Alors que les pronostics misaient sur un tsunami de la droite, dimanche les électeurs français ont décidé de reéquilibrer leur représentation au Parlement et ont donné à la gauche plus de 220 sièges. Alors que les pronostics misaient sur un tsunami de la droite, dimanche les électeurs français ont décidé de reéquilibrer leur représentation au Parlement et ont donné à la gauche plus de 220 sièges. Le finish des élections législatives françaises a été plein de rebondissements. Rupture du couple Royal-Hollande et démission du ministre de l'Environnement et du Développement durable, Alain Juppé. Alors que les pronostics misaient sur un tsunami de la droite, dimanche les électeurs français ont décidé de reéquilibrer leur représentation au Parlement et ont donné à la gauche plus de 220 sièges. L'UMP, le parti du Président Sarkozy obtient certes la majorité absolue avec plus de 340 (UMP et alliés 324, Nouveau Centre 22 ) sièges, mais il aura en face de lui une opposition ragaillardie. Les communistes que l'on avait vite fait d'enterrer ont réalisé eux aussi un bon score avec 15 sièges même s'ils devront probablement s'allier aux Verts (4 sièges) pour constituer un groupe parlementaire. Tous les ténors du parti socialiste ont été reélus sans difficulté. Dominique Strauss-Kahn a facilement mis au tapis une présentatrice de la télévision de l'émission de Julien Courbet qui avait eu des propos racistes à l'égard des Noirs et des Arabes fortement implantés à Sarcelles où elle se présentait. Samedi, elle avait été bousculée violemment au marché de cette ville par un homme cagoulé. A gauche, cependant, un grand perdant Jean-Pierre Chevènement battu dans son fief de Belfort. Une défaite qui met fin à une carrière politique de 40 ans. C'est toutefois à droite qu'a eu lieu le coup de théâtre : le numéro deux du gouvernement, Alain Juppé, n'a pas été choisi par ses compatriotes de Bordeaux, lui préférant son adversaire socialiste. Conformément à l'exigence du Premier ministre Fillon qui avait affirmé qu'un ministre non élu devait démissionner, Juppé a présenté hier sa démission. Les électeurs de Bordeaux n'ont pas oublié apparemment les démêlés avec la justice de Juppé dans l'affaire des logements sociaux de Paris. Cette démission oblige le Président Sarkozy à opérer un remaniement plus important que la nomination prévue de nouveaux secrétaires d'Etat. Le coup est dur pour la droite qui a appris à ses dépens que rien n'est jamais acquis en politique. Le débat sur l'augmentation de la TVA a profité à la gauche dont les électeurs se sont finalement mobilisés dimanche. Le médiateur dans l'épisode de régularisation des enfants sans papiers n'a pas pu obtenir un siège en dépit du soutien de Sarkozy. Un autre candidat de l'UMP, le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière a plié devant son adversaire socialiste. Les électeurs n'apprécient pas apparemment la confusion des genres. Le Modem de François Bayrou a pu sauver les meubles avec 4 sièges grâce au report de voix socialistes dans quelques cas. Paris, la capitale, reste néanmoins dominée par les socialistes. Sur 21 circonscriptions ils ont en engrangé 13. Le parti socialiste ainsi revigoré doit, à présent, faire le ménage et se réorganiser pour les prochaines échéances municipales de 2008. Le pari est difficile et devra se compliquer avec des affaires privées des dirigeants. Ségolène Royal vient d'annoncer sa séparation de François Hollande, son désormais ex-compagnon et actuel premier secrétaire du PS, et sa candidature à la direction du parti. Dans un livre à paraître mercredi, elle annonce qu'elle lui a demandé de quitter le domicile familial confirmant ainsi toutes les rumeurs sur les différends du couple. Hollande confirme la rupture et précise qu'il entend bien rester à son poste jusqu'à 2008. En d'autres termes, la bataille du couple se calquera sur celle du leadership politique dans laquelle s'affronteront tous les éléphants du parti. A l'extrême droite, c'est l'effondrement total ; le Front national ne sera pas représenté à l'assemblée. Pis encore, son président Le Pen a même lancé une demande de souscriptions pour renflouer les caisses de son parti ruiné par les législatives. Quant aux rares candidats d'origine maghrébine encore présents au 2e tour ils ont tous