Le Parti des travailleurs (PT) a décidé de s'abstenir sur le vote du programme du gouvernement. «Durant les débats, les députés du Parti des travailleurs ont établi que la rupture avec les politiques dictées par les institutions internationales, sous couvert des réformes, est la condition pour le règlement des énormes problèmes sociaux», note la déclaration transmise à notre rédaction. Le PT affirme soutenir la poursuite de la politique de réalisation des projets de développement. Pour les autres politiques économiques, "qui ont fait que 65% de la population n'ont pas voté", le parti de Mme Louisa Hanoune dit non. Le Parti des travailleurs prône, au contraire, la rupture avec "les politiques qui ont généré le chômage et les fléaux sociaux". Au chapitre de la réconciliation nationale, le PT préconise la mise en place d'instruments politiques pour parachever le rétablissement de la paix en prenant en considération la «prise en charge effective de l'ensemble des victimes de la tragédie, incluant la réhabilitation des disparus et la recherche de la vérité sur leur sort», après «avoir présenté à l'Assemblée un bilan de la mise en place de la charte». Le Parti des travailleurs considère que le rétablissement de la paix, doit «être couronné par la restauration des libertés démocratiques» ; de même que la promotion de tamazight comme deuxième langue officielle est un facteur de renforcement de la démocratie et de la République. Concernant la révision des lois relatives aux partis et associations et la loi électorale, le PT espère que ça ne soit pas une remise en cause ou une régression des acquis démocratique. «Il suffit pour combattre la corruption d'éloigner l'exercice de la politique et les mandats effectifs du monde des affaires, en introduisant des mesures dans ce sens, et de supprimer le financement des commissions dites de surveillance des élections, sinon les supprimer», note le document. Si la poursuite des investissements publics dans les infrastructures de base est perçue comme une «chose» positive, il n'en est pas de même pour la privatisation et la vente des entreprises publiques aux étrangers. «Le fait que l'industrie a été confiée à Temmar est source d'inquiétude quant au sort réservé aux 145 entreprises relevant de ce secteur», poursuit le document. Pour le PT, la suppression des participations «appelle la dissolution des SGP et du CPE». Dans ce contexte, il a rappelé que «du point de vue de la loi 01/04, portant privatisation, le ministre porte seul la responsabilité des résultats des décisions de privatisations, et qu'il a l'obligation légale de présenter un bilan devant les députés». Plus loin, le document attire l'attention sur la cession des parts des entreprises publiques, dans le cadre du partenariat avec l'étranger, qui «exposera notre économie à tous les risques». Et de citer l'exemple de l'Entreprise nationale des gaz industriels qui «cédera 66% de ses parts à une entreprise allemande». Le parti qualifie, à demi-mot, ces opérations de «crime envers les travailleurs», tout en plaidant pour des solutions nationales à la crise en Algérie. Toutefois, il a suffi que le président de la République prenne des décisions au sujet du BEM et du LSP pour susciter un brin d'espoir chez le PT. Pour lui, ces décisions «prouvent qu'il est possible de rétablir les liens positifs entre les citoyens et l'Etat». Le Parti des travailleurs (PT) a décidé de s'abstenir sur le vote du programme du gouvernement. «Durant les débats, les députés du Parti des travailleurs ont établi que la rupture avec les politiques dictées par les institutions internationales, sous couvert des réformes, est la condition pour le règlement des énormes problèmes sociaux», note la déclaration transmise à notre rédaction. Le PT affirme soutenir la poursuite de la politique de réalisation des projets de développement. Pour les autres politiques économiques, "qui ont fait que 65% de la population n'ont pas voté", le parti de Mme Louisa Hanoune dit non. Le Parti des travailleurs prône, au contraire, la rupture avec "les politiques qui ont généré le chômage et les fléaux sociaux". Au chapitre de la réconciliation nationale, le PT préconise la mise en place d'instruments politiques pour parachever le rétablissement de la paix en prenant en considération la «prise en charge effective de l'ensemble des victimes de la tragédie, incluant la réhabilitation des disparus et la recherche de la vérité sur leur sort», après «avoir présenté à l'Assemblée un bilan de la mise en place de la charte». Le Parti des travailleurs considère que le rétablissement de la paix, doit «être couronné par la restauration des libertés démocratiques» ; de même que la promotion de tamazight comme deuxième langue officielle est un facteur de renforcement de la démocratie et de la République. Concernant la révision des lois relatives aux partis et associations et la loi électorale, le PT espère que ça ne soit pas une remise en cause ou une régression des acquis démocratique. «Il suffit pour combattre la corruption d'éloigner l'exercice de la politique et les mandats effectifs du monde des affaires, en introduisant des mesures dans ce sens, et de supprimer le financement des commissions dites de surveillance des élections, sinon les supprimer», note le document. Si la poursuite des investissements publics dans les infrastructures de base est perçue comme une «chose» positive, il n'en est pas de même pour la privatisation et la vente des entreprises publiques aux étrangers. «Le fait que l'industrie a été confiée à Temmar est source d'inquiétude quant au sort réservé aux 145 entreprises relevant de ce secteur», poursuit le document. Pour le PT, la suppression des participations «appelle la dissolution des SGP et du CPE». Dans ce contexte, il a rappelé que «du point de vue de la loi 01/04, portant privatisation, le ministre porte seul la responsabilité des résultats des décisions de privatisations, et qu'il a l'obligation légale de présenter un bilan devant les députés». Plus loin, le document attire l'attention sur la cession des parts des entreprises publiques, dans le cadre du partenariat avec l'étranger, qui «exposera notre économie à tous les risques». Et de citer l'exemple de l'Entreprise nationale des gaz industriels qui «cédera 66% de ses parts à une entreprise allemande». Le parti qualifie, à demi-mot, ces opérations de «crime envers les travailleurs», tout en plaidant pour des solutions nationales à la crise en Algérie. Toutefois, il a suffi que le président de la République prenne des décisions au sujet du BEM et du LSP pour susciter un brin d'espoir chez le PT. Pour lui, ces décisions «prouvent qu'il est possible de rétablir les liens positifs entre les citoyens et l'Etat».