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Tebboune remet les pendules à l'heure
Hirak, exercices tactiques de l'anp, France, Maroc...
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 06 - 2021

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé mardi que les conspirations ourdies contre l'Algérie en raison de ses positions indépendantes et son système social constitutionnalisé ne feraient pas taire sa voix...
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé mardi que les conspirations ourdies contre l'Algérie en raison de ses positions indépendantes et son système social constitutionnalisé ne feraient pas taire sa voix...
Le chef de l'Etat se félicitera de la grande conscience des Algériens convaincus que le changemen émane de l'intérieur. ans une entrevue accordée à la chaîne qatarie Al Jazeera, le Président Tebboune a indiqué que "l'Algérie était depuis longtemps cible de conspirations en raison de sa position contre les complots ourdis visant le monde arabe, c'est pourquoi elle est restée debout parmi tant d'autres pays arabes qui ont connu le fameux 'printemps arabe'".
Relevant que l'Algérie n'avait pas de dettes extérieures, que ses positions étaient indépendantes et que son système social était constitutionnalisé et codifié, le chef de l'Etat a précisé que "l'Algérie porte le flambeau de la Palestine, du Sahara occidental et des peuples opprimés, c'est pour cette raison que l'on veut faire taire sa voix, mais cela n'arrivera pas". Le "Hirak authentique béni a sauvé l'Algérie d'une véritable catastrophe qui a failli anéantir l'Etat", a-t-il rappelé, estimant que "13 millions d'Algériens ont sauvé l'Algérie du 5e mandat et du prolongement du 4e, et plus de 10 millions de citoyens ont participé à la Présidentielle". Nous avancions vers un "5e mandat d'un Président incapable de gérer en raison de son état de santé, lorsque la issaba voulait exploiter sa maladie pour accaparer le pouvoir pour cinq autres années et piller encore les fonds de l'Etat, les choses auraient pu se terminer dans la violence", dira-t-il. Et de confier que "grâce à la conscience du peuple, convaincu que le changement s'opère de l'intérieur et nullement par le recours à la violence ou le sang, l'Algérie a pu sortir de la zone du danger". Grâce à son pacifisme, le "Hirak authentique est sorti victorieux sous la protection des services de sécurité et de l'armée", a soutenu le Président Tebboune, ajoutant que "les récentes marches n'avaient pas d'organisateurs connus et n'étaient plus unifiées en termes d'idées, de revendications ou de slogans", avant de souligner que "50 wilayas algérienne sur 58 n'enregistrent aucune marche ces derniers temps".
Et de rappeler que le monopole de l'importation était entre les mains d'une "issaba" d'une cinquantaine de personnes, qui avaient un pouvoir absolu pour décider qui pouvait investir en Algérie. M. Tebboune a fait savoir que "la issaba a volé et transféré à l'étranger des centaines de milliards de dollars", précisant que l'Etat a investi presque 1.000 mds USD depuis le début des années 2000 et que le taux de surfacturation était de 30 % Soulignant, dans ce sens, que la justice algérienne "a saisi et récupéré au profit du Trésor public tous les biens connus de la 'issaba'", le Président Tebboune a révélé que "l'Algérie oeuvre de concert avec les pays amis en Europe et à travers le monde à la découverte des avoirs détournés, et partant à les récupérer". Au volet politique, le Président Tebboune a assuré que "l'Algérie s'est débarrassée irrémédiablement de l'islam idéologique et que le courant islamiste actif en Algérie est différent des courants islamistes dans d'autres pays".
Par ailleurs, le chef de l'Etat a affirmé que "la relation entre la Présidence et l'Armée est une relation somme toute naturelle" et que "l'Armée algérienne est une institution constitutionnelle qui sacralise la Constitution de l'Etat". "L'Algérie jouit de stabilité grâce à la force de son Armée et celui qui a dit que l'Algérie tombera après la Syrie s'est trompé", a-t-il poursuivi. L'Algérie a renoué avec le lustre de sa diplomatie Au volet international, le président de la République a affirmé que "l'Algérie qui a renoué avec le lustre de sa diplomatie n'a jamais failli au droit international ni à l'application des décisions onusiennes". Concernant la question palestinienne, le Président Tebboune a soutenu que "la position de l'Algérie est constante, imprescriptible et immuable", rappelant l'accord conclu dans le cadre de la Ligue arabe sur la base du principe de "la terre contre la paix" qui prévoit l'établissement de l'Etat de Pa estine comme préalable à la paix.
