Les nouveaux dirigeants libyens seront bientôt en visite en Algérie, après un déplacement en Turquie et en Egypte, a annoncé Sabri Boukadoum, ministre des Affaires étrangères, dans une interview accordée à la chaîne France 24 (arabophone), ce lundi 22 février. Les nouveaux dirigeants libyens seront bientôt en visite en Algérie, après un déplacement en Turquie et en Egypte, a annoncé Sabri Boukadoum, ministre des Affaires étrangères, dans une interview accordée à la chaîne France 24 (arabophone), ce lundi 22 février. "Le Premier ministre désigné (Abdel Hamid Dbeibah), et le vice-président Moussa Al-Koni m'ont contacté. Il y a une visite prévue prochainement en Algérie", a-t-il annoncé. Les parties libyennes ont, selon lui, pris en compte les conseils et le plan du président Abdelmadjid Tebboune relatifs au règlement de la question de légitimité des institutions dirigeantes du pays. "Il a dès le début déclaré, qu'une élection présidentielle devait se tenir. Cette question a été tranchée lors du dialogue de Genève", a précisé Sabri Boukadoum. "La solution passe par la tenue d'élections générales en Libye" Abdelmadjid Tebboune a, lors du discours Radio télévisé du 18 février, rappelé l'attachement de l'Algérie à la tenue d'élections générales (présidentielle et législative), prévues le 24 décembre 2021. "Nous avons toujours dit que le problème est entre les Libyens. Nous ne sommes du côté d'aucune partie. La solution passe par la tenue d'élections générales en Libye. C'est la mission de la nouvelle direction du pays", a déclaré le chef de l'Etat. Le 5 février 2021 à Genève, 74 délégués, désignés par les Nations Unies dans le cadre du Forum de dialogue politique libyen, ont élu quatre personnalités pour diriger la Libye, après des années de tiraillements entre les pouvoirs de Tripoli et de Benghazi, entre le gouvernement de Faiz Al Saradj et le général Khalifa Haftar, autoproclamé chef de l'Armée. "Le rôle de l'Algérie est de contribuer à rétablir la confiance entre les Maliens" Sabri Boukadoum est revenu sur la 42e session du Comité de suivi de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger (CSA), tenue à Kidal, au nord du Mali, le jeudi 11 février 2021 "Cette réunion s'est déroulée pour la première fois en dix ans, six ans après les Accords d'Alger (2015). Nous nous sommes entendus sur une feuille de route. Chaque partie a des devoirs, le gouvernement de Bamako autant que les organisations qui ont signé l'Accord d'Alger. Nous suivons de près toutes les procédures engagées. Le rôle de l'Algérie est de contribuer à rétablir la confiance entre les maliens. Cela est important pour la sécurité du Mali et de l'Algérie", a-t-il souligné.Il a rappelé, que les villes de Kidal et de Gao ne sont pas loin des frontières algériennes, et que des Diplomates algériens ont perdu la vie à Gao (kidnappés et tués par un groupe terroriste). "Il y a une une grande opportunité pour les jeunes" Interrogé sur le Hirak, le ministre a répondu en disant que le droit de manifester est garanti en Algérie. Il a évoqué les circonstances actuelles de la pandémie de Covid-19. "Il y des mesures spéciales qui sont appliquées pas uniquement en Algérie, mais dans des pays développés se présentant comme démocratiques. Hier, une manifestation n'a pas été autorisée à Paris. Idem à New York pour des considérations sanitaires strictes. En Algérie, il y a un grand succès dans la lutte contre la pandémie. Nous devons continuer sur ce parcours de protection sanitaire des citoyens", a-t-il dit. Selon lui, il y a une occasion pour tous ceux qui veulent changer les choses en Algérie après la dernière révision de la Constitution (1er novembre 2020). "Il y a une grande opportunité pour les jeunes, surtout après la décision courageuse du président de la République, de dissoudre le Parlement, de s'exprimer, de contribuer au changement et de mener les réformes qu'ils veulent", a-t-il dit. Sabri Boukadoum a estimé, que la dissolution de la chambre basse du Parlement (APN), permettra d'engager un investissement sûr en les jeunes. "La construction de la confiance entre tous les citoyens mérite tous les investissements. Ce n'est pas une question de dépenses. Le citoyen doit décider de son avenir. Les citoyens -les jeunes surtout-, ont une occasion pour changer eux-mêmes les choses. Nous vivons tous en Algérie et nous n'avons pas de pays de substitution", a-t-il noté. Il a précisé, que le prochain gouvernement sortirait de la majorité de l'APN élue. "Il aura à appliquer son programme, quel qu'il soit, mènera des réformes dans tous les domaines", a-t-il assuré. Les jeunes peuvent, selon lui, créer des associations, des partis ou des organisations, adhérer à des ONG, pour exprimer leurs préoccupations sociales, économiques ou