Une importante exposition de faïence retraçant l'époque ottomane se tient au Palais des Raïs (Bastion 23) jusqu'au 31 août. Une importante exposition de faïence retraçant l'époque ottomane se tient au Palais des Raïs (Bastion 23) jusqu'au 31 août. Cette exposition organisée dans le cadre de la manifestation Alger capitale de la culture arabe 2007, met en valeur la richesse du décor architectural ottoman, composé de carreaux de faïence dont une grande partie provient de «Dar Aziza» et de la Citadelle d'Alger, plus connue sous le nom de «Dar Essoltane». Selon le chercheur et écrivain Jean Couranjou «le revêtement en céramique est une constante dans la décoration architecturale dans plusieurs pays musulmans. A ce titre, l'Algérie ottomane désignée en son temps (1518-1830) Régence turque d'Alger, orna ses édifices, particulièrement ceux de la capitale barbaresque, de quantités prodigieuses de carreaux en faïence d'origines diverses». C'est ainsi que l'on dénombre les multiples vestiges du génie architectural ottoman, sachant que l'architecture est l'une des principales composantes de notre environnement. Elle le façonne, le structure, l'organise, le spécialise. Elle peut être aussi la cause d'un certain nombre de problèmes. Il n'en demeure pas moins qu'elle représente un témoignage culturel extrêmement important. Elle renseigne non seulement sur l'évolution de l'homme à travers les âges, mais aussi sur son mode de vie, sa conception ou sa vision du monde, ses valeurs, ses croyances, sa manière d'être. L'exposition de faïences nous permet d'élaborer une iconographie et une typologie d'une grande partie des carreaux existants. Le carreau tel qu'on le voit dans les demeures, palais, fontaines ou édifices religieux d'Alger, possède des origines diverses. Tous le long des «étalages» impressionnants de faïences, on note la diversité des motifs, plus ou moins similaires à ceux fabriqués à la même époque en divers pays. Des croix diagonale, qui à Alger abondent à «Dar Aziza», quatre quarts d'octogone et un quart de chrysanthème, qui varient en tailles et en motifs. On note une augmentation de taille sur les faïences à une deuxième époque «sans doute de courte durée» et transitoire. C'est à nouveau une riche période de production qui occupe toute la période ottomane avec principalement des copies de modèles occidentaux (hispaniques) et orientaux (cette fois turcs) Quel que soit le style, tous les modèles de carreaux sont souvent plus épais que les précédents (2 cm ou plus) et présentent sur la surface trois points disposés en triangle équilatéral où la brique est à nu ; ce sont les traces laissées par les pieds-de-coq utilisés lors de la cuisson pour séparer les carreaux superposés. Si les teintes sont à peu près les mêmes que précédemment, certaines pièces présentent un bleu cendré ou un vert très épais, foncé, qui tend à se répandre en dehors des éléments peints. Dans le décor ottoman, les motifs sont principalement des fleurs de lotus, œillets, rosettes, feuilles, etc. Leur motif, le plus souvent ouvert, répond à diverses symétries. Certains d'entre eux présentent des analogies qui permettent de les rassembler en familles ou en groupes. L'exposition qui s'étalera jusqu'au 31 août permet d'analyser tout cet héritage, d'apprécier chaque forme, même si le temps altère les couleurs et la matière. L'histoire reste incontestablement inscrite sur ces faïences. Cette exposition organisée dans le cadre de la manifestation Alger capitale de la culture arabe 2007, met en valeur la richesse du décor architectural ottoman, composé de carreaux de faïence dont une grande partie provient de «Dar Aziza» et de la Citadelle d'Alger, plus connue sous le nom de «Dar Essoltane». Selon le chercheur et écrivain Jean Couranjou «le revêtement en céramique est une constante dans la décoration architecturale dans plusieurs pays musulmans. A ce titre, l'Algérie ottomane désignée en son temps (1518-1830) Régence turque d'Alger, orna ses édifices, particulièrement ceux de la capitale barbaresque, de quantités prodigieuses de carreaux en faïence d'origines diverses». C'est ainsi que l'on dénombre les multiples vestiges du génie architectural ottoman, sachant que l'architecture est l'une des principales composantes de notre environnement. Elle le façonne, le structure, l'organise, le spécialise. Elle peut être aussi la cause d'un certain nombre de problèmes. Il n'en demeure pas moins qu'elle représente un témoignage culturel extrêmement important. Elle renseigne non seulement sur l'évolution de l'homme à travers les âges, mais aussi sur son mode de vie, sa conception ou sa vision du monde, ses valeurs, ses croyances, sa manière d'être. L'exposition de faïences nous permet d'élaborer une iconographie et une typologie d'une grande partie des carreaux existants. Le carreau tel qu'on le voit dans les demeures, palais, fontaines ou édifices religieux d'Alger, possède des origines diverses. Tous le long des «étalages» impressionnants de faïences, on note la diversité des motifs, plus ou moins similaires à ceux fabriqués à la même époque en divers pays. Des croix diagonale, qui à Alger abondent à «Dar Aziza», quatre quarts d'octogone et un quart de chrysanthème, qui varient en tailles et en motifs. On note une augmentation de taille sur les faïences à une deuxième époque «sans doute de courte durée» et transitoire. C'est à nouveau une riche période de production qui occupe toute la période ottomane avec principalement des copies de modèles occidentaux (hispaniques) et orientaux (cette fois turcs) Quel que soit le style, tous les modèles de carreaux sont souvent plus épais que les précédents (2 cm ou plus) et présentent sur la surface trois points disposés en triangle équilatéral où la brique est à nu ; ce sont les traces laissées par les pieds-de-coq utilisés lors de la cuisson pour séparer les carreaux superposés. Si les teintes sont à peu près les mêmes que précédemment, certaines pièces présentent un bleu cendré ou un vert très épais, foncé, qui tend à se répandre en dehors des éléments peints. Dans le décor ottoman, les motifs sont principalement des fleurs de lotus, œillets, rosettes, feuilles, etc. Leur motif, le plus souvent ouvert, répond à diverses symétries. Certains d'entre eux présentent des analogies qui permettent de les rassembler en familles ou en groupes. L'exposition qui s'étalera jusqu'au 31 août permet d'analyser tout cet héritage, d'apprécier chaque forme, même si le temps altère les couleurs et la matière. L'histoire reste incontestablement inscrite sur ces faïences.