"Il n'y a hélas aujourd'hui ni paix ni terre, d'où les interrogations sur l'utilité de la normalisation", a souligné le président de la République. Au sujet des relations avec leMaroc voisin, le Président Tebboune a déclaré : "Nous n'avons pas de problème avec le Maroc, c'est le Maroc qui a un problème avec nous". La question du "Sahara occidental est depuis quatre décennies entre les mains de la commission onusienne de décolonisation. Les Nations unies considèrent le Sahara occidental comme une colonie", a rappelé le chef de l'Etat. "Nous entretenions par le passé de bonnes relations avec le Maroc et les frontières étaient ouvertes malgré le dossier du Sahara occidental", a-t-il fait savoir, réaffirmant la position constante de l'Algérie à l'égard du Sahara occidental. "Nous n'acceptons pas le fait accompli quelles que soient les circonstances", a-t-il soutenu. A propos de la crise libyenne, le président de la République a rappelé que l'Algérie a refusé que Tripoli "tombe aux mains des mercenaires", ajoutant qu'"elle était prête à intervenir d'une façon ou d'une autre pour empêcher sa chute".
Quand nous avons dit que "Tripoli était une ligne rouge, nous l'avons fait sciemment et les concernés ont saisi le message", a-t-il affirmé, rappelant la position de l'Algérie qui a appelé, à la Conférence de Berlin, à la tenue d'élections générales en Libye sous l'égide des Nations unies. "Les frères Libyens ont demandé à ce que la réconciliation libyenne se fasse en Algérie, et c'est ce qu'a confirmé le chef du gouvernement d'union nationale en Libye lors de sa dernière visite en Algérie", a rappelé Tebboune. Soulignant que l'instabilité de la Libye eu des répercussions sur la situation au Mali et au Sahel, le Président Tebboune a fait état de "caravanes chargées d'armes lourdes et légères repérées par satellites en direction de la région du Sahel sans être interceptées dans le souci de cerner l'Algérie".
De tels actes "avaient pour objectif de cerner l'Algérie pour faciliter son infiltration et c'est pourquoi nous oeuvrons à renforcer davantage notre armée", a ajouté M. Tebboune qui précise que les dernières manoeuvres militaires visent à "assurer l'état prêt des troupes en cas d'urgence". Concernant la situation au Mali, le Président Tebboune a affirmé que l'Algérie "prenait en charge les problèmes du Mali depuis l'indépendance sans arrières pensées". S'agissant des relations avec la France, le Président Tebboune a évoquél'existence en France de trois lobbies, expliquant que "le premier est celui des anciens colons qui ont quitté l'Algérie après l'indépendance et transmis leur rancoeur à leur descendance, le deuxième est le prolongement de l'Armée secrète française et le troisième, comprend des Algériens qui ont choisi de soutenir la France". Pour ce qui est de l'éditorial du journal Le Monde sur l'Algérie, le Président Tebboune a déclaré que l'Algérie dont parle ce journal "n'est pas l'Algérie que nous connaissons".
L'ANP s'est retirée de la politique et elle est prête pour toute situation d'urgence Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l'Armée nationale populaire (ANP) s'est retirée de la politique depuis une quinzaine d'années et est état prêt pour toute situation d'urgence dans le cadre des missions constitutionnelles qui lui sont dévolues. Le Président Tebboune a indiqué que l'Algérie oeuvre à renforcer "davantage" son armée, précisant que "les dernières manoeuvres de l'ANP s'inscrivent dans le cadre de sa professionnalisation et de la garantie de l'état prêt de ses troupes pour toute situation d'urgence". Soulignant que l'ANP "est une institution constitutionnelle qui sacralise la Constitution de l'Etat". "La relation entre la Présidence et l'Armée est une relation somme toute naturelle", a-t-il ajouté dans ce sens, affirmant que "la stabilité du pays a été préservée grâce à la force de l'ANP". Par ailleurs, le président de la République a indiqué que "l'Algérie était depuis longtemps cible de conspirations en raison de sa position contre les complots, mais aussi parce qu'elle porte le flambeau de la Palestine, du Sahara occidental et des peuples opprimés.
C'est pour cette raison que l'on veut faire taire sa voix, mais cela n'arrivera pas", a-t-il soutenu. Relevant à ce propos, que l'Algérie n'a pas de dettes extérieures, que ses positions sont indépendantes et que son système social est constitutionnalisé, le chef de l'Etat a mis en avant les acquis réalisés dans ce sens, à l'instar de la subvention des produits alimentaires, la gratuité de la médecine et de l'enseignement, "ce qui permet une vie décente au citoyen", a-t-il ajouté. S'agissant des relations algéro-françaises, le Président Tebboune a évoqué l'existence en France de trois lobbies, "en désaccord entre eux d'ailleurs" expliquant qu'il s'agit du lobby des colons ayant quitté l'Algérie au lendemain de l'Indépendance et qui ont transmis leur rancoeur à leur descendance, d'un deuxième constituant le prolongement de l'Armée secrète française et d'un troisième formé d'Algériens qui ont choisi de soutenir la France.