politiques. La libération des détenus du Hirak exprime, selon lui, une bonne volonté du président Abdelmadjid Tebboune, d'apaiser les espr ts, de changer les choses et "de faire des pas attendus par les Algériens, en vue de renforcer la cohésion entre les eux". "Le Premier ministre désigné (Abdel Hamid Dbeibah), et le vice-président Moussa Al-Koni m'ont contacté. Il y a une visite prévue prochainement en Algérie", a-t-il annoncé. Les parties libyennes ont, selon lui, pris en compte les conseils et le plan du président Abdelmadjid Tebboune relatifs au règlement de la question de légitimité des institutions dirigeantes du pays. "Il a dès le début déclaré, qu'une élection présidentielle devait se tenir. Cette question a été tranchée lors du dialogue de Genève", a précisé Sabri Boukadoum. "La solution passe par la tenue d'élections générales en Libye" Abdelmadjid Tebboune a, lors du discours Radio télévisé du 18 février, rappelé l'attachement de l'Algérie à la tenue d'élections générales (présidentielle et législative), prévues le 24 décembre 2021. "Nous avons toujours dit que le problème est entre les Libyens. Nous ne sommes du côté d'aucune partie. La solution passe par la tenue d'élections générales en Libye. C'est la mission de la nouvelle direction du pays", a déclaré le chef de l'Etat. Le 5 février 2021 à Genève, 74 délégués, désignés par les Nations Unies dans le cadre du Forum de dialogue politique libyen, ont élu quatre personnalités pour diriger la Libye, après des années de tiraillements entre les pouvoirs de Tripoli et de Benghazi, entre le gouvernement de Faiz Al Saradj et le général Khalifa Haftar, autoproclamé chef de l'Armée. "Le rôle de l'Algérie est de contribuer à rétablir la confiance entre les Maliens" Sabri Boukadoum est revenu sur la 42e session du Comité de suivi de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger (CSA), tenue à Kidal, au nord du Mali, le jeudi 11 février 2021 "Cette réunion s'est déroulée pour la première fois en dix ans, six ans après les Accords d'Alger (2015). Nous nous sommes entendus sur une feuille de route. Chaque partie a des devoirs, le gouvernement de Bamako autant que les organisations qui ont signé l'Accord d'Alger. Nous suivons de près toutes les procédures engagées. Le rôle de l'Algérie est de contribuer à rétablir la confiance entre les maliens. Cela est important pour la sécurité du Mali et de l'Algérie", a-t-il souligné.Il a rappelé, que les villes de Kidal et de Gao ne sont pas loin des frontières algériennes, et que des Diplomates algériens ont perdu la vie à Gao (kidnappés et tués par un groupe terroriste). "Il y a une une grande opportunité pour les jeunes" Interrogé sur le Hirak, le ministre a répondu en disant que le droit de manifester est garanti en Algérie. Il a évoqué les circonstances actuelles de la pandémie de Covid-19. "Il y des mesures spéciales qui sont appliquées pas uniquement en Algérie, mais dans des pays développés se présentant comme démocratiques. Hier, une manifestation n'a pas été autorisée à Paris. Idem à New York pour des considérations sanitaires strictes. En Algérie, il y a un grand succès dans la lutte contre la pandémie. Nous devons continuer sur ce parcours de protection sanitaire des citoyens", a-t-il dit. Selon lui, il y a une occasion pour tous ceux qui veulent changer les choses en Algérie après la dernière révision de la Constitution (1er novembre 2020). "Il y a une grande opportunité pour les jeunes, surtout après la décision courageuse du président de la République, de dissoudre le Parlement, de s'exprimer, de contribuer au changement et de mener les réformes qu'ils veulent", a-t-il dit. Sabri Boukadoum a estimé, que la dissolution de la chambre basse du Parlement (APN), permettra d'engager un investissement sûr en les jeunes. "La construction de la confiance entre tous les citoyens mérite tous les investissements. Ce n'est pas une question de dépenses. Le citoyen doit décider de son avenir. Les citoyens -les jeunes surtout-, ont une occasion pour changer eux-mêmes les choses. Nous vivons tous en Algérie et nous n'avons pas de pays de substitution", a-t-il noté. Il a précisé, que le prochain gouvernement sortirait de la majorité de l'APN élue. "Il aura à appliquer son programme, quel qu'il soit, mènera des réformes dans tous les domaines", a-t-il assuré. Les jeunes peuvent, selon lui, créer des associations, des partis ou des organisations, adhérer à des ONG, pour exprimer leurs préoccupations sociales, économiques ou politiques. La libération des détenus du Hirak exprime, selon lui, une bonne volonté du président Abdelmadjid Tebboune, d'apaiser les espr ts, de changer les choses et "de faire des pas attendus par les Algériens, en vue de renforcer la cohésion entre les eux".