Le nouveau ministre des Finances, Aïmen Benabderrahmane, a déclaré hier, que l'Algérie ne va pas recourir l'endettement extérieur quelle que soit sa nature. Le nouveau ministre des Finances, Aïmen Benabderrahmane, a déclaré hier, que l'Algérie ne va pas recourir l'endettement extérieur quelle que soit sa nature. "C' est le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui décide et il a décidé que nous n'allons pas recourir à l'endettement extérieur, quelle que soit sa nature et nous travaillerons pour éviter cette voie qui pourrait nous entraver dans notre démarche de développement et dans l'indépendance de nos décisions économiques et financières", a déclaré à la presse le ministre des Finances en marge d'une Journée d'études portant sur "la mise en oeuvre de la réforme budgétaire", avec la participation des secrétaires généraux des différents ministres accompagnés de leurs responsables financiers. Interrogé sur comment financer le déficit budgétaire, Aïmen Benabderrahmane a affirmé, que le gouvernement "possède des marges que nous allons exploiter sans lésiner sur aucun moyen pour parvenir au financement de ce déficit et faire face aux besoins budgétaires de l'Etat", a-t-il dit, en faisant état d'une rencontre dans une quinzaine de jours avec la presse pour en parler de ces marges en question. Faciliter l'investissement productif et créateur d'emplois A une question sur les investissements, le ministre des Finances a assuré que "l'investissement ne s'est pas arrêté en Algérie et ne s'arrêtera pas". "Nous allons mettre à disposition tous les outils et les mesures techniques, organisationnelles et juridiques pour faciliter l'investissement", a-t-il soutenu, en ajoutant que "tout le gouvernement travaille dans ce sens". "Qu'il soit un investissement agricole, industriel ou commercial, l'essentiel qu'il soit un investissement en Algérie, créateur de richesse et d'emplois", a expliqué Aïmen Benabderrahmane. Il a ajouté que tous les département ministériels (finances, industrie, commerce...) travaillent d'arrache-pied pour faciliter l'accès à l'investissement et surtout favoriser l'investissement "productif" et "créateur d'emplois", a-t-il insisté. Les liquidités bancaires sont "à un niveau acceptable" S'agissant des liquidité bancaires, le ministre a assuré qu'elles se trouvent à "un niveau acceptable". "On voit actuellement que les banques peuvent donner du crédit. Les comités de crédits sont fonctionnels contrairement à ce que certains disent. Il faut quand même arrêter de donner des images stéréotypées et il faut allez vers le concret. Je vous assure que la situation n'est pas aussi affreuse comme certains le font penser", a-t-il déclaré. La réforme du système financier et du système bancaire constitue une priorité Interrogé sur les réformes de son secteur, le ministre a rappelé que la réforme du système financier et du système bancaire en particulier constitue une priorité pour le président de la République. "Nous travaillons à instaurer les réformes financières", a-t-il dit. Selon lui, ces réformes concernent notamment la gouvernance des banques et leur restructuration, afin de parvenir à un système bancaire moderne, notamment via la digitalisation qui devra également concerner, a-t-il ajouté, les différentes administrations dépendant du ministère des Finances. "C' est le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui décide et il a décidé que nous n'allons pas recourir à l'endettement extérieur, quelle que soit sa nature et nous travaillerons pour éviter cette voie qui pourrait nous entraver dans notre démarche de développement et dans l'indépendance de nos décisions économiques et financières", a déclaré à la presse le ministre des Finances en marge d'une Journée d'études portant sur "la mise en oeuvre de la réforme budgétaire", avec la participation des secrétaires généraux des différents ministres accompagnés de leurs responsables financiers. Interrogé sur comment financer le déficit budgétaire, Aïmen Benabderrahmane a affirmé, que le gouvernement "possède des marges que nous allons exploiter sans lésiner sur aucun moyen pour parvenir au financement de ce déficit et faire face aux besoins budgétaires de l'Etat", a-t-il dit, en faisant état d'une rencontre dans une quinzaine de jours avec la presse pour en parler de ces marges en question. Faciliter l'investissement productif et créateur d'emplois A une question sur les investissements, le ministre des Finances a assuré que "l'investissement ne s'est pas arrêté en Algérie et ne s'arrêtera pas". "Nous allons mettre à disposition tous les outils et les mesures techniques, organisationnelles et juridiques pour faciliter l'investissement", a-t-il soutenu, en ajoutant que "tout le gouvernement travaille dans ce sens". "Qu'il soit un investissement agricole, industriel ou commercial, l'essentiel qu'il soit un investissement en Algérie, créateur de richesse et d'emplois", a expliqué Aïmen Benabderrahmane. Il a ajouté que tous les département ministériels (finances, industrie, commerce...) travaillent d'arrache-pied pour faciliter l'accès à l'investissement et surtout favoriser l'investissement "productif" et "créateur d'emplois", a-t-il insisté. Les liquidités bancaires sont "à un niveau acceptable" S'agissant des liquidité bancaires, le ministre a assuré qu'elles se trouvent à "un niveau acceptable". "On voit actuellement que les banques peuvent donner du crédit. Les comités de crédits sont fonctionnels contrairement à ce que certains disent. Il faut quand même arrêter de donner des images stéréotypées et il faut allez vers le concret. Je vous assure que la situation n'est pas aussi affreuse comme certains le font penser", a-t-il déclaré. La réforme du système financier et du système bancaire constitue une priorité Interrogé sur les réformes de son secteur, le ministre a rappelé que la réforme du système financier et du système bancaire en particulier constitue une priorité pour le président de la République. "Nous travaillons à instaurer les réformes financières", a-t-il dit. Selon lui, ces réformes concernent notamment la gouvernance des banques et leur restructuration, afin de parvenir à un système bancaire moderne, notamment via la digitalisation qui devra également concerner, a-t-il ajouté, les différentes administrations dépendant du ministère des Finances.