La Justice sévit contre les agresseurs des praticiens de la Santé, et les auteurs de vidéos filmées dans les structures hospitalières. Des peines lourdes ont été prononcées ces deux derniers jours, par les tribunaux de plusieurs wilayas à travers le pays, allant du contrôle judiciaire à de la prison ferme. La Justice sévit contre les agresseurs des praticiens de la Santé, et les auteurs de vidéos filmées dans les structures hospitalières. Des peines lourdes ont été prononcées ces deux derniers jours, par les tribunaux de plusieurs wilayas à travers le pays, allant du contrôle judiciaire à de la prison ferme. AConstantine, une personne accusée d'agression sur un médecin du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Ben Badis a été condamnée jeudi 16 juillet 2020 à 3 ans de prison par le tribunal de Ziadia. L'inculpé, proche d'un malade atteint de la Covid-19, est accusée d' "agression d'un médecin en exercice" et "coups et blessures volontaires", pour avoir fracturé le nez d'un médecin avec un coup de poing. A M'Sila, l'auteur d'une vidéo lmée à l'hôpital de Sidi Aissa, diusée sur les réseaux sociaux, et un de ses complices ont été placés en détention provisoire tandis qu'un troisième complice e a été placée sous contrôle judiciaire. Agés de 24 à 54 ans, ils sont poursuivis pour "intrusion dans l'établissement public hospitalier" Kouissi Belaiche de la commune de Sidi Aissa, "publication de fausses informations sur le réseau social Facebook", "outrage à corps constitué" et "d'atteinte au respect dû aux morts", ont annoncé les services de sûreté de la wilaya. La vidéo, relayée sur les réseaux sociaux, montre le cadavre d'une personne à même le sol. Son auteur accusait le personnel médical de la structure de "négligence" à l'égard des patients atteints du coronavirus. La Sûreté nationale, dont le communiqué est relayé par l'agence ocielle, a déclaré que cette vidéo, avec 4 autres trouvées sur le téléphone portable de son auteur, "contient des informations tendancieuses susceptibles de porter atteinte à l'ordre et la sécurité publics et dont les auteurs ont volontairement mis la vie d'autrui en danger durant les période de connement portant par la même occasion atteinte à un corps de sécurité et au respect dû aux morts en profanant un cadavre". Le tribunal de Tissemsilt a prononcé une peine de 18 mois de prison ferme et une amende de 50.000 Da, contre un individu pour offense à une femme médecin généraliste, exerçant au niveau de l'Etablissement public de la wilaya. Le mis en cause est poursuivi pour "agression sur un médecin généraliste, menace de mort et cassage de l'écran d'un tableau d'achage de l'hôpital". A Bouira, les deux individus qui ont tenté d'agresser le Directeur de l'hôpital Mohamed Boudiaf, ont été placés en détention provisoire. Cinq autres personnes ont été placées sous contrôle judiciaire, rapporte encore l'APS, citant une source judiciaire. Présentés mercredi devant le juge d'instruction près le tribunal de Bouira, les mis en cause sont accusés d' "outrage à un fonctionnaire pendant l'exercice de ses fonctions", et de "délit de menace", ainsi que d' "exposition de la santé et de l'intégrité physique d'autrui au danger". "Le directeur de l'hôpital de la ville, Djamel Boutmer, a failli être agressé hier (lundi) après-midi par des personnes venues récupérer la dépouille d'un de leur proche décédé et suspecté de Covid-19. Les services hospitaliers avaient refusé de leur remettre la dépouille en l'absence des résultats du test non encore disponibles". Apparemment énervés de devoir attendre encore avant de récupérer la dépouille de leur proche, ils se sont introduits dans l'enceinte de l'hôpital puis jusqu'au bureau du directeur. Ce dernier "a sauté par la fenêtre de son bureau qui se trouve au 1er étage an d'éviter d'être agressé, se blessant légèrement le pied", a expliqué la direction de la Santé publique. A Souk Ahras, 6 personnes ont été arrêtées dans trois opérations distinctes pour agression d'une inrmière et destruction d'équipements médicaux ». Deux eux jeunes hommes, ayant agressé verbalement une inrmière en exercice de ses fonctions, ont d'abord été interpellé, dans l'hôpital de la ville. La même source a relevé que la deuxième aaire concerne trois personnes, âgées d'une vingtaine d'années, qui ont accédé au service des urgences de l'hôpital en état d'ivresse et saccagé plusieurs équipements médicaux. La troisième aaire traitée par la même sûreté urbaine concerne, un individu, âgé de 30 ans, appréhendé alors qu'il brisait la vitre de la porte d'entrée de l'unité de mise en quarantaine sanitaire des cas contaminés au Covid-19, selon la Sûreté de la ville. Des dossiers pénaux ont été établis à l'encontre des mis en cause pour "agression verbale d'un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions" pour les deux premiers accusés et "destruction délibérée des biens d'autrui" pour les inculpés dans la deuxième et troisième affaires. Ces peines ou décisions prononcées contre les agresseurs du personnel médical font suite aux instructions du ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, dans une note adressée aux procureurs généraux près les cours de Justice, "à l'effet de les sensibiliser à la gravité de ce phénomène, d'une part, et de les appeler à y faire face avec la fermeté requise par la conjoncture sanitaire que traverse le pays, d'autre part". La note, rapporte l'APS, "a porté sur des instructions de recourir d'oce à l'arrestation des individus qui commettent de tels actes" et appliquer à leur encontre, les procédures de garde à vue, en vue de les présenter devant le procureur de la République. Le ministre de la Justice a aussi instruit les Procureurs généraux de "prononcer des réquisitoires fermes, soit devant les juges d'instruction ou les juridictions compétentes et de faire appel des