Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a rappelé hier à partir de Médéa, la nécessité du port du masque afin de limiter les contaminations au Covid-19. Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a rappelé hier à partir de Médéa, la nécessité du port du masque afin de limiter les contaminations au Covid-19. Je réaffirme "sur la base de données scientifiques et de ce qui se dit ailleurs dans le monde, le déconfinement se fait avec la condition de porter le masque. N'attendons pas l'obligation du port du masque, soyons tous conscients car la situation risque d'être grave", a déclaré Benbouzid lors d'une conférence de presse avec le wali de Médéa, ce lundi. Le ministre avertit que la situation épidémique dans le monde n'est pas encore maîtrisée. "Les dernières informations ont démontré qu'en Corée du Sud et en Allemagne (deux pays qui ont déconfiné après avoir maîtrisé l'épidémie, Ndlr) et dans d'autres pays, le virus a resurgi", rappelle-t-il. "Habituons-nous à porter des masques" Le ministre de la Santé a exhorté la population à s'habituer au port du masque. "Je le dis et je le répète, nous devons développer tous un minium de conscience parce qu'il y a danger pour tous, certains pensent que le danger est ailleurs. Nous disons avec force et conviction à nos concitoyens - mettons des masques - ! Habituons-nous à porter des masques, c'est pareil que pour la ceinture de sécurité. Aujourd'hui, on n'a plus besoin de la silhouette d'un policier pour mettre la ceinture de sécurité", appuie-t-il. "Le masque est le meilleur moyen, en tout cas le seul (pour limiter la propagation de l'épidémie) en l'absence de vaccin. Même si nous avons appliqué le protocole thérapeutique (à base de chloroquine) il n'est pas d'une efficacitéabsolue et il guérit ceux qui sont atteints. Nous voulons réduire le nombre de contaminations", a insisté Benbouzid. S'agissant du déconfinement, le ministre de la Santé a déclaré que la décision relève du gouvernement tout en précisant qu'elle est liée à l'évolution de la situation épidémique. "Je proposerai le déconfinement lorsque le nombre des personnes positives au Covid-19 sera réduit à un nombre qui n'inquiète plus et aussi lorsque le nombre de décès sera proche du zéro", fait-il observer. En d'autres termes, pour Benbouzid le déconfinement se fera lorsque la situation sera durablement améliorée. "Lorsque les chiffres baisseront durablement et qu'il n'y aura plus de décès, il est clair qu'à ce moment-là je ferai un rapport au gouvernement et il y aura déconfinement sous condition", at- il affirmé. Faisant référence à la récente mesure de déconfinement mais vite abandonnée en raison du non respect des mesures sanitaires et de distanciation sociale, Abderrahmane Benbouzid n'écarte pas de nouvelles mesures en faveur des commerçants et artisans journaliers privés de ressources à cause du confinement. Nous sommes fonctionnaires et nous touchons nos salaires et certains même ont pris des congés, mais ce n'est pas simple pour les coiffeurs, les vendeurs, les maçons, les chauffeurs de taxis et tous ceux qui vivent de salaires qu'ils gagnent dans la journée", concède-t-il. Par conséquent, Abderrahmane Benbouzid responsabilise la population en soulignant qu'il appartient à celle-ci de "prendre conscience du danger, de s'autodiscipline et d'exécuter les mesures qui sont dans son intérêt Je réaffirme "sur la base de données scientifiques et de ce qui se dit ailleurs dans le monde, le déconfinement se fait avec la condition de porter le masque. N'attendons pas l'obligation du port du masque, soyons tous conscients car la situation risque d'être grave", a déclaré Benbouzid lors d'une conférence de presse avec le wali de Médéa, ce lundi. Le ministre avertit que la situation épidémique dans le monde n'est pas encore maîtrisée. "Les dernières informations ont démontré qu'en Corée du Sud et en Allemagne (deux pays qui ont déconfiné après avoir maîtrisé l'épidémie, Ndlr) et dans d'autres pays, le virus a resurgi", rappelle-t-il. "Habituons-nous à porter des masques" Le ministre de la Santé a exhorté la population à s'habituer au port du masque. "Je le dis et je le répète, nous devons développer tous un minium de conscience parce qu'il y a danger pour tous, certains pensent que le danger est ailleurs. Nous disons avec force et conviction à nos concitoyens - mettons des masques - ! Habituons-nous à porter des masques, c'est pareil que pour la ceinture de sécurité. Aujourd'hui, on n'a plus besoin de la silhouette d'un policier pour mettre la ceinture de sécurité", appuie-t-il. "Le masque est le meilleur moyen, en tout cas le seul (pour limiter la propagation de l'épidémie) en l'absence de vaccin. Même si nous avons appliqué le protocole thérapeutique (à base de chloroquine) il n'est pas d'une efficacitéabsolue et il guérit ceux qui sont atteints. Nous voulons réduire le nombre de contaminations", a insisté Benbouzid. S'agissant du déconfinement, le ministre de la Santé a déclaré que la décision relève du gouvernement tout en précisant qu'elle est liée à l'évolution de la situation épidémique. "Je proposerai le déconfinement lorsque le nombre des personnes positives au Covid-19 sera réduit à un nombre qui n'inquiète plus et aussi lorsque le nombre de décès sera proche du zéro", fait-il observer. En d'autres termes, pour Benbouzid le déconfinement se fera lorsque la situation sera durablement améliorée. "Lorsque les chiffres baisseront durablement et qu'il n'y aura plus de décès, il est clair qu'à ce moment-là je ferai un rapport au gouvernement et il y aura déconfinement sous condition", at- il affirmé. Faisant référence à la récente mesure de déconfinement mais vite abandonnée en raison du non respect des mesures sanitaires et de distanciation sociale, Abderrahmane Benbouzid n'écarte pas de nouvelles mesures en faveur des commerçants et artisans journaliers privés de ressources à cause du confinement. Nous sommes fonctionnaires et nous touchons nos salaires et certains même ont pris des congés, mais ce n'est pas simple pour les coiffeurs, les vendeurs, les maçons, les chauffeurs de taxis et tous ceux qui vivent de salaires qu'ils gagnent dans la journée", concède-t-il. Par conséquent, Abderrahmane Benbouzid responsabilise la population en soulignant qu'il appartient à celle-ci de "prendre conscience du danger, de s'autodiscipline et d'exécuter les mesures qui sont dans son intérêt