La 4e vague de la pandémie sanitaire en Algérie s'est installée mais ne s'emballe pas. Cependant, même avec une courbe de contaminations titillant le seuil des 200 cas en 24 heures, la situation est jugée suffisamment "préoccupante" par les professionnels de la santé . La 4e vague de la pandémie sanitaire en Algérie s'est installée mais ne s'emballe pas. Cependant, même avec une courbe de contaminations titillant le seuil des 200 cas en 24 heures, la situation est jugée suffisamment "préoccupante" par les professionnels de la santé . Une inquiétude accentuée par le relâchement général des mesures barrières, surtout en cette période de froid, cela en dépit des menaces d'imposer le port du masque et le respect de la distanciation physique dans les lieux accueillant beaucoup de personnes. Avec un taux de vaccination jugé très "faible", l'inquiétude augmente. Dans le secteur de l'Education, des cas de Covid sont signalés dans les établissements scolaires. La situation n'est pas hors de contrôle mais cela n'empêche pas les professionnels du secteur d'émettre de sérieuses inquiétudes par rapport à l'absence de gestes barrières et surtout le manque de moyens de prévention et d'hygiène basique, comme l'eau. Le porte-parole du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (Cnapeste), Messaoud Boudiba, joint par téléphone, a indiqué que "que le lycée Sahoui-Aldjia d'Azazga a enregistré des cas Covid" La décision de fermeture de ce lycée a été prise le 20 novembre dernier par la commission de santé de la wilaya et la direction de l'Education de la wilaya après la découverte de 2 élèves ayant contracté le virus "en dehors du milieu scolaire", selon la direction locale de l'Education. "Nos collègues de Tizi-Ouzou nous ont signalé quelques cas dans des établissements du primaire et du cycle moyen", a indiqué à TSA, Messaoud Boudiba. "À Alger, un lycée où des cas Covid ont été détectés, a été fermé pour une dizaine de jours", a-til ajouté. "Des cas Covid commencent à se déclarer dans les établissements de l'Education et cela nous inquiète vraiment", a admis Boudiba qui se dit "effaré par l relâchement complet en ce qui concerne les mesures barrières autour et au sein des établissements scolaires". Les écoles, CEM et lycées "manquent de moyens pour faire appliquer le protocole sanitaire tel que préconisé par le Comité scientifique depuis le début de la pandémie en Algérie", déplore le syndicaliste. "En l'absence des mesures et avec l'installation de la 4e vague de Covid, nous craignons sérieusement que les écoles deviennent des foyers de contamination", alerte Messaoud Boudiba. Moins alarmiste, le SG du Syndicat autonome des personnels de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura, relativise même s'il ne nie pas que la menace existe. "Il s'agit de cas isolés et c'est relatif par rapport au nombre d'établissements et d'élèves à travers le pays. Il n'y a pas lieu de s'affoler" minimise-til Cependant, le syndicaliste n'est pas surpris par les cas Covid détectés dans les établissements scolaires "au vu de l'abandon total des mesures barrières et du protocole sanitaire". Il s'inquiète de l'absence de moyens de protection dans les établissements, notamment l'eau. "On ne va pas se voiler la face, il n'y a pas d'eau dans les écoles. Certains établissements n'ont même pas de femmes de ménage", déplore-t-il. Une inquiétude accentuée par le relâchement général des mesures barrières, surtout en cette période de froid, cela en dépit des menaces d'imposer le port du masque et le respect de la distanciation physique dans les lieux accueillant beaucoup de personnes. Avec un taux de vaccination jugé très "faible", l'inquiétude augmente. Dans le secteur de l'Education, des cas de Covid sont signalés dans les établissements scolaires. La situation n'est pas hors de contrôle mais cela n'empêche pas les professionnels du secteur d'émettre de sérieuses inquiétudes par rapport à l'absence de gestes barrières et surtout le manque de moyens de prévention et d'hygiène basique, comme l'eau. Le porte-parole du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (Cnapeste), Messaoud Boudiba, joint par téléphone, a indiqué que "que le lycée Sahoui-Aldjia d'Azazga a enregistré des cas Covid" La décision de fermeture de ce lycée a été prise le 20 novembre dernier par la commission de santé de la wilaya et la direction de l'Education de la wilaya après la découverte de 2 élèves ayant contracté le virus "en dehors du milieu scolaire", selon la direction locale de l'Education. "Nos collègues de Tizi-Ouzou nous ont signalé quelques cas dans des établissements du primaire et du cycle moyen", a indiqué à TSA, Messaoud Boudiba. "À Alger, un lycée où des cas Covid ont été détectés, a été fermé pour une dizaine de jours", a-til ajouté. "Des cas Covid commencent à se déclarer dans les établissements de l'Education et cela nous inquiète vraiment", a admis Boudiba qui se dit "effaré par l relâchement complet en ce qui concerne les mesures barrières autour et au sein des établissements scolaires". Les écoles, CEM et lycées "manquent de moyens pour faire appliquer le protocole sanitaire tel que préconisé par le Comité scientifique depuis le début de la pandémie en Algérie", déplore le syndicaliste. "En l'absence des mesures et avec l'installation de la 4e vague de Covid, nous craignons sérieusement que les écoles deviennent des foyers de contamination", alerte Messaoud Boudiba. Moins alarmiste, le SG du Syndicat autonome des personnels de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura, relativise même s'il ne nie pas que la menace existe. "Il s'agit de cas isolés et c'est relatif par rapport au nombre d'établissements et d'élèves à travers le pays. Il n'y a pas lieu de s'affoler" minimise-til Cependant, le syndicaliste n'est pas surpris par les cas Covid détectés dans les établissements scolaires "au vu de l'abandon total des mesures barrières et du protocole sanitaire". Il s'inquiète de l'absence de moyens de protection dans les établissements, notamment l'eau. "On ne va pas se voiler la face, il n'y a pas d'eau dans les écoles. Certains établissements n'ont même pas de femmes de ménage", déplore-t-il.