jugements et verdicts contraires à ces réquisitoires". Abdelmadjid Tebboune a aussi décidé d'élaborer un nouveau texte de loi pour la protection du personnel médical, paramédical et administratif, "en sus de celle consacrée par les lois de la République", a annoncé le Premier ministère, dans un communiqué. AConstantine, une personne accusée d'agression sur un médecin du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Ben Badis a été condamnée jeudi 16 juillet 2020 à 3 ans de prison par le tribunal de Ziadia. L'inculpé, proche d'un malade atteint de la Covid-19, est accusée d' "agression d'un médecin en exercice" et "coups et blessures volontaires", pour avoir fracturé le nez d'un médecin avec un coup de poing. A M'Sila, l'auteur d'une vidéo lmée à l'hôpital de Sidi Aissa, diusée sur les réseaux sociaux, et un de ses complices ont été placés en détention provisoire tandis qu'un troisième complice e a été placée sous contrôle judiciaire. Agés de 24 à 54 ans, ils sont poursuivis pour "intrusion dans l'établissement public hospitalier" Kouissi Belaiche de la commune de Sidi Aissa, "publication de fausses informations sur le réseau social Facebook", "outrage à corps constitué" et "d'atteinte au respect dû aux morts", ont annoncé les services de sûreté de la wilaya. La vidéo, relayée sur les réseaux sociaux, montre le cadavre d'une personne à même le sol. Son auteur accusait le personnel médical de la structure de "négligence" à l'égard des patients atteints du coronavirus. La Sûreté nationale, dont le communiqué est relayé par l'agence ocielle, a déclaré que cette vidéo, avec 4 autres trouvées sur le téléphone portable de son auteur, "contient des informations tendancieuses susceptibles de porter atteinte à l'ordre et la sécurité publics et dont les auteurs ont volontairement mis la vie d'autrui en danger durant les période de connement portant par la même occasion atteinte à un corps de sécurité et au respect dû aux morts en profanant un cadavre". Le tribunal de Tissemsilt a prononcé une peine de 18 mois de prison ferme et une amende de 50.000 Da, contre un individu pour offense à une femme médecin généraliste, exerçant au niveau de l'Etablissement public de la wilaya. Le mis en cause est poursuivi pour "agression sur un médecin généraliste, menace de mort et cassage de l'écran d'un tableau d'achage de l'hôpital". A Bouira, les deux individus qui ont tenté d'agresser le Directeur de l'hôpital Mohamed Boudiaf, ont été placés en détention provisoire. Cinq autres personnes ont été placées sous contrôle judiciaire, rapporte encore l'APS, citant une source judiciaire. Présentés mercredi devant le juge d'instruction près le tribunal de Bouira, les mis en cause sont accusés d' "outrage à un fonctionnaire pendant l'exercice de ses fonctions", et de "délit de menace", ainsi que d' "exposition de la santé et de l'intégrité physique d'autrui au danger". "Le directeur de l'hôpital de la ville, Djamel Boutmer, a failli être agressé hier (lundi) après-midi par des personnes venues récupérer la dépouille d'un de leur proche décédé et suspecté de Covid-19. Les services hospitaliers avaient refusé de leur remettre la dépouille en l'absence des résultats du test non encore disponibles". Apparemment énervés de devoir attendre encore avant de récupérer la dépouille de leur proche, ils se sont introduits dans l'enceinte de l'hôpital puis jusqu'au bureau du directeur. Ce dernier "a sauté par la fenêtre de son bureau qui se trouve au 1er étage an d'éviter d'être agressé, se blessant légèrement le pied", a expliqué la direction de la Santé publique. A Souk Ahras, 6 personnes ont été arrêtées dans trois opérations distinctes pour agression d'une inrmière et destruction d'équipements médicaux ». Deux eux jeunes hommes, ayant agressé verbalement une inrmière en exercice de ses fonctions, ont d'abord été interpellé, dans l'hôpital de la ville. La même source a relevé que la deuxième aaire concerne trois personnes, âgées d'une vingtaine d'années, qui ont accédé au service des urgences de l'hôpital en état d'ivresse et saccagé plusieurs équipements médicaux. La troisième aaire traitée par la même sûreté urbaine concerne, un individu, âgé de 30 ans, appréhendé alors qu'il brisait la vitre de la porte d'entrée de l'unité de mise en quarantaine sanitaire des cas contaminés au Covid-19, selon la Sûreté de la ville. Des dossiers pénaux ont été établis à l'encontre des mis en cause pour "agression verbale d'un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions" pour les deux premiers accusés et "destruction délibérée des biens d'autrui" pour les inculpés dans la deuxième et troisième affaires. Ces peines ou décisions prononcées contre les agresseurs du personnel médical font suite aux instructions du ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, dans une note adressée aux procureurs généraux près les cours de Justice, "à l'effet de les sensibiliser à la gravité de ce phénomène, d'une part, et de les appeler à y faire face avec la fermeté requise par la conjoncture sanitaire que traverse le pays, d'autre part". La note, rapporte l'APS, "a porté sur des instructions de recourir d'oce à l'arrestation des individus qui commettent de tels actes" et appliquer à leur encontre, les procédures de garde à vue, en vue de les présenter devant le procureur de la République. Le ministre de la Justice a aussi instruit les Procureurs généraux de "prononcer des réquisitoires fermes, soit devant les juges d'instruction ou les juridictions compétentes et de faire appel des jugements et verdicts contraires à ces réquisitoires". Abdelmadjid Tebboune a aussi décidé d'élaborer un nouveau texte de loi pour la protection du personnel médical, paramédical et administratif, "en sus de celle consacrée par les lois de la République", a annoncé le Premier ministère, dans un communiqué.