Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accordé, samedi, un entretien à la chaîne de télévision française, France 24, au cours duquel plusieurs questions ont été abordées notamment la crise sanitaire liée à la Covid-19, les frontières, la situation économique du pays, le mouvement populaire du 22 février, la presse, la révision de la Constitution, les relations algérofrançaises et le contexte en Libye. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accordé, samedi, un entretien à la chaîne de télévision française, France 24, au cours duquel plusieurs questions ont été abordées notamment la crise sanitaire liée à la Covid-19, les frontières, la situation économique du pays, le mouvement populaire du 22 février, la presse, la révision de la Constitution, les relations algérofrançaises et le contexte en Libye. Parlant du cinquième mandat de l'exprésident de la République, il a expliqué que l'idée avait germé en 2018, alors que lui était déjà limogé de son poste d'éphémère de Premier ministre. "Je n'ai jamais été pour la cinquième mandat, je trouvais que c'était aberrant, il (NDLR le président Bouteflika), n'avait plus l'usage de la parole". S'agissant de la non convocation de l'ancien Président, dans le cadre des affaires de corruption, alors que ses deux anciens Premier ministres ont soutenu qu'il était le donneur d'ordres, le président Tebboune rappelle que "la justice est libre". Mais dans le même temps, il ajoute que le président a donné des ordres, mais que les exécutants, c'est-à-dire les ministres, ont "profité" de la situation. A propos de la révision constitutionnelle, le président Tebboune a indiqué que le processus du débat est arrivé à son terme, avec pas moins de 2.000 propositions d'amendements du projet initial. La commission d'experts qui, précisera til, sera élargie, est entrain de rédiger le projet final qui sera soumis à référendum, lequel devrait se tenir "à la rentrée sociale, c'est à dire en septembre ou en octobre". Le président Tebboune a dit sa préférence pour "un régime semi présidentiel, avec beaucoup de prérogatives au Parlement qui aura la possibilité de mettre en place autant de commissions qu'il veut sur différentes questions". Au sujet des détenus du Hirak, le Président laisse entendre que dans le cadre de ses prérogatives, d'autres mesures d'apaisement seront prises, apportant cette précision que "la justice a sévi pour insultes et invectives". éanmoins, le chef de l'Etat affiche son optimisme en affirmant que "nous allons vers un climat politique plus apaisé". Concernant les relations algéro-françaises, le président Tebboune n'a pas tari d'éloges pour son homologue français, en disant en substance qu"" on peut aller loin, il peut apaiser la situation (...), il est sincère, honnête et propre sur le plan de la mémoire". Le président Tebboune a insisté pour un partenariat entre l'Algérie et la France, sur la base de relations apaisées, laissant même entendre une possibilité de visite d'Etat à Paris qui sera suivie de celle du président Macron à Alger. Question de calendrier, uniquement, dira t-il. Le président Tebboune a longuement évoqué les relations avec le Maroc, dans un contexte de nouvelle escalade, avec l'intention du voisin de l'Ouest de construire une base militaire à la frontière algérienne. Est-ce que l'Algérie va construire, à son tour, une base similaire ? Le président Tebboune reste évasif. Mais il a répété dans son propos, que "nous n'avons pas de problèmes avec nos frères Marocains, ni avec le roi du Maroc". Parlant du cinquième mandat de l'exprésident de la République, il a expliqué que l'idée avait germé en 2018, alors que lui était déjà limogé de son poste d'éphémère de Premier ministre. "Je n'ai jamais été pour la cinquième mandat, je trouvais que c'était aberrant, il (NDLR le président Bouteflika), n'avait plus l'usage de la parole". S'agissant de la non convocation de l'ancien Président, dans le cadre des affaires de corruption, alors que ses deux anciens Premier ministres ont soutenu qu'il était le donneur d'ordres, le président Tebboune rappelle que "la justice est libre". Mais dans le même temps, il ajoute que le président a donné des ordres, mais que les exécutants, c'est-à-dire les ministres, ont "profité" de la situation. A propos de la révision constitutionnelle, le président Tebboune a indiqué que le processus du débat est arrivé à son terme, avec pas moins de 2.000 propositions d'amendements du projet initial. La commission d'experts qui, précisera til, sera élargie, est entrain de rédiger le projet final qui sera soumis à référendum, lequel devrait se tenir "à la rentrée sociale, c'est à dire en septembre ou en octobre". Le président Tebboune a dit sa préférence pour "un régime semi présidentiel, avec beaucoup de prérogatives au Parlement qui aura la possibilité de mettre en place autant de commissions qu'il veut sur différentes questions". Au sujet des détenus du Hirak, le Président laisse entendre que dans le cadre de ses prérogatives, d'autres mesures d'apaisement seront prises, apportant cette précision que "la justice a sévi pour insultes et invectives". éanmoins, le chef de l'Etat affiche son optimisme en affirmant que "nous allons vers un climat politique plus apaisé". Concernant les relations algéro-françaises, le président Tebboune n'a pas tari d'éloges pour son homologue français, en disant en substance qu"" on peut aller loin, il peut apaiser la situation (...), il est sincère, honnête et propre sur le plan de la mémoire". Le président Tebboune a insisté pour un partenariat entre l'Algérie et la France, sur la base de relations apaisées, laissant même entendre une possibilité de visite d'Etat à Paris qui sera suivie de celle du président Macron à Alger. Question de calendrier, uniquement, dira t-il. Le président Tebboune a longuement évoqué les relations avec le Maroc, dans un contexte de nouvelle escalade, avec l'intention du voisin de l'Ouest de construire une base militaire à la frontière algérienne. Est-ce que l'Algérie va construire, à son tour, une base similaire ? Le président Tebboune reste évasif. Mais il a répété dans son propos, que "nous n'avons pas de problèmes avec nos frères Marocains, ni avec le roi du Maroc".