Gouvernement libanais, Espagne et Italie joignent leurs voix pour assurer que cet acte terroriste contre des casques bleus, membres de la force (Finul) d'interposition onusienne ne fera que renforcer leur détermination à mener à bien l'exécution de la résolution 1701 du Conseil de sécurité. La sécurité a été particulièrement renforcée le long de la frontière avec Israël. Gouvernement libanais, Espagne et Italie joignent leurs voix pour assurer que cet acte terroriste contre des casques bleus, membres de la force (Finul) d'interposition onusienne ne fera que renforcer leur détermination à mener à bien l'exécution de la résolution 1701 du Conseil de sécurité. La sécurité a été particulièrement renforcée le long de la frontière avec Israël. Entre les faits et les effets d'annonce, la réalité concrète dément presque toujours les uns et les autres. Alors que déjà, vendredi, des officiels libanais annonçaient la fin des combats dans la zone de Nahrl Al-Bared, un attentat à la voiture piégée dont la charge était télécommandée à distance a fait 6 morts au sein des éléments de la force onusienne d'interposition (Finul), provoquant une série de réactions tant côté civil que militaire. Ainsi, le gouvernement libanais considère quu' : «Il y a un lien entre l'attentat contre le contingent espagnol et les combats que l'armée mène à Nahrl Al Bared.» Selon Ghazi Aridi, ministre libanais de l'Information, intervenant à l'issue d'un conseil de gouvernement, «le Liban est victime d'une vague terroriste qui frappe du Nord au Sud et qui a notamment visé le contingent espagnol». Le ministre en veut pour preuve que des aveux ont pu être arrachés juste avant à des terroristes arrêtés et qui faisaient état de préparatifs de ce genre contre les casques bleus onusiens. Des sources judiciaires libanaises ont officialisé les mêmes informations peu après les déclarations du ministre. Et ce, d'autant qu'un porte-parole du groupe Fatah Al Islam venait d'accuser les forces de la FINUL d'aider l'armée libanaise. A la suite de cet attentat, la sécurité a été renforcée notamment à Naqoura où un nombre impressionnant de barrages militaires rendent la circulation de plus en plus difficile. Plus de 150 militaires comprennant des éléments des troupes régulières libanaises et des membres de la Finul ont aussi été déployés dans cette zone située à peine à une dizaine de kilomètres de la frontière avec Israël. L'on rappelle qu'il s'agit là du premier attentat contre les casques bleus depuis la fin de la guerre menée par le Hezbollah libanais au courant de l'été 2006 à la suite de l'invasion du Liban par l'armée israélienne. Pour sa part, le Liban vient officiellement de demander un renouvellement du mandat de la FINUL pour une durée d'une année. Beyrouth a également demandé à la communauté internationale de continuer à l'assurer de son soutien. La Finul regroupe des militaires issus de pas moins de trente pays. En réaction toujours à cet attentat, le ministre espagnol de la Défense, José Antonio Alonso, a assuré que «l'Espagne continuera à soutenir la mission de la FINUL et ne diminuera pas le nombre de 1.100 soldats membres des casques bleus déployés au Sud Liban. Le commandant en chef de la FINUL, l'Italien et général Claudio Graziano a abondé dans le même sens en déclarant: «Cet attentat ne fera que renforcer la détermination de la FINUL a mener à bien sa mission conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.» La force d'interposition onusienne est présente au Liban depuis 1978, mais ses effectifs ont été renforcés par la résolution 1701 qui les a portés à 13.000 hommes. C'est cette force qui a permis le redéploiement de l'armée libanaise le long de la frontière avec Israël et qui a mis fin à son ancien statut de chasse-gardée du Hezbollah. Entre les faits et les effets d'annonce, la réalité concrète dément presque toujours les uns et les autres. Alors que déjà, vendredi, des officiels libanais annonçaient la fin des combats dans la zone de Nahrl Al-Bared, un attentat à la voiture piégée dont la charge était télécommandée à distance a fait 6 morts au sein des éléments de la force onusienne d'interposition (Finul), provoquant une série de réactions tant côté civil que militaire. Ainsi, le gouvernement libanais considère quu' : «Il y a un lien entre l'attentat contre le contingent espagnol et les combats que l'armée mène à Nahrl Al Bared.» Selon Ghazi Aridi, ministre libanais de l'Information, intervenant à l'issue d'un conseil de gouvernement, «le Liban est victime d'une vague terroriste qui frappe du Nord au Sud et qui a notamment visé le contingent espagnol». Le ministre en veut pour preuve que des aveux ont pu être arrachés juste avant à des terroristes arrêtés et qui faisaient état de préparatifs de ce genre contre les casques bleus onusiens. Des sources judiciaires libanaises ont officialisé les mêmes informations peu après les déclarations du ministre. Et ce, d'autant qu'un porte-parole du groupe Fatah Al Islam venait d'accuser les forces de la FINUL d'aider l'armée libanaise. A la suite de cet attentat, la sécurité a été renforcée notamment à Naqoura où un nombre impressionnant de barrages militaires rendent la circulation de plus en plus difficile. Plus de 150 militaires comprennant des éléments des troupes régulières libanaises et des membres de la Finul ont aussi été déployés dans cette zone située à peine à une dizaine de kilomètres de la frontière avec Israël. L'on rappelle qu'il s'agit là du premier attentat contre les casques bleus depuis la fin de la guerre menée par le Hezbollah libanais au courant de l'été 2006 à la suite de l'invasion du Liban par l'armée israélienne. Pour sa part, le Liban vient officiellement de demander un renouvellement du mandat de la FINUL pour une durée d'une année. Beyrouth a également demandé à la communauté internationale de continuer à l'assurer de son soutien. La Finul regroupe des militaires issus de pas moins de trente pays. En réaction toujours à cet attentat, le ministre espagnol de la Défense, José Antonio Alonso, a assuré que «l'Espagne continuera à soutenir la mission de la FINUL et ne diminuera pas le nombre de 1.100 soldats membres des casques bleus déployés au Sud Liban. Le commandant en chef de la FINUL, l'Italien et général Claudio Graziano a abondé dans le même sens en déclarant: «Cet attentat ne fera que renforcer la détermination de la FINUL a mener à bien sa mission conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.» La force d'interposition onusienne est présente au Liban depuis 1978, mais ses effectifs ont été renforcés par la résolution 1701 qui les a portés à 13.000 hommes. C'est cette force qui a permis le redéploiement de l'armée libanaise le long de la frontière avec Israël et qui a mis fin à son ancien statut de chasse-gardée du Hezbollah.