Le chef de l'Etat se félicitera de la grande conscience des Algériens convaincus que le changemen émane de l'intérieur. ans une entrevue accordée à la chaîne qatarie Al Jazeera, le Président Tebboune a indiqué que "l'Algérie était depuis longtemps cible de conspirations en raison de sa position contre les complots ourdis visant le monde arabe, c'est pourquoi elle est restée debout parmi tant d'autres pays arabes qui ont connu le fameux 'printemps arabe'".
Relevant que l'Algérie n'avait pas de dettes extérieures, que ses positions étaient indépendantes et que son système social était constitutionnalisé et codifié, le chef de l'Etat a précisé que "l'Algérie porte le flambeau de la Palestine, du Sahara occidental et des peuples opprimés, c'est pour cette raison que l'on veut faire taire sa voix, mais cela n'arrivera pas". Le "Hirak authentique béni a sauvé l'Algérie d'une véritable catastrophe qui a failli anéantir l'Etat", a-t-il rappelé, estimant que "13 millions d'Algériens ont sauvé l'Algérie du 5e mandat et du prolongement du 4e, et plus de 10 millions de citoyens ont participé à la Présidentielle". Nous avancions vers un "5e mandat d'un Président incapable de gérer en raison de son état de santé, lorsque la issaba voulait exploiter sa maladie pour accaparer le pouvoir pour cinq autres années et piller encore les fonds de l'Etat, les choses auraient pu se terminer dans la violence", dira-t-il. Et de confier que "grâce à la conscience du peuple, convaincu que le changement s'opère de l'intérieur et nullement par le recours à la violence ou le sang, l'Algérie a pu sortir de la zone du danger". Grâce à son pacifisme, le "Hirak authentique est sorti victorieux sous la protection des services de sécurité et de l'armée", a soutenu le Président Tebboune, ajoutant que "les récentes marches n'avaient pas d'organisateurs connus et n'étaient plus unifiées en termes d'idées, de revendications ou de slogans", avant de souligner que "50 wilayas algérienne sur 58 n'enregistrent aucune marche ces derniers temps".
Et de rappeler que le monopole de l'importation était entre les mains d'une "issaba" d'une cinquantaine de personnes, qui avaient un pouvoir absolu pour décider qui pouvait investir en Algérie. M. Tebboune a fait savoir que "la issaba a volé et transféré à l'étranger des centaines de milliards de dollars", précisant que l'Etat a investi presque 1.000 mds USD depuis le début des années 2000 et que le taux de surfacturation était de 30 % Soulignant, dans ce sens, que la justice algérienne "a saisi et récupéré au profit du Trésor public tous les biens connus de la 'issaba'", le Président Tebboune a révélé que "l'Algérie oeuvre de concert avec les pays amis en Europe et à travers le monde à la découverte des avoirs détournés, et partant à les récupérer". Au volet politique, le Président Tebboune a assuré que "l'Algérie s'est débarrassée irrémédiablement de l'islam idéologique et que le courant islamiste actif en Algérie est différent des courants islamistes dans d'autres pays".
Par ailleurs, le chef de l'Etat a affirmé que "la relation entre la Présidence et l'Armée est une relation somme toute naturelle" et que "l'Armée algérienne est une institution constitutionnelle qui sacralise la Constitution de l'Etat". "L'Algérie jouit de stabilité grâce à la force de son Armée et celui qui a dit que l'Algérie tombera après la Syrie s'est trompé", a-t-il poursuivi. L'Algérie a renoué avec le lustre de sa diplomatie Au volet international, le président de la République a affirmé que "l'Algérie qui a renoué avec le lustre de sa diplomatie n'a jamais failli au droit international ni à l'application des décisions onusiennes". Concernant la question palestinienne, le Président Tebboune a soutenu que "la position de l'Algérie est constante, imprescriptible et immuable", rappelant l'accord conclu dans le cadre de la Ligue arabe sur la base du principe de "la terre contre la paix" qui prévoit l'établissement de l'Etat de Pa estine comme préalable à la paix.
