Le Maroc est décidément incorrigible. Adepte des manoeuvres et autres tergiversations ce pays vient encore une fois de prouver qu'il n'est pas prêt du tout à répondre favorablement à la volonté de la communauté internationale. Le Maroc est décidément incorrigible. Adepte des manoeuvres et autres tergiversations ce pays vient encore une fois de prouver qu'il n'est pas prêt du tout à répondre favorablement à la volonté de la communauté internationale. Il refuse ainsi de lâcher du lest s'agissant de l'affaire du Sahara occidental. Rabat a en effet refusé le Suédois Staffan de Mistura comme nouvel émissaire des Nations unies pour le Sahara occidental, en remplacement de l'Allemand, Horst Kohler, qui a démissionné de ce poste en 2019. Cette annonce a été faite par un haut dirigeant du Front Polisario. Le représentant du Front Polisario auprès de l'Organisation internationale des Nations unies (Onu), Mohamed Sidi Amar, a fustigé cette position en indiquant que cela "entre dans le cadre d'une série de refus apposée par le royaume du Maroc à tout effort de débloquer le processus de paix dans ce territoire occupé". Le Maroc a refusé jusque-là tous les noms proposés par le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres. Selon le diplomate sahraoui le"Maroc a non seulement bloqué lamissiondu secrétaire général de l'Onu dans la désignation d'un nouveau envoyé spécial pour le Sahara occidental, mais a aussi posé des conditions préalables qui éliminent tout représentant d'un pays scandinave, de l'Australie, de la Suisse ou de l'Autriche". C'est dire combien leMaroc est en train de mettre les bâtons dans les roues de la diplomatie onusienne en vue d'entraver toute quête de trouver une solution équitable et juste à ce problème de décolonisation. Le Polisario accuse ainsi le Maroc de privilégier le statu quo en imposant le fai accompli à l'ensemble de la communauté internationale. Pour rappel, la proposition de nomination de Staffan de Mistura est en attente de l'approbation des deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc. Si la proposition du SG de l'Onu est retenue, de Mistura sera le cinquième émissaire de l'organisation onusienne pour ce territoire non autonome. L'Onu a déjà nommé quatre médiateurs pour tenter de régler, en vain, ce conflit vieux de quarante-six ans. Il s'agit des deux Américains James Baker et Christopher Ross, de l'ancien Président allemand, Horst Kohler et du Hollandais Peter Van Walssun. Ce nouveau revers pour l'Onu confirme bel et bien que le Maroc n'a absolument aucune volonté de régler cette question de décolonisation. De manoeuvres en atermoiements leMaroc gagne du temps depuis une trentaine d'années. Il refuse au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination comme énoncé dans les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu. Cette situation a déjà débouché sur la reprise de la guerre entre les deux parties. Au mois de novembre dernier le Polisario a en effet rompu le cessez-le-feu en vigueur depuis 30 années à cause des manoeuvres marocaines dans la région d'El-Guergarette une zone très proche de la frontière avec la Mauritanie. Depuis le Polisario clame qu'il ne reviendra pas sur cette décision si le Maroc, qui bénéficie de l'appui de la France notamment, persiste dans son entêtement à refuser le rè lement de la question sahraoui. Il refuse ainsi de lâcher du lest s'agissant de l'affaire du Sahara occidental. Rabat a en effet refusé le Suédois Staffan de Mistura comme nouvel émissaire des Nations unies pour le Sahara occidental, en remplacement de l'Allemand, Horst Kohler, qui a démissionné de ce poste en 2019. Cette annonce a été faite par un haut dirigeant du Front Polisario. Le représentant du Front Polisario auprès de l'Organisation internationale des Nations unies (Onu), Mohamed Sidi Amar, a fustigé cette position en indiquant que cela "entre dans le cadre d'une série de refus apposée par le royaume du Maroc à tout effort de débloquer le processus de paix dans ce territoire occupé". Le Maroc a refusé jusque-là tous les noms proposés par le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres. Selon le diplomate sahraoui le"Maroc a non seulement bloqué lamissiondu secrétaire général de l'Onu dans la désignation d'un nouveau envoyé spécial pour le Sahara occidental, mais a aussi posé des conditions préalables qui éliminent tout représentant d'un pays scandinave, de l'Australie, de la Suisse ou de l'Autriche". C'est dire combien leMaroc est en train de mettre les bâtons dans les roues de la diplomatie onusienne en vue d'entraver toute quête de trouver une solution équitable et juste à ce problème de décolonisation. Le Polisario accuse ainsi le Maroc de privilégier le statu quo en imposant le fai accompli à l'ensemble de la communauté internationale. Pour rappel, la proposition de nomination de Staffan de Mistura est en attente de l'approbation des deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc. Si la proposition du SG de l'Onu est retenue, de Mistura sera le cinquième émissaire de l'organisation onusienne pour ce territoire non autonome. L'Onu a déjà nommé quatre médiateurs pour tenter de régler, en vain, ce conflit vieux de quarante-six ans. Il s'agit des deux Américains James Baker et Christopher Ross, de l'ancien Président allemand, Horst Kohler et du Hollandais Peter Van Walssun. Ce nouveau revers pour l'Onu confirme bel et bien que le Maroc n'a absolument aucune volonté de régler cette question de décolonisation. De manoeuvres en atermoiements leMaroc gagne du temps depuis une trentaine d'années. Il refuse au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination comme énoncé dans les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu. Cette situation a déjà débouché sur la reprise de la guerre entre les deux parties. Au mois de novembre dernier le Polisario a en effet rompu le cessez-le-feu en vigueur depuis 30 années à cause des manoeuvres marocaines dans la région d'El-Guergarette une zone très proche de la frontière avec la Mauritanie. Depuis le Polisario clame qu'il ne reviendra pas sur cette décision si le Maroc, qui bénéficie de l'appui de la France notamment, persiste dans son entêtement à refuser le rè lement de la question sahraoui.