Plusieurs dizaines de détenus sont désormais libres. Leur libération intervient suite à la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, annoncée lors de son discours à la nation prononcé jeudi dernier à l'occasion de la journée du Chahid. Plusieurs dizaines de détenus sont désormais libres. Leur libération intervient suite à la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, annoncée lors de son discours à la nation prononcé jeudi dernier à l'occasion de la journée du Chahid. Avec ce geste fort, très attendu, d'ailleurs, par l'ensemble de la classe politique et des militants des droits de l'Homme, le Président Tebboune adresse un message très fort confirmant sa volonté de conforter l'apaisement. Le "hirak béni a sauvé l'Algérie. J'ai décidé d'accorder la grâce présidentielle à une trentaine de personnes pour lesquelles une décision de justice a été rendue ainsi qu'à d'autres pour lesquelles aucun verdict n'a été prononcé. Entre 55 et 60 personnes rejoindront à partir de ce soir ou demain leur famille", a-t-il promis dans un discours télévisé à la Nation, jeudi dernier. Aussitôt dit, aussitôt fait, puisque dès le lendemain, vendredi, des dizaines de détenus ont quitté les prisons recouvrant ainsi leur liberté. Ainsi avant-hier vendredi 33 personnes ont été libérés. C'est un chiffre annoncé par le ministère de la Justice. Selon ce communiqué parmi les 33 détenus, 21 personnes ont été condamnées définitivement à des peines de prison ferme pour des actes liés à l'utilisation des réseaux sociaux ou commis lors de rassemblements, et 12 n'ayant pas écopé de peines définitives, mais impliqués dans des actes similaires ont été élargis, vendredi. Les juridictions compétentes ont procédé "à partir de la date d'aujourd'hui (vendredi NDLR) à l'élargissement des détenus n'ayant pas écopé de peines définitives, impliqués dans des actes similaires. Le nombre global de détenus élargis, des deux catégories, s'élève à l'heure de la rédaction de ce communiqué, à 33 détenus et les procédures de mise en liberté se poursuivent pour les autres", a en effet précisé le ministère de la Justice. Dès vendredi donc plusieurs détenus ont été relâchés. Parmi ceux qui ont recouvert leur liberté on peut citer deux figures connus, en l'occurrence le journaliste Khaled Drareni et l'activiste et homme politique Rachid Nekkaz. Khaled Drareni, qui purgeait une peine de deux années d'emprisonnement à la prison de Koléa, a été élargi vendredi soir. Khaled Drereni, qui était à la tête du journal électronique Casbah News était détenu depuis le 7 mars 2020. Sa détention a suscité, pour rappel, un grand élan de mobilisation des militants des droits de l'Homme et des journalistes qui considéraient que le détenu n'a rien fait d'autre qu'exercer son métier de journaliste puisque, le jour de son arrestation, il couvrait une manifestation du hirak. Plusieurs rassemblements de solidarité et une campagne internationale ont été organisées pour exiger sa libération. Avec ces libérations et celles ayant eu lieu hier samedi ou qui auront lieu ultérieurement l'Algérie est, semble-t-il, en train de tourner la page des détenus qui a fait couler beaucoup d'encre. Le gouvernement a toujours clamé qu'aucun détenu d'opinion n'est en prison alors que l'opposition et les militants des droits de l'Homme estimaient le contraire. Mais qu'à cela ne tienne avec ce geste fort d'apaisement du Président Tebboune répond ainsi favorablement aux multiples doléances de la classe politique qui n'a eu de cesse d'appeler le Président à agir dans ce sens. C'était encore le cas ces derniers jours lorsque le Président a reçu en audience une délégation du FFS qui a formulé, de vive voix, cette revendication. Ce signe de bonne foi du Président Tebboune va certainement conforter la confiance entre lui et l'opposition. Il confirme peut-être qu'une page politique est en train d'être tournée. Avec ce geste fort, très attendu, d'ailleurs, par l'ensemble de la classe politique et des militants des droits de l'Homme, le Président Tebboune adresse un message très fort confirmant sa volonté de conforter l'apaisement. Le "hirak béni a sauvé l'Algérie. J'ai décidé d'accorder la grâce présidentielle à une trentaine de personnes pour lesquelles une décision de justice a été rendue ainsi qu'à d'autres pour lesquelles aucun verdict n'a été prononcé. Entre 55 et 60 personnes rejoindront à partir de ce soir ou demain leur famille", a-t-il promis dans un discours télévisé à la Nation, jeudi dernier. Aussitôt dit, aussitôt fait, puisque dès le lendemain, vendredi, des dizaines de détenus ont quitté les prisons recouvrant ainsi leur liberté. Ainsi avant-hier vendredi 33 personnes ont été libérés. C'est un chiffre annoncé par le ministère de la Justice. Selon ce communiqué parmi les 33 détenus, 21 personnes ont été condamnées définitivement à des peines de prison ferme pour des actes liés à l'utilisation des réseaux sociaux ou commis lors de rassemblements, et 12 n'ayant pas écopé de peines définitives, mais impliqués dans des actes similaires ont été élargis, vendredi. Les juridictions compétentes ont procédé "à partir de la date d'aujourd'hui (vendredi NDLR) à l'élargissement des détenus n'ayant pas écopé de peines définitives, impliqués dans des actes similaires. Le nombre global de détenus élargis, des deux catégories, s'élève à l'heure de la rédaction de ce communiqué, à 33 détenus et les procédures de mise en liberté se poursuivent pour les autres", a en effet précisé le ministère de la Justice. Dès vendredi donc plusieurs détenus ont été relâchés. Parmi ceux qui ont recouvert leur liberté on peut citer deux figures connus, en l'occurrence le journaliste Khaled Drareni et l'activiste et homme politique Rachid Nekkaz. Khaled Drareni, qui purgeait une peine de deux années d'emprisonnement à la prison de Koléa, a été élargi vendredi soir. Khaled Drereni, qui était à la tête du journal électronique Casbah News était détenu depuis le 7 mars 2020. Sa détention a suscité, pour rappel, un grand élan de mobilisation des militants des droits de l'Homme et des journalistes qui considéraient que le détenu n'a rien fait d'autre qu'exercer son métier de journaliste puisque, le jour de son arrestation, il couvrait une manifestation du hirak. Plusieurs rassemblements de solidarité et une campagne internationale ont été organisées pour exiger sa libération. Avec ces libérations et celles ayant eu lieu hier samedi ou qui auront lieu ultérieurement l'Algérie est, semble-t-il, en train de tourner la page des détenus qui a fait couler beaucoup d'encre. Le gouvernement a toujours clamé qu'aucun détenu d'opinion n'est en prison alors que l'opposition et les militants des droits de l'Homme estimaient le contraire. Mais qu'à cela ne tienne avec ce geste fort d'apaisement du Président Tebboune répond ainsi favorablement aux multiples doléances de la classe politique qui n'a eu de cesse d'appeler le Président à agir dans ce sens. C'était encore le cas ces derniers jours lorsque le Président a reçu en audience une délégation du FFS qui a formulé, de vive voix, cette revendication. Ce signe de bonne foi du Président Tebboune va certainement conforter la confiance entre lui et l'opposition. Il confirme peut-être qu'une page politique est en train d'être tournée.