Les radios locales de Jijel, Sétif et Chlef ont augmenté hier leur temps d'antenne à la demande des auditeurs. Les radios locales de Jijel, Sétif et Chlef ont augmenté hier leur temps d'antenne à la demande des auditeurs. Une mesure décidée par la direction générale des radios locales dans le cadre du développement de ces stations très appréciées par le public, qui exprime de plus en plus de besoins à combler à travers les médias de proximité. M. Abdelouahab Zaïd, directeur de la station Jijel-FM, contacté par nos soins, a exprimé hier la satisfaction totale de son équipe de cette première émission, diffusée de 6h à minuit. «A l'occasion de l'augmentation du volume horaire, nous avons organisé un plateau chaâbi on live, avec un très vieux chanteur chaâbi de la ville, M. Khaled Fessir. Il nous a fait la surprise de reprendre la célèbre chanson de Benhadji, qui fait le tour des vieux quartiers de la ville, en l'adaptant à toutes les communes de la wilaya.» M. Zaïd a également fait part du succès de l'émission lahjatouna el-jamila, qui explore les particularismes du langage de la vieille cité Jijel el-Atiq, que les jeunes d'aujourd'hui ont de plus en plus de mal à pratiquer. Ce langage, dont la structure des phrases est punique et dont le vocabulaire berbère est de plus en plus arabisé, tend à disparaître car c'est un parler minoritaire à l'Est du pays. A Chlef, également, c'est la question des langues qui est à l'honneur puisque le tamazight se taille une belle part dans les nouvelles émissions. L'élaboration de programmes en tamazight (chenoui), dont deux émissions hebdomadaires et deux rendez-vous d'informations quotidiens, animés par Boudjemaâ Mamouni et Nabil Sharaoui depuis juin 2006, vient enrichir le menu Amlaqa saqbaïlit, de Radio-Chlef. Il y a lieu de souligner l'effort qui s'est imposé à la trentaine de radios locales pour améliorer leur ancrage régional, très en deçà des besoins ressentis par la population. Ainsi, le parler algérien dans sa variété quotidienne est devenu incontournable. L'arabe avec toutes ses variantes, le kabyle, le chaoui, le m'zabi, le zenati, le hassani, le tagangossit (parler des N'goussas de Ouargla) et le tergui prennent de plus en plus de place dans les programmations. Il en est de même des émissions qui doivent impérativement gagner en consistance à travers une véritable couverture des réalités des régions. A ce propos, l'Algérie n'a pas hésité à profiter des expériences d'autres pays. Preuve en est, des échanges ont été établis avec Radio-Canada, laquelle a aidé au démarrage de Jijel-FM, l'année dernière, en encadrant la formation technique des animateurs et en offrant du matériel spécialisé à la station. Par ailleurs, la formation pour les radios locales sur le thème des chaînes thématiques et de la gestion des stations régionales bat son plein à Skikda et Oran. Elle est, encore cette fois, encadrée par des consultants de Radio-Canada. Une autre mission de formation est prévue pour cette radio amie, dans le courant du mois de septembre prochain. Une mesure décidée par la direction générale des radios locales dans le cadre du développement de ces stations très appréciées par le public, qui exprime de plus en plus de besoins à combler à travers les médias de proximité. M. Abdelouahab Zaïd, directeur de la station Jijel-FM, contacté par nos soins, a exprimé hier la satisfaction totale de son équipe de cette première émission, diffusée de 6h à minuit. «A l'occasion de l'augmentation du volume horaire, nous avons organisé un plateau chaâbi on live, avec un très vieux chanteur chaâbi de la ville, M. Khaled Fessir. Il nous a fait la surprise de reprendre la célèbre chanson de Benhadji, qui fait le tour des vieux quartiers de la ville, en l'adaptant à toutes les communes de la wilaya.» M. Zaïd a également fait part du succès de l'émission lahjatouna el-jamila, qui explore les particularismes du langage de la vieille cité Jijel el-Atiq, que les jeunes d'aujourd'hui ont de plus en plus de mal à pratiquer. Ce langage, dont la structure des phrases est punique et dont le vocabulaire berbère est de plus en plus arabisé, tend à disparaître car c'est un parler minoritaire à l'Est du pays. A Chlef, également, c'est la question des langues qui est à l'honneur puisque le tamazight se taille une belle part dans les nouvelles émissions. L'élaboration de programmes en tamazight (chenoui), dont deux émissions hebdomadaires et deux rendez-vous d'informations quotidiens, animés par Boudjemaâ Mamouni et Nabil Sharaoui depuis juin 2006, vient enrichir le menu Amlaqa saqbaïlit, de Radio-Chlef. Il y a lieu de souligner l'effort qui s'est imposé à la trentaine de radios locales pour améliorer leur ancrage régional, très en deçà des besoins ressentis par la population. Ainsi, le parler algérien dans sa variété quotidienne est devenu incontournable. L'arabe avec toutes ses variantes, le kabyle, le chaoui, le m'zabi, le zenati, le hassani, le tagangossit (parler des N'goussas de Ouargla) et le tergui prennent de plus en plus de place dans les programmations. Il en est de même des émissions qui doivent impérativement gagner en consistance à travers une véritable couverture des réalités des régions. A ce propos, l'Algérie n'a pas hésité à profiter des expériences d'autres pays. Preuve en est, des échanges ont été établis avec Radio-Canada, laquelle a aidé au démarrage de Jijel-FM, l'année dernière, en encadrant la formation technique des animateurs et en offrant du matériel spécialisé à la station. Par ailleurs, la formation pour les radios locales sur le thème des chaînes thématiques et de la gestion des stations régionales bat son plein à Skikda et Oran. Elle est, encore cette fois, encadrée par des consultants de Radio-Canada. Une autre mission de formation est prévue pour cette radio amie, dans le courant du mois de septembre prochain.