"Il n'y a hélas aujourd'hui ni paix ni terre, d'où les interrogations sur l'utilité de la normalisation", a souligné le président de la République. Au sujet des relations avec leMaroc voisin, le Président Tebboune a déclaré : "Nous n'avons pas de problème avec le Maroc, c'est le Maroc qui a un problème avec nous". La question du "Sahara occidental est depuis quatre décennies entre les mains de la commission onusienne de décolonisation. Les Nations unies considèrent le Sahara occidental comme une colonie", a rappelé le chef de l'Etat. "Nous entretenions par le passé de bonnes relations avec le Maroc et les frontières étaient ouvertes malgré le dossier du Sahara occidental", a-t-il fait savoir, réaffirmant la position constante de l'Algérie à l'égard du Sahara occidental. "Nous n'acceptons pas le fait accompli quelles que soient les circonstances", a-t-il soutenu. A propos de la crise libyenne, le président de la République a rappelé que l'Algérie a refusé que Tripoli "tombe aux mains des mercenaires", ajoutant qu'"elle était prête à intervenir d'une façon ou d'une autre pour empêcher sa chute".
Quand nous avons dit que "Tripoli était une ligne rouge, nous l'avons fait sciemment et les concernés ont saisi le message", a-t-il affirmé, rappelant la position de l'Algérie qui a appelé, à la Conférence de Berlin, à la tenue d'élections générales en Libye sous l'égide des Nations unies. "Les frères Libyens ont demandé à ce que la réconciliation libyenne se fasse en Algérie, et c'est ce qu'a confirmé le chef du gouvernement d'union nationale en Libye lors de sa dernière visite en Algérie", a rappelé Tebboune. Soulignant que l'instabilité de la Libye eu des répercussions sur la situation au Mali et au Sahel, le Président Tebboune a fait état de "caravanes chargées d'armes lourdes et légères repérées par satellites en direction de la région du Sahel sans être interceptées dans le souci de cerner l'Algérie".
De tels actes "avaient pour objectif de cerner l'Algérie pour faciliter son infiltration et c'est pourquoi nous oeuvrons à renforcer davantage notre armée", a ajouté M. Tebboune qui précise que les dernières manoeuvres militaires visent à "assurer l'état prêt des troupes en cas d'urgence". Concernant la situation au Mali, le Président Tebboune a affirmé que l'Algérie "prenait en charge les problèmes du Mali depuis l'indépendance sans arrières pensées". S'agissant des relations avec la France, le Président Tebboune a évoquél'existence en France de trois lobbies, expliquant que "le premier est celui des anciens colons qui ont quitté l'Algérie après l'indépendance et transmis leur rancoeur à leur descendance, le deuxième est le prolongement de l'Armée secrète française et le troisième, comprend des Algériens qui ont choisi de soutenir la France". Pour ce qui est de l'éditorial du journal Le Monde sur l'Algérie, le Président Tebboune a déclaré que l'Algérie dont parle ce journal "n'est pas l'Algérie que nous connaissons".
L'ANP s'est retirée de la politique et elle est prête pour toute situation d'urgence Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l'Armée nationale populaire (ANP) s'est retirée de la politique depuis une quinzaine d'années et est état prêt pour toute situation d'urgence dans le cadre des missions constitutionnelles qui lui sont dévolues. Le Président Tebboune a indiqué que l'Algérie oeuvre à renforcer "davantage" son armée, précisant que "les dernières manoeuvres de l'ANP s'inscrivent dans le cadre de sa professionnalisation et de la garantie de l'état prêt de ses troupes pour toute situation d'urgence". Soulignant que l'ANP "est une institution constitutionnelle qui sacralise la Constitution de l'Etat". "La relation entre la Présidence et l'Armée est une relation somme toute naturelle", a-t-il ajouté dans ce sens, affirmant que "la stabilité du pays a été préservée grâce à la force de l'ANP". Par ailleurs, le président de la République a indiqué que "l'Algérie était depuis longtemps cible de conspirations en raison de sa position contre les complots, mais aussi parce qu'elle porte le flambeau de la Palestine, du Sahara occidental et des peuples opprimés.
C'est pour cette raison que l'on veut faire taire sa voix, mais cela n'arrivera pas", a-t-il soutenu. Relevant à ce propos, que l'Algérie n'a pas de dettes extérieures, que ses positions sont indépendantes et que son système social est constitutionnalisé, le chef de l'Etat a mis en avant les acquis réalisés dans ce sens, à l'instar de la subvention des produits alimentaires, la gratuité de la médecine et de l'enseignement, "ce qui permet une vie décente au citoyen", a-t-il ajouté. S'agissant des relations algéro-françaises, le Président Tebboune a évoqué l'existence en France de trois lobbies, "en désaccord entre eux d'ailleurs" expliquant qu'il s'agit du lobby des colons ayant quitté l'Algérie au lendemain de l'Indépendance et qui ont transmis leur rancoeur à leur descendance, d'un deuxième constituant le prolongement de l'Armée secrète française et d'un troisième formé d'Algériens qui ont choisi de soutenir la France.


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