La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) est revenue hier à la charge pour exiger de Abdelhamid Temmar, actuel ministre des Participations et de la Promotion des investissements, de présenter un bilan détaillé de la politique des privatisations menée depuis 2004, et ce, face aux députés du Parlement. «A notre avis, tout débat sur l'orientation en matière de politique industrielle exige, comme préalable, la présentation à l'APN, d'un bilan détaillé de la part du ministre qui était en charge des participations, c'est-à-dire des privatisations, sur l'ensemble des décisions prises, incluant le déroulement des opérations, leurs résultats et le respect des clauses sociales», a affirmé Louisa Hanoune, lors d'une conférence de presse, tenue au siège du parti à Alger et sanctionnant les festivités de célébration du 17e anniversaire de ce parti. C'est, entre autres, l'une des raisons pour lesquelles le PT s'est abstenu lors de l'adoption du programme du gouvernement, jeudi dernier, au siège de l'Assemblée populaire communale. Pourquoi les députés du PT n'ont pas voté contre ? Le développement humain, les investissements publics, la Charte pour la paix et la réconciliation nationale sont autant de facteurs positifs longtemps revendiqués et soutenus par le parti travailliste. Pourquoi n'ont-ils pas voté pour le programme du gouvernement ? A ce sujet, la SG du PT déclame la flexibilité des emplois et la poursuite des privatisations qui, selon elle, consacrent une dépendance totale de l'économie nationale à l'étranger et porte préjudice aux droits des travailleurs, en plus du système des concessions et de gestion déléguée de différents secteurs névralgiques et de souveraineté. D'où l'abstention décidée par le groupe parlementaire du PT qui, selon la conférencière, représente une solution médium susceptible de corriger certains aspects du programme du gouvernement. Comme c'est le cas du BEM et du LSP, globalement révisés après les instructions du chef de l'Etat, a indiqué Louisa Hanoune toute satisfaite. A propos de la révision de la loi électorale qui, rappelons-le, a suscité des remous au sein de plusieurs formations politiques, la SG du PT a rappelé la nécessité de «séparer la politique des affaires», c'est-à-dire barrer le chemin aux hommes d'affaires qui «empestent» la vie politique avec leurs milliards, sans pour autant attenter à la pratique démocratique et au droit de militantisme au sein des partis politiques. «Le taux de 4% ne représente pas un repère, car il arrive que des partis optent carrément pour le boycott des échéances électorales, qui est une position en soi qu'il faudra respecter», a-t-elle soutenu en substance, précisant que le débat devra plutôt être orienté vers la manière d'assécher le vivier de la corruption politique et séparer le politique des affaires. Louisa Hanoune a expliqué, par ailleurs, que les revendications émises par le PT pour la révision de la loi électorale n'ont jamais été prises en considération. Des revendications ayant trait à la délimitation des mandats et au mode de scrutin, que le PT réclame la proportionnelle au lieu des listes nominatives. En outre, la responsable du PT s'est montrée étonnée de l'emballement opéré autour de la question de la révision constitutionnelle et préconisé, pour ce faire, la consécration des «immunités de l'Etat et de la souveraineté nationale», et plaidé pour l'institution d'une assemblée constituante, tel qu'annoncé par le chef de l'Etat au lendemain de son intronisation à la magistrature suprême du pays en 1999, mais également proposé par certaines formations politiques, à l'instar du FFS. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) est revenue hier à la charge pour exiger de Abdelhamid Temmar, actuel ministre des Participations et de la Promotion des investissements, de présenter un bilan détaillé de la politique des privatisations menée depuis 2004, et ce, face aux députés du Parlement. «A notre avis, tout débat sur l'orientation en matière de politique industrielle exige, comme préalable, la présentation à l'APN, d'un bilan détaillé de la part du ministre qui était en charge des participations, c'est-à-dire des privatisations, sur l'ensemble des décisions prises, incluant le déroulement des opérations, leurs résultats et le respect des clauses sociales», a affirmé Louisa Hanoune, lors d'une conférence de presse, tenue au siège du parti à Alger et sanctionnant les festivités de célébration du 17e anniversaire de ce parti. C'est, entre autres, l'une des raisons pour lesquelles le PT s'est abstenu lors de l'adoption du programme du gouvernement, jeudi dernier, au siège de l'Assemblée populaire communale. Pourquoi les députés du PT n'ont pas voté contre ? Le développement humain, les investissements publics, la Charte pour la paix et la réconciliation nationale sont autant de facteurs positifs longtemps revendiqués et soutenus par le parti travailliste. Pourquoi n'ont-ils pas voté pour le programme du gouvernement ? A ce sujet, la SG du PT déclame la flexibilité des emplois et la poursuite des privatisations qui, selon elle, consacrent une dépendance totale de l'économie nationale à l'étranger et porte préjudice aux droits des travailleurs, en plus du système des concessions et de gestion déléguée de différents secteurs névralgiques et de souveraineté. D'où l'abstention décidée par le groupe parlementaire du PT qui, selon la conférencière, représente une solution médium susceptible de corriger certains aspects du programme du gouvernement. Comme c'est le cas du BEM et du LSP, globalement révisés après les instructions du chef de l'Etat, a indiqué Louisa Hanoune toute satisfaite. A propos de la révision de la loi électorale qui, rappelons-le, a suscité des remous au sein de plusieurs formations politiques, la SG du PT a rappelé la nécessité de «séparer la politique des affaires», c'est-à-dire barrer le chemin aux hommes d'affaires qui «empestent» la vie politique avec leurs milliards, sans pour autant attenter à la pratique démocratique et au droit de militantisme au sein des partis politiques. «Le taux de 4% ne représente pas un repère, car il arrive que des partis optent carrément pour le boycott des échéances électorales, qui est une position en soi qu'il faudra respecter», a-t-elle soutenu en substance, précisant que le débat devra plutôt être orienté vers la manière d'assécher le vivier de la corruption politique et séparer le politique des affaires. Louisa Hanoune a expliqué, par ailleurs, que les revendications émises par le PT pour la révision de la loi électorale n'ont jamais été prises en considération. Des revendications ayant trait à la délimitation des mandats et au mode de scrutin, que le PT réclame la proportionnelle au lieu des listes nominatives. En outre, la responsable du PT s'est montrée étonnée de l'emballement opéré autour de la question de la révision constitutionnelle et préconisé, pour ce faire, la consécration des «immunités de l'Etat et de la souveraineté nationale», et plaidé pour l'institution d'une assemblée constituante, tel qu'annoncé par le chef de l'Etat au lendemain de son intronisation à la magistrature suprême du pays en 1999, mais également proposé par certaines formations politiques, à l'instar du FFS.