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Tebboune maintient le cap
Algérie - France
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 11 - 2021

Les relations entre l'Algérie et la France sont toujours assez tendues. Cela fait en effet un peu plus d'un mois que ces relations traversent une grande crise et aucun fait n'est venu l'atténuer un tant soit peu.
Les relations entre l'Algérie et la France sont toujours assez tendues. Cela fait en effet un peu plus d'un mois que ces relations traversent une grande crise et aucun fait n'est venu l'atténuer un tant soit peu.
La France, à l'origine de cette dégradation des relations, n'a fait aucun pas positif à même de satisfaire l'Algérie et de répondre à ses préoccupations. Et c'est donc en toute logique que l'Algérie campe sur sa position d'intransigeance. Une position confirmée, une fois de plus, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. "Je ne vais pas être le premier à faire le pas, sinon je perds tous les Algériens", a indiqué le Président Tebboune dans un entretien accordé à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel. Pour lui "aucun Algérien n'accepterait que je reprenne contact avec ceux qui ont formulé ces insultes". Le propos est clair net et précis et s'adresse en premier lieu à son homologue français, Emmanuel Macron, qui est à l'origine de cette crise dans les relations entre les deux pays.
On se rappelle que le Président français s'est attaqué au "système politico-militaire" en Algérie et allant plus loin encore dans cette attaque il a osé s'interroger sur l'existence de la nation algérienne. Une sortie médiatique qui a très vite mis le feu aux poudres dans les relations entre les deux pays tant la riposte de l'Algérie a été à la hauteur de cette gravissime offense. L'Algérie a ainsi convoqué, dans un premier temps, l'ambassadeur français en Algérie avant de rappeler son propre ambassadeur en France pour, selon le communiqué des affaires étrangères, des "consultations". De plus, l'Algérie a aussitôt interdit le survol de son territoire par les avions militaires français. Depuis les choses sont restées en 'état puisque l'ambassadeur d'Algérie en France est toujours à Alger. La France ne semble pas avoir bien compris cette colère de l'Algérie et c'est sans doute pourquoi rien n'a été fait par les dirigeants français pour apaiser cette colère. "On ne touche pas à l'Histoire d'un peuple, on n'humilie pas les Algériens", a aussi indiqué Tebboune dans cet entretien au journal allemand. Sur la question de la réconciliation mémorielle le Président Tebboune a affirmé que
"l'Algérie n'a pas besoin des excuses de Macron pour quelque chose qui s'est passé entre 1.830 ou 1.840, mais d'une pleine et absolue reconnaissance des crimes coloniaux." Macron "reconnaît les faits, il a déjà di en 2017 que la colonisation était un crime contre l'humanité", a précisé le chef de l'état. Tebboune a en outre reproché au Président français de reprendre le discours de l'extrême droite s'agissant de la question migratoire. Revenant à la question du survol du territoire algerien par des avions militaires français Tebboune s'est montré catégorique en soulignant que cette décision est "irrémédiable". Pour lui, si les "Français veulent aller au Niger ou au Mali, ils vont mettre 9 heures et non plus 4 comme avant". Enfin sur la perspective d'avenir Tebboune s'est montré pessimiste quant au devenir des relations entre les deux pays.
La France, à l'origine de cette dégradation des relations, n'a fait aucun pas positif à même de satisfaire l'Algérie et de répondre à ses préoccupations. Et c'est donc en toute logique que l'Algérie campe sur sa position d'intransigeance. Une position confirmée, une fois de plus, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. "Je ne vais pas être le premier à faire le pas, sinon je perds tous les Algériens", a indiqué le Président Tebboune dans un entretien accordé à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel. Pour lui "aucun Algérien n'accepterait que je reprenne contact avec ceux qui ont formulé ces insultes". Le propos est clair net et précis et s'adresse en premier lieu à son homologue français, Emmanuel Macron, qui est à l'origine de cette crise dans les relations entre les deux pays.
On se rappelle que le Président français s'est attaqué au "système politico-militaire" en Algérie et allant plus loin encore dans cette attaque il a osé s'interroger sur l'existence de la nation algérienne. Une sortie médiatique qui a très vite mis le feu aux poudres dans les relations entre les deux pays tant la riposte de l'Algérie a été à la hauteur de cette gravissime offense. L'Algérie a ainsi convoqué, dans un premier temps, l'ambassadeur français en Algérie avant de rappeler son propre ambassadeur en France pour, selon le communiqué des affaires étrangères, des "consultations". De plus, l'Algérie a aussitôt interdit le survol de son territoire par les avions militaires français. Depuis les choses sont restées en 'état puisque l'ambassadeur d'Algérie en France est toujours à Alger. La France ne semble pas avoir bien compris cette colère de l'Algérie et c'est sans doute pourquoi rien n'a été fait par les dirigeants français pour apaiser cette colère. "On ne touche pas à l'Histoire d'un peuple, on n'humilie pas les Algériens", a aussi indiqué Tebboune dans cet entretien au journal allemand. Sur la question de la réconciliation mémorielle le Président Tebboune a affirmé que
"l'Algérie n'a pas besoin des excuses de Macron pour quelque chose qui s'est passé entre 1.830 ou 1.840, mais d'une pleine et absolue reconnaissance des crimes coloniaux." Macron "reconnaît les faits, il a déjà di en 2017 que la colonisation était un crime contre l'humanité", a précisé le chef de l'état. Tebboune a en outre reproché au Président français de reprendre le discours de l'extrême droite s'agissant de la question migratoire. Revenant à la question du survol du territoire algerien par des avions militaires français Tebboune s'est montré catégorique en soulignant que cette décision est "irrémédiable". Pour lui, si les "Français veulent aller au Niger ou au Mali, ils vont mettre 9 heures et non plus 4 comme avant". Enfin sur la perspective d'avenir Tebboune s'est montré pessimiste quant au devenir des relations entre les deux pays.


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