L'ouverture des frontières sera progressive et soumise à de strictes mesures sanitaires. C'est en résumé l'essentiel des éclairages apportés hier matin sur les ondes de la Radio nationale par le président de l'Ordre des médecins. "La réouverture des frontières doit être conditionnée par des mesures sanitaires strictes" L'ouverture des frontières sera progressive et soumise à de strictes mesures sanitaires. C'est en résumé l'essentiel des éclairages apportés hier matin sur les ondes de la Radio nationale par le président de l'Ordre des médecins. "La réouverture des frontières doit être conditionnée par des mesures sanitaires strictes" , estime le docteur Mohamed Bekkat Berkani, invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne ce 16 mai. Les frontières algériennes, faut-il le rappeler, sont fermées depuis mars 2020. Le Comité scientifique a établi des règles sanitaires très précises d'accès à notre territoire afin d'éviter la propagation du coronavirus, notamment les tests PCR de moins de 36 heures et antigéniques pour chaque voyageur à l'arrivée. En cas de positivité, un confinement concernant la personne est obligatoire", explique le docteur Bekkat Berkani, en ajoutant que "ce sont des règles qui ne sont pas propres à l'Algérie mais appliquées partout ailleurs dans le monde". Du seul "ressort du chef de l'Etat" L'invité de la Radio algérienne rappelle que l'Algérie a été l'un des "premiers pays à faire rapatrier ses ressortissants même de la Chine, notamment de la ville de Wuhan, là où tout a commencé tout en supportant toutes les charges". Aussi, les "quarantaines sanitaires, si jamais elles sont décidées, doivent être à la charge de l'arrivant", précise le docteur Bekkat. Il ajoutera dans ce sillage, que le "Trésor public a déjà supporté cette charge l'été dernier et il est temps que ceux qui souhaitent venir en Algérie prennent cet aspect en charge". Dans les aéroports et à bord des avions, les voyageurs doivent être également soumis à des mesures consacrant la distanciatio physique, notamment le port du masque. "Un dispositif de protection sanitaire sera adopté à tous les niveaux, avant et durant le voyage", souligne le doyen des médecins algériens. Rappelant que l'Algérie est toujours en alerte sanitaire, le docteur Bekkat a souligné la "responsabilité des compagnies aériennes et maritimes dans la préservation de la sécurité sanitaire de tous les voyageurs dans les espaces de transit ou dans les aéronefs". A cet effet, il a affirmé que les "mesure barrières doivent demeurer obligatoires, comme le port du masque, la mise à disposition des passagers du gel hydroalcoolique ainsi que le respect de la distanciation physique sans oublier l'aération adéquate des locaux. Tout ceci a été déjà débattu par la commission scientifique". La décision finale reste, cependant, du ressort du chef de l'Etat qui statuera sur cette question en Conseil des ministres. Le docteur Bekkat ajoutera dans ce sillage, que "des priorités seront certainement établies par les autorités du pays". , estime le docteur Mohamed Bekkat Berkani, invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne ce 16 mai. Les frontières algériennes, faut-il le rappeler, sont fermées depuis mars 2020. Le Comité scientifique a établi des règles sanitaires très précises d'accès à notre territoire afin d'éviter la propagation du coronavirus, notamment les tests PCR de moins de 36 heures et antigéniques pour chaque voyageur à l'arrivée. En cas de positivité, un confinement concernant la personne est obligatoire", explique le docteur Bekkat Berkani, en ajoutant que "ce sont des règles qui ne sont pas propres à l'Algérie mais appliquées partout ailleurs dans le monde". Du seul "ressort du chef de l'Etat" L'invité de la Radio algérienne rappelle que l'Algérie a été l'un des "premiers pays à faire rapatrier ses ressortissants même de la Chine, notamment de la ville de Wuhan, là où tout a commencé tout en supportant toutes les charges". Aussi, les "quarantaines sanitaires, si jamais elles sont décidées, doivent être à la charge de l'arrivant", précise le docteur Bekkat. Il ajoutera dans ce sillage, que le "Trésor public a déjà supporté cette charge l'été dernier et il est temps que ceux qui souhaitent venir en Algérie prennent cet aspect en charge". Dans les aéroports et à bord des avions, les voyageurs doivent être également soumis à des mesures consacrant la distanciatio physique, notamment le port du masque. "Un dispositif de protection sanitaire sera adopté à tous les niveaux, avant et durant le voyage", souligne le doyen des médecins algériens. Rappelant que l'Algérie est toujours en alerte sanitaire, le docteur Bekkat a souligné la "responsabilité des compagnies aériennes et maritimes dans la préservation de la sécurité sanitaire de tous les voyageurs dans les espaces de transit ou dans les aéronefs". A cet effet, il a affirmé que les "mesure barrières doivent demeurer obligatoires, comme le port du masque, la mise à disposition des passagers du gel hydroalcoolique ainsi que le respect de la distanciation physique sans oublier l'aération adéquate des locaux. Tout ceci a été déjà débattu par la commission scientifique". La décision finale reste, cependant, du ressort du chef de l'Etat qui statuera sur cette question en Conseil des ministres. Le docteur Bekkat ajoutera dans ce sillage, que "des priorités seront certainement établies par les autorités du pays".