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L'islamiste en force
Législatives anticipées
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 03 - 2021

Les partis de la mouvance islamiste sont tous partants pour les élections législatives anticipées du 12 juin prochain.
Les partis de la mouvance islamiste sont tous partants pour les élections législatives anticipées du 12 juin prochain.
Il n'y a pratiquement pas eu de suspense quant à cette participation alor qu'auparavant le Mouvement de la société pour la paix (MSP), de loin le plus important parti de cette mouvance politique, a toujours laissé planer le doute et le suspense, ne levant le voile sur sa décision que bien tardivement. Cette fois-ci il n'en fut rien car dès le départ il était évident que le MSP allait participer au prochain rendez-vous électoral et une décision a été prise dans ce sens confortant tous les pronostics des observateurs. Ainsi le MSP, le mouvement El Islah et le mouvement El Binaont déjà annoncé leur participation depuis des semaines maintenant. Ces formations politiques viennent d'être rejointes par le mouvement Ennahda. Ce parti a aussi annoncé, dimanche dernier, qu'il prendra part aux élections législatives anticipées. C'est la plus haute instance de ce mouvement, soit le Conseil consultatif, qui a pris cette décision lors d'une session extraordinaire consacrée à cette question. Les islamistes font ainsi faux bond à la mouvance démocratique qui s'achemine vers l'option du boycott du scrutin. Des partis au poids certain sur l'échiquier politique ont d'ores et déjà annoncé leur non-participation, à l'exemple du Parti des travailleurs et du RCD.
Il est aussi clair qu'un parti comme l'UCP, que dirige l'avocate Zoubida Assoul, s'inscrit dans cette même logique de boycott. Il ne reste alors que le FFS qui, pour le moment, joue les prolongations, en différant sa décision laissant ainsi le doute s'installer au sein de sa base militante qui est, dit-on, majoritairement, contre l'option de participation. Par cette participation les islamistes confirment leur penchant participationniste. Car cette mouvance politique n'a jamais été partisane de la politique de la chaise vide et ce contrairement aux partis de la mouvance démocratique qui ont, à plusieurs reprises, eu recours à l'option du boycott lors des joutes électorales. Le president du MSP, Abderazak Makri, a indiqué il y a quelques temps, que son parti perçoit un climat politique, économique et social, propice pour organiser de véritables élections, ajoutant que son parti est optimiste et prêt à affronter tous les défis. Il a, en outre, considéré que les prochaines législatives constituent une occasion pour l'Algérie de réaliser le développement et la prospérité, tout en souhaitant que ce scrutin soit "un point de départ vers de meilleurs horizons, où les droits seront consacrés".
Makri a rappelé dans ce sens que "la position naturelle d'un parti politique est la participation aux élections". Cette déclaration résume, de manière succincte, la volonté de l'ensemble de la mouvance islamiste. Cette dernière a aussi, pour rappel, pris part au dernier scrutin organisé dans le pays, à savoir le référendum sur la Constitution. Certes les partis islamistes n'avaient pas accordé leurs violons car, à titre d'exemple, le MSP a appelé à voter NON alors que le mouvement El Bina a pris la direction opposée en appelant a dire Oui. Lors des prochaines législatives les islamistes vont aussi participer en rangs dispersés, en ce sens qu'ils ne = vont pas présenter de listes communes. Des divergences récurrentes empêchent cette option de se concrétiser.
Il n'y a pratiquement pas eu de suspense quant à cette participation alor qu'auparavant le Mouvement de la société pour la paix (MSP), de loin le plus important parti de cette mouvance politique, a toujours laissé planer le doute et le suspense, ne levant le voile sur sa décision que bien tardivement. Cette fois-ci il n'en fut rien car dès le départ il était évident que le MSP allait participer au prochain rendez-vous électoral et une décision a été prise dans ce sens confortant tous les pronostics des observateurs. Ainsi le MSP, le mouvement El Islah et le mouvement El Binaont déjà annoncé leur participation depuis des semaines maintenant. Ces formations politiques viennent d'être rejointes par le mouvement Ennahda. Ce parti a aussi annoncé, dimanche dernier, qu'il prendra part aux élections législatives anticipées. C'est la plus haute instance de ce mouvement, soit le Conseil consultatif, qui a pris cette décision lors d'une session extraordinaire consacrée à cette question. Les islamistes font ainsi faux bond à la mouvance démocratique qui s'achemine vers l'option du boycott du scrutin. Des partis au poids certain sur l'échiquier politique ont d'ores et déjà annoncé leur non-participation, à l'exemple du Parti des travailleurs et du RCD.
Il est aussi clair qu'un parti comme l'UCP, que dirige l'avocate Zoubida Assoul, s'inscrit dans cette même logique de boycott. Il ne reste alors que le FFS qui, pour le moment, joue les prolongations, en différant sa décision laissant ainsi le doute s'installer au sein de sa base militante qui est, dit-on, majoritairement, contre l'option de participation. Par cette participation les islamistes confirment leur penchant participationniste. Car cette mouvance politique n'a jamais été partisane de la politique de la chaise vide et ce contrairement aux partis de la mouvance démocratique qui ont, à plusieurs reprises, eu recours à l'option du boycott lors des joutes électorales. Le president du MSP, Abderazak Makri, a indiqué il y a quelques temps, que son parti perçoit un climat politique, économique et social, propice pour organiser de véritables élections, ajoutant que son parti est optimiste et prêt à affronter tous les défis. Il a, en outre, considéré que les prochaines législatives constituent une occasion pour l'Algérie de réaliser le développement et la prospérité, tout en souhaitant que ce scrutin soit "un point de départ vers de meilleurs horizons, où les droits seront consacrés".
Makri a rappelé dans ce sens que "la position naturelle d'un parti politique est la participation aux élections". Cette déclaration résume, de manière succincte, la volonté de l'ensemble de la mouvance islamiste. Cette dernière a aussi, pour rappel, pris part au dernier scrutin organisé dans le pays, à savoir le référendum sur la Constitution. Certes les partis islamistes n'avaient pas accordé leurs violons car, à titre d'exemple, le MSP a appelé à voter NON alors que le mouvement El Bina a pris la direction opposée en appelant a dire Oui. Lors des prochaines législatives les islamistes vont aussi participer en rangs dispersés, en ce sens qu'ils ne = vont pas présenter de listes communes. Des divergences récurrentes empêchent cette option de se concrétiser.


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