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Le gouvernement décide de revoir le mode de gouvernance
Compagnie aérienne air Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 10 - 2020

Le Conseil des ministres s'est penché dimanche sur le cas d'Air Algérie dont la situation financière, aggravée par la crise sanitaire, constitue une véritable bombe à retardement. Ainsi, il a été décidé "la révision du mode de gestion de la compagnie de manière à la rendre compétitive à l'international", un objectif qui relève du défi, tant cette entreprise est confortablement installée depuis des décennies dans une routine de déficit financier chronique qui rend aujourd'hui difficile, voire impossible, la mise en oeuvre des normes de gestion rationnelle.
Le Conseil des ministres s'est penché dimanche sur le cas d'Air Algérie dont la situation financière, aggravée par la crise sanitaire, constitue une véritable bombe à retardement. Ainsi, il a été décidé "la révision du mode de gestion de la compagnie de manière à la rendre compétitive à l'international", un objectif qui relève du défi, tant cette entreprise est confortablement installée depuis des décennies dans une routine de déficit financier chronique qui rend aujourd'hui difficile, voire impossible, la mise en oeuvre des normes de gestion rationnelle.
Le défi de la compétitivité, que veut mettre en place le gouvernement, vient probablement du fait que l'état n'a plus les moyens d'injecter de l'argent frais pour maintenir à flot une compagnie juste par simple volontarisme politique, dés lors qu'il s'agit d'un symbole de souveraineté nationale.Le changement de mode de gestion, aujourd'hui inévitable, passe par la nécessité de dégraisser le mammouth, soit tailler à mort dans un personnel pléthorique de plus de 9.000 salariés, tous services confondus qu'il faudrait amputer de deux tiers, de l'avis des experts. Avec sensiblement la même flotte qu'Air Algérie, la RAM fonctionne avec deux fois moins de personnels, impératifs de rentabilité et de compétitivité obligent et représente aujourd'hui un pavillon international de référence. Dans le cadre de ce nouveau mode de gestion qu'il entend engager, le gouvernement donne le ton en réduisant le nombre des agences commerciales à l'étranger qui est juste un non sens en termes de gestion à l'ère du "e-ticket".
La presse a déjà fait état, il y a quelques jours, de la fermeture d'un grand nombre d'agence qui sont, comme chacun le sait, des planques pour les enfants de la nomenklatura rétribués en devises sonnantes et trébuchantes. Par ailleurs, le Conseil des ministres a décidé la réouverture des aéroports intérieurs fermés et la création de compagnies spéciales en vue d'assurer le service de transport aérien interne pour créer une dynamique économique et absorber le chômage. Décision est également prise de créer une plateforme pour un hub aéroportuaire de l'Algérie à Tamanrasset en collaboration avec les spécialistes et experts pour accéder aux marchés africains. Enfin, il est également question d'exploiter la conjoncture économique mondiale pour l'ouverture de nouvelles lignes, notamment vers les Amériques et l'Afrique. Encore que la rentabilité de ce genre de lignes n'est pas évidente dans le contexte actuel de concurrence internationale impitoyable, une norme qui ne fait pas partie du logiciel de gouvernance d'Air Algérie.
Que le Conseil des ministres ait choisi de s'occuper du cas d'Air Algérie, maintenant que les caisses de l'état ne permettent plus de refinancer son déficit, est assurément une décision qui va dans le bon sens de l'histoire. Quand à sa mise en oeuvre, c'est une autre paire de manches, sachant que, par le passé, toutes les velléités de "restructuration", de "filialisation" ont fait chou blanc devant des résistances rentières.
Le défi de la compétitivité, que veut mettre en place le gouvernement, vient probablement du fait que l'état n'a plus les moyens d'injecter de l'argent frais pour maintenir à flot une compagnie juste par simple volontarisme politique, dés lors qu'il s'agit d'un symbole de souveraineté nationale.Le changement de mode de gestion, aujourd'hui inévitable, passe par la nécessité de dégraisser le mammouth, soit tailler à mort dans un personnel pléthorique de plus de 9.000 salariés, tous services confondus qu'il faudrait amputer de deux tiers, de l'avis des experts. Avec sensiblement la même flotte qu'Air Algérie, la RAM fonctionne avec deux fois moins de personnels, impératifs de rentabilité et de compétitivité obligent et représente aujourd'hui un pavillon international de référence. Dans le cadre de ce nouveau mode de gestion qu'il entend engager, le gouvernement donne le ton en réduisant le nombre des agences commerciales à l'étranger qui est juste un non sens en termes de gestion à l'ère du "e-ticket".
La presse a déjà fait état, il y a quelques jours, de la fermeture d'un grand nombre d'agence qui sont, comme chacun le sait, des planques pour les enfants de la nomenklatura rétribués en devises sonnantes et trébuchantes. Par ailleurs, le Conseil des ministres a décidé la réouverture des aéroports intérieurs fermés et la création de compagnies spéciales en vue d'assurer le service de transport aérien interne pour créer une dynamique économique et absorber le chômage. Décision est également prise de créer une plateforme pour un hub aéroportuaire de l'Algérie à Tamanrasset en collaboration avec les spécialistes et experts pour accéder aux marchés africains. Enfin, il est également question d'exploiter la conjoncture économique mondiale pour l'ouverture de nouvelles lignes, notamment vers les Amériques et l'Afrique. Encore que la rentabilité de ce genre de lignes n'est pas évidente dans le contexte actuel de concurrence internationale impitoyable, une norme qui ne fait pas partie du logiciel de gouvernance d'Air Algérie.
Que le Conseil des ministres ait choisi de s'occuper du cas d'Air Algérie, maintenant que les caisses de l'état ne permettent plus de refinancer son déficit, est assurément une décision qui va dans le bon sens de l'histoire. Quand à sa mise en oeuvre, c'est une autre paire de manches, sachant que, par le passé, toutes les velléités de "restructuration", de "filialisation" ont fait chou blanc devant des résistances rentières.


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