ont réduit le nombre de cas en réanimation, ils restent supérieurs au nôtre. Il faudra d'abord s'assurer de notre situation épidémiologique, d'autant que nous sommes dans une tendance haussière", précise-t-il. Selon le Dr Bekkat Berkani, le classement par l'UE de l'Algérie comme pays ne présentant pas de risque élevé, s'explique par "un besoin économique certain". "D'ailleurs, le déconfinement dans des pays comme la France, l'Espagne et l'Italie, a été fait sur un profil économique. Leurs économies, qui sont productives, ont besoin de débouchés. Ils redoutent une récession. En ce qui nous concerne, comme l'a dit le président de la République, c'est la santé des Algériens qui prédomine", soutient le Dr Bekkat Berkani. Concernant les ressortissants qui attendent un hypothétique retour, le Dr Bekkat Berkani souligne : "c'est leur droit de revenir dans leur pays, mais pas dans n'importe quelles conditions. Il y a un risque de revenir au point zéro". Le Dr Berknai rappelle que la décision de rouvrir ou non nos frontières revient au président de la République, qu'elle soit une réouverture "globale ou partielle".Cependant, le Dr Bekkat Berkani émet un avis très réservé sur la question, en raison du risque sanitaire qui demeure intact, tant du côté sud que nord de la Méditerranée. "Il est clair que la situation épidémiologique dans notre pays n'est pas stabilisée, et ailleurs encore moins. Nous sommes face à des pays européens qui ont une zone de contamination élevée. La France, particulièrement, enregistre des clusters. N'oublions pas que les cas 'importés' l'étaient de France avec la venue d'émigrés", explique le Dr Bekkat Berkani. Selon lui, ce sont les pays européens comme la France "qui sont à risque". "La France a une situation épidémiologique qui n'est pas reluisante (de nombreux clusters, une polémique sur les traitements...). Et même si les Français ont réduit le nombre de cas en réanimation, ils restent supérieurs au nôtre. Il faudra d'abord s'assurer de notre situation épidémiologique, d'autant que nous sommes dans une tendance haussière", précise-t-il. Selon le Dr Bekkat Berkani, le classement par l'UE de l'Algérie comme pays ne présentant pas de risque élevé, s'explique par "un besoin économique certain". "D'ailleurs, le déconfinement dans des pays comme la France, l'Espagne et l'Italie, a été fait sur un profil économique. Leurs économies, qui sont productives, ont besoin de débouchés. Ils redoutent une récession. En ce qui nous concerne, comme l'a dit le président de la République, c'est la santé des Algériens qui prédomine", soutient le Dr Bekkat Berkani. Concernant les ressortissants qui attendent un hypothétique retour, le Dr Bekkat Berkani souligne : "c'est leur droit de revenir dans leur pays, mais pas dans n'importe quelles conditions. Il y a un risque de revenir au point zéro".