Les jours de l'Assemblée populaire nationale (APN) seraient désormais comptés. C'est ce qu'a, en tout cas, affirmé le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, dans de multiples déclarations aux médias. Les jours de l'Assemblée populaire nationale (APN) seraient désormais comptés. C'est ce qu'a, en tout cas, affirmé le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, dans de multiples déclarations aux médias. Abdelaziz Belaïd, qui s'exprimait au sortir de l'audience accordée par le président de la République, Abdelaziz Tebboune, samedi après-midi au siège de la présidence de la République, a indiqué avoir "compris que le chef de l'Etat compterait dissoudre au plus vite l'APN". Une question de jours à en croire le chef de file du Front El Moustakbal. Si cette information se confirme, ce serait une grande surprise et cette décision prendrait à contre-pied tous les observateurs et les analystes de la scène politique nationale. C'est le timing de la décision que pourrait prendre Tebboune qui expliquerait cette surprise et non le contenu en lui-même. En effet la dissolution de l'APN était actée depuis belle lurette. Le Président Tebboune n'a jamais caché son intention de dissoudre la chambre basse du Parlement. Il l'a, au contraire, soutenu à maintes reprises, dans ses déclarations. Par contre, tous les analystes s'attendaient à ce que cela se fasse après l'adoption, par les deux chambres du Parlement, de la loi organique portant régime électoral qui fait actuellement l'objet d'un grand débat. L'avant-projet de loi relatif à la loi électorale a été, pour rappel, envoyé aux partis politiques à l'effet de l'examiner et d'apporter leurs propositions pour enrichissement de ce texte juridique. Ce dernier, élaboré par la commission Laraba, est actuellement entre les mains de la présidence de la République qui va se pencher sur les propositions des partis politiques. Tous les analystes, et même les partis politiques, s'attendaient à ce que le texte de loi soit soumis à l'approbation de l'APN et du Conseil de la Nation avant qu'il ne soit promulgué. Et c'est à l'issue de cette procédure que le chef de l'Etat procéderait à la dissolution de l'APN. Si le Président dissout l'Assemblée, c'est, peut-être, dans le but d'éviter que cette Assemblée, considérée à l'unanimité comme illégitime puisque "issue de la fraude électorale" selon les propos de plusieurs partis politiques, saisisse cette opportunité de l'examen du projet de loi à l'effet de surenchérir ou de faire une campagne électorale avant la lettre. En somme, le Président Tebboune couperait ainsi l'herbe sous les pieds des partis politiques représentés dans cette Assemblée. Dans le cas où cette information se confirmerait dans les prochains jours, ce serait donc au président de la République de légiférer par ordonnance. Les dispositions de la Constitution donnent cette prérogative au chef de l'Etat. En tout cas, cette dissolution marquera la fin d'une époque à jamais enterrée par la révolution du 22 février 2019. En effet ; c'est incontestablement le "hirak" qui est à l'origine de ce remue-ménage politique ou la dissolution de l'Assemblée dominée par le FLN et le RND, les deux bras politiques de la "issaba", était une condition sine qua non pour le changement et l'avènement d'une nouvelle ère politique. Les prochaines élections législatives anticipées, qui auront probablement lieu avant le début de l'été, traceront à coup sûr une nouvelle carte politique. Abdelaziz Belaïd, qui s'exprimait au sortir de l'audience accordée par le président de la République, Abdelaziz Tebboune, samedi après-midi au siège de la présidence de la République, a indiqué avoir "compris que le chef de l'Etat compterait dissoudre au plus vite l'APN". Une question de jours à en croire le chef de file du Front El Moustakbal. Si cette information se confirme, ce serait une grande surprise et cette décision prendrait à contre-pied tous les observateurs et les analystes de la scène politique nationale. C'est le timing de la décision que pourrait prendre Tebboune qui expliquerait cette surprise et non le contenu en lui-même. En effet la dissolution de l'APN était actée depuis belle lurette. Le Président Tebboune n'a jamais caché son intention de dissoudre la chambre basse du Parlement. Il l'a, au contraire, soutenu à maintes reprises, dans ses déclarations. Par contre, tous les analystes s'attendaient à ce que cela se fasse après l'adoption, par les deux chambres du Parlement, de la loi organique portant régime électoral qui fait actuellement l'objet d'un grand débat. L'avant-projet de loi relatif à la loi électorale a été, pour rappel, envoyé aux partis politiques à l'effet de l'examiner et d'apporter leurs propositions pour enrichissement de ce texte juridique. Ce dernier, élaboré par la commission Laraba, est actuellement entre les mains de la présidence de la République qui va se pencher sur les propositions des partis politiques. Tous les analystes, et même les partis politiques, s'attendaient à ce que le texte de loi soit soumis à l'approbation de l'APN et du Conseil de la Nation avant qu'il ne soit promulgué. Et c'est à l'issue de cette procédure que le chef de l'Etat procéderait à la dissolution de l'APN. Si le Président dissout l'Assemblée, c'est, peut-être, dans le but d'éviter que cette Assemblée, considérée à l'unanimité comme illégitime puisque "issue de la fraude électorale" selon les propos de plusieurs partis politiques, saisisse cette opportunité de l'examen du projet de loi à l'effet de surenchérir ou de faire une campagne électorale avant la lettre. En somme, le Président Tebboune couperait ainsi l'herbe sous les pieds des partis politiques représentés dans cette Assemblée. Dans le cas où cette information se confirmerait dans les prochains jours, ce serait donc au président de la République de légiférer par ordonnance. Les dispositions de la Constitution donnent cette prérogative au chef de l'Etat. En tout cas, cette dissolution marquera la fin d'une époque à jamais enterrée par la révolution du 22 février 2019. En effet ; c'est incontestablement le "hirak" qui est à l'origine de ce remue-ménage politique ou la dissolution de l'Assemblée dominée par le FLN et le RND, les deux bras politiques de la "issaba", était une condition sine qua non pour le changement et l'avènement d'une nouvelle ère politique. Les prochaines élections législatives anticipées, qui auront probablement lieu avant le début de l'été, traceront à coup sûr une nouvelle carte politique.