été éliminés sans surprise d'ailleurs considérant les circonscriptions — non gagnables selon leurs termes — qui leur ont été attribuées. L'Assemblée française ne sera pas cette fois ci encore, colorée. Le finish des élections législatives françaises a été plein de rebondissements. Rupture du couple Royal-Hollande et démission du ministre de l'Environnement et du Développement durable, Alain Juppé. Alors que les pronostics misaient sur un tsunami de la droite, dimanche les électeurs français ont décidé de reéquilibrer leur représentation au Parlement et ont donné à la gauche plus de 220 sièges. L'UMP, le parti du Président Sarkozy obtient certes la majorité absolue avec plus de 340 (UMP et alliés 324, Nouveau Centre 22 ) sièges, mais il aura en face de lui une opposition ragaillardie. Les communistes que l'on avait vite fait d'enterrer ont réalisé eux aussi un bon score avec 15 sièges même s'ils devront probablement s'allier aux Verts (4 sièges) pour constituer un groupe parlementaire. Tous les ténors du parti socialiste ont été reélus sans difficulté. Dominique Strauss-Kahn a facilement mis au tapis une présentatrice de la télévision de l'émission de Julien Courbet qui avait eu des propos racistes à l'égard des Noirs et des Arabes fortement implantés à Sarcelles où elle se présentait. Samedi, elle avait été bousculée violemment au marché de cette ville par un homme cagoulé. A gauche, cependant, un grand perdant Jean-Pierre Chevènement battu dans son fief de Belfort. Une défaite qui met fin à une carrière politique de 40 ans. C'est toutefois à droite qu'a eu lieu le coup de théâtre : le numéro deux du gouvernement, Alain Juppé, n'a pas été choisi par ses compatriotes de Bordeaux, lui préférant son adversaire socialiste. Conformément à l'exigence du Premier ministre Fillon qui avait affirmé qu'un ministre non élu devait démissionner, Juppé a présenté hier sa démission. Les électeurs de Bordeaux n'ont pas oublié apparemment les démêlés avec la justice de Juppé dans l'affaire des logements sociaux de Paris. Cette démission oblige le Président Sarkozy à opérer un remaniement plus important que la nomination prévue de nouveaux secrétaires d'Etat. Le coup est dur pour la droite qui a appris à ses dépens que rien n'est jamais acquis en politique. Le débat sur l'augmentation de la TVA a profité à la gauche dont les électeurs se sont finalement mobilisés dimanche. Le médiateur dans l'épisode de régularisation des enfants sans papiers n'a pas pu obtenir un siège en dépit du soutien de Sarkozy. Un autre candidat de l'UMP, le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière a plié devant son adversaire socialiste. Les électeurs n'apprécient pas apparemment la confusion des genres. Le Modem de François Bayrou a pu sauver les meubles avec 4 sièges grâce au report de voix socialistes dans quelques cas. Paris, la capitale, reste néanmoins dominée par les socialistes. Sur 21 circonscriptions ils ont en engrangé 13. Le parti socialiste ainsi revigoré doit, à présent, faire le ménage et se réorganiser pour les prochaines échéances municipales de 2008. Le pari est difficile et devra se compliquer avec des affaires privées des dirigeants. Ségolène Royal vient d'annoncer sa séparation de François Hollande, son désormais ex-compagnon et actuel premier secrétaire du PS, et sa candidature à la direction du parti. Dans un livre à paraître mercredi, elle annonce qu'elle lui a demandé de quitter le domicile familial confirmant ainsi toutes les rumeurs sur les différends du couple. Hollande confirme la rupture et précise qu'il entend bien rester à son poste jusqu'à 2008. En d'autres termes, la bataille du couple se calquera sur celle du leadership politique dans laquelle s'affronteront tous les éléphants du parti. A l'extrême droite, c'est l'effondrement total ; le Front national ne sera pas représenté à l'assemblée. Pis encore, son président Le Pen a même lancé une demande de souscriptions pour renflouer les caisses de son parti ruiné par les législatives. Quant aux rares candidats d'origine maghrébine encore présents au 2e tour ils ont tous été éliminés sans surprise d'ailleurs considérant les circonscriptions — non gagnables selon leurs termes — qui leur ont été attribuées. L'Assemblée française ne sera pas cette fois ci encore, colorée.