Le ministre de la Santé a qualifié ce mardi de "véritable test ", la réouverture graduelle des mosquées etdes plages, à partir du samedi 15 août en Algérie, sans exclure un reconfinement en cas de recrudescence des cas de coronavirus. Le ministre de la Santé a qualifié ce mardi de "véritable test ", la réouverture graduelle des mosquées etdes plages, à partir du samedi 15 août en Algérie, sans exclure un reconfinement en cas de recrudescence des cas de coronavirus. Le Pr Abderrahmane Benbouzid admet que les plages posent plus de problèmes en termes de risques que les mosquées qui, elles, sont mieux contrôlées. « Dans les mosquées, on peut contrôler. On est dans un espace fermé. Il y a des personnes bénévoles qui veillent au respect des mesures barrières. Il y a les caméras thermiques et le fidèle est tenu de ramener avec lui son propre tapis de prière, etc. Là, on peut discipliner. Dans les plages, ce sera difficile », a déclaré Pr Benbouzid qui était hier matin l'invité de la Chaine II de la Radio nationale. Selon lui, la décision d'autoriser l'accès aux plages, est venu soulager la population de la charge excessive d'un confinement qui dure depuis la mi-mars. Pr Benbouzid n'exclut pas cependant de revenir au confinement si la situation épidémique ne s'améliore pas ou, pire, flambe. Cette mission reviendra aux walis qui, en fonction du degré de discipline qu'aura à démontrer la population, prendront les décisions adéquates. « Il n'y a pas de mesures préétablies. Nous vivons uns situation exceptionnelle et les mesures seront prises en fonction de la situation », insiste Pr Benbouzid. "La situation est de tendance baissière" Le ministre se montre rassurant et qualifie la situation épidémique de stable. « La situation épidémique se stabilise mais dans un plateau élevé. Nous avons espoir que les choses vont s'améliorer. Nous avons même des indicateurs qui montrent que la situation est de tendance baissière », soutient Pr Benbouzid. Mais le ministre se garde de crier victoire. « Je continue à répéter que personne ne connait la nature de ce virus. Par conséquent, personne ne s'engage à avancer que la situation est maîtrisée. La situation peut flamber à tout moment, ce que nous ne souhaitons pas », prévient-il. Cependant, Pr Benbouzid est convaincu que ce scénario a moins de risque de se produire puisque, assure-t-il, le dispositif (anti-Covid) est bien installé, tout en se félicitant du regain de conscience chez les citoyens de plus en plus nombreux à porter le masque. Moins de saturation dans les hôpitaux- Au niveau des hôpitaux, la même assurance est affichée par le ministre. « Le dispositif au niveau des hôpitaux est nettement meilleur. Il n'y a plus de tension sur les lits. Ce sont autant d'indices qui démontrent que la situation commence à s'améliorer », se félicite-t-il. « De 11 000 personnes hospitalisées, on est actuellement à 6 000. Au 10 aout, on recensé 19 000 lits d'hospitalisations pour un taux d'occupation qui n'est que de 36 % en moyenne nationale et 33 % pour la réanimation ». Le problème de pénurie de l'oxygène après une forte demande sur ce produit a également pu être jugulé, selon le ministre, qui met en garde contre le relâchement. « Le virus est là. Et il est là depuis 5-6 mois. Nous sommes obligés de cohabiter avec lui. Cela suppose par ailleurs que le rempart qu'est la santé maintienne la même vigilance et la même mobilisation avec plus de moyens ». S'agissant du vaccin, Pr Benbouzid a indiqué que des questions subsistent encore à propos de sa durée d'immunisation et a rappelé que l'Algérie a pris ses dispositions pour l'acquisition du vaccin dès sa fabrication. Le Pr Abderrahmane Benbouzid admet que les plages posent plus de problèmes en termes de risques que les mosquées qui, elles, sont mieux contrôlées. « Dans les mosquées, on peut contrôler. On est dans un espace fermé. Il y a des personnes bénévoles qui veillent au respect des mesures barrières. Il y a les caméras thermiques et le fidèle est tenu de ramener avec lui son propre tapis de prière, etc. Là, on peut discipliner. Dans les plages, ce sera difficile », a déclaré Pr Benbouzid qui était hier matin l'invité de la Chaine II de la Radio nationale. Selon lui, la décision d'autoriser l'accès aux plages, est venu soulager la population de la charge excessive d'un confinement qui dure depuis la mi-mars. Pr Benbouzid n'exclut pas cependant de revenir au confinement si la situation épidémique ne s'améliore pas ou, pire, flambe. Cette mission reviendra aux walis qui, en fonction du degré de discipline qu'aura à démontrer la population, prendront les décisions adéquates. « Il n'y a pas de mesures préétablies. Nous vivons uns situation exceptionnelle et les mesures seront prises en fonction de la situation », insiste Pr Benbouzid. "La situation est de tendance baissière" Le ministre se montre rassurant et qualifie la situation épidémique de stable. « La situation épidémique se stabilise mais dans un plateau élevé. Nous avons espoir que les choses vont s'améliorer. Nous avons même des indicateurs qui montrent que la situation est de tendance baissière », soutient Pr Benbouzid. Mais le ministre se garde de crier victoire. « Je continue à répéter que personne ne connait la nature de ce virus. Par conséquent, personne ne s'engage à avancer que la situation est maîtrisée. La situation peut flamber à tout moment, ce que nous ne souhaitons pas », prévient-il. Cependant, Pr Benbouzid est convaincu que ce scénario a moins de risque de se produire puisque, assure-t-il, le dispositif (anti-Covid) est bien installé, tout en se félicitant du regain de conscience chez les citoyens de plus en plus nombreux à porter le masque. Moins de saturation dans les hôpitaux- Au niveau des hôpitaux, la même assurance est affichée par le ministre. « Le dispositif au niveau des hôpitaux est nettement meilleur. Il n'y a plus de tension sur les lits. Ce sont autant d'indices qui démontrent que la situation commence à s'améliorer », se félicite-t-il. « De 11 000 personnes hospitalisées, on est actuellement à 6 000. Au 10 aout, on recensé 19 000 lits d'hospitalisations pour un taux d'occupation qui n'est que de 36 % en moyenne nationale et 33 % pour la réanimation ». Le problème de pénurie de l'oxygène après une forte demande sur ce produit a également pu être jugulé, selon le ministre, qui met en garde contre le relâchement. « Le virus est là. Et il est là depuis 5-6 mois. Nous sommes obligés de cohabiter avec lui. Cela suppose par ailleurs que le rempart qu'est la santé maintienne la même vigilance et la même mobilisation avec plus de moyens ». S'agissant du vaccin, Pr Benbouzid a indiqué que des questions subsistent encore à propos de sa durée d'immunisation et a rappelé que l'Algérie a pris ses dispositions pour l'acquisition du vaccin dès sa fabrication.