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Ces parents qui démissionnent
Enfants livrés à eux mêmes
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 07 - 2007

Le rôle de la famille qui est la première cellule sociale dans laquelle l'enfant assimile les notions principales qui le préparent à la vie en communauté telles que sociabilité, civisme, communication, valeurs et principes moraux, détermine fatalement le devenir de l'enfant à l'âge adulte.
Le rôle de la famille qui est la première cellule sociale dans laquelle l'enfant assimile les notions principales qui le préparent à la vie en communauté telles que sociabilité, civisme, communication, valeurs et principes moraux, détermine fatalement le devenir de l'enfant à l'âge adulte.
Pour évoluer sereinement et acquérir une base d‘éducation solide, les enfants ont besoin de la supervision de leurs parents qui assurent le rôle de tuteur, de protecteur et de guide dans la vie. Dans une famille où la bonne éducation des enfants est le premier objectif que désirent atteindre les parents, les problèmes d‘ordre éducatif ne se posent pas puisque ces derniers investissent tous leur efforts dans le but d‘aider leurs enfants à intégrer l‘environnement social et préparer leur insertion sociale. Le rôle de la famille qui est étant la première cellule sociale dans laquelle l‘enfant assimile les notions principales qui le prépare à la vie en communauté telles que sociabilité, civisme, communication, valeurs et principes moraux, détermine fatalement le devenir de l‘enfant à l‘âge adulte. Toute défaillance au niveau de ce rôle parental initial est susceptible d‘engendrer des conséquences préjudiciables et à l‘individu et à la sphère sociale.
Il faut dire que les parents ne remplissent pas tous leur rôle de la même manière puisque certains, trop protecteurs, se verront couver démesurément leurs gosses jusqu‘au point d‘en faire de vrais handicapés sociaux. D‘autres, trop démissionnaire, laisseront leur progéniture livrée à elle-même, ce qui est loin de leur être salutaire. Reste les parents qui se placent au juste milieu. Donc, par trop protecteurs ni excessivement absents, ils initient leurs gosses à la vie en les armant de ce qui est essentiel (valeurs, traditions repères sociaux, mœurs, qualités humaines) et leur accordent, par la suite, l‘opportunité de mener leur propre expérience dans la vie en toute autonomie.
Cependant, nous allons à travers cet article nous pencher sur le second type de parents, ceux qui sont généralement absents du foyer et qui, se souciant peu du devenir de leurs gosses, n‘accordent pratiquement pas d‘importance à l‘aspect éducatif et relationnel au sein de la famille.
L‘exemple de Amine, un jeune garçon âgé d‘à peine 14 ans, est l‘illustration parfaite des suites fâcheuses que peut causer l‘abandon des parents de leur rôle primaire qu‘est l‘éducation et la protection de leurs bambins. La petite famille de Amine qui habite un quartier populaire au centre-ville d‘Alger vaque quotidiennement à ses occupations interminables. La maman, cadre dans une grande société privée, se réveille tôt pour se préparer à une journée chargé de responsabilités au cours de laquelle elle doit encore faire preuve de compétence et de sérieux. Le père, avocat, se rend tôt dans la matinée dans son bureau et le frère aîné part à la faculté de médecine où il est en quatrième année. Amine, qui depuis quelque temps fréquente des personnes douteuses du quartier, a commencé à faire l‘école buissonnière. Eh oui ! Il sèche les cours pour aller se promener avec ses copains. Ses parents ne se doutent de rien. D‘ailleurs, ils n‘ont même pas le temps de s‘apercevoir du changement de comportement de leur fils qui ne rentre que tard dans la soirée parfois soûl ou sous l‘effet de psychotropes. Amine a commencé sa descente en enfer très jeune. La démission de ses parents et leur négligence totale l‘ont conduit droit vers la délinquance juvénile. Actuellement, pris en charge dans un centre pour toxicomanes, Amine a commencé à prendre conscience de son mal. Son état s‘améliore grâce à la prise en charge psychologique. Cependant, prendre son mal en charge sans s‘occuper du fonctionnement de sa famille, dont le comportement individualiste et la démission totale, sont la vraie cause d‘un tel état de fait serait vraiment inutile.
Les parents de Amine n‘ont pas hésité à verbaliser leur sentiment de culpabilité. "Nous nous savons responsables d‘un tel drame. Notre fils a frôlé la prison, mais par miracle nous avons pu le sauver. Aujourd‘hui, il est aux prises avec une terrible maladie qu‘est la toxicomanie, mais nous-plaçons notre entière confiance en les spécialistes. Nous sommes conscients de notre erreur, mais malheureusement, les regrets ne sont point utiles. Nous avons été égoïstes en croyant que le travail est plus important que la famille. Le quotidien nous a vraiment absorbé et nous avons oublié notre tâche initiale, celle de parents. Nos voisins nous avaient fait part du comportement délinquant de notre fils et de ses mauvaises fréquentations, mais nous avons fait la sourde oreille. Notre erreur est énorme et condamnable, mais nous essayerons de nous racheter à l‘avenir. Nous voulons juste que les parents fassent plus attention à leur enfants et ne passent pas leurs temps à amasser l‘argent et ne penser qu‘à l‘assurance financière de leur famille puisque il existe une assurance bien plus importante celle de l‘équilibre de son enfant et son bien-être", témoignent les parents de Amine.
La situation typique de ces parents démontre réellement jusqu‘à quel point la démission des parents de leur foyer risque d‘être dommageable pour leurs enfants. Si Amine a eu la chance, dans des conditions particulières, de ne pas se trouver cloîtré dans un centre de rééducation et de réinsertion sociale, il a quand même sombré dans la toxicomanie, un mal duquel il se soigne heureusement à présent.
D‘autres enfants, livrés à eux-mêmes à l‘insu des regards de leur parents souvent absents par leur autorité et leur supervision, sombrent dans la délinquance juvénile, la drogue, le crime, l‘alcoolisme et les comportements à hauts risques. Qui est coupable du devenir de ces enfants ? Ils sont les victimes de leurs parents et de toute une société individualiste, matérialiste et négligente. Les enfants sont des plantes que les adultes doivent arroser et entretenir pour qu‘elle fleurissent. Ils les façonnent à leur manière. Donc s‘ils sont sur une image et non pas sur une autre, c‘est certainement l‘œuvre de leurs parents qui doivent comprendre que ces enfants n‘ont pas juste besoin d‘un équilibre financier, mais aussi d‘une stabilité affective et d‘une présence parentale à leur côté.
Pour évoluer sereinement et acquérir une base d‘éducation solide, les enfants ont besoin de la supervision de leurs parents qui assurent le rôle de tuteur, de protecteur et de guide dans la vie. Dans une famille où la bonne éducation des enfants est le premier objectif que désirent atteindre les parents, les problèmes d‘ordre éducatif ne se posent pas puisque ces derniers investissent tous leur efforts dans le but d‘aider leurs enfants à intégrer l‘environnement social et préparer leur insertion sociale. Le rôle de la famille qui est étant la première cellule sociale dans laquelle l‘enfant assimile les notions principales qui le prépare à la vie en communauté telles que sociabilité, civisme, communication, valeurs et principes moraux, détermine fatalement le devenir de l‘enfant à l‘âge adulte. Toute défaillance au niveau de ce rôle parental initial est susceptible d‘engendrer des conséquences préjudiciables et à l‘individu et à la sphère sociale.
Il faut dire que les parents ne remplissent pas tous leur rôle de la même manière puisque certains, trop protecteurs, se verront couver démesurément leurs gosses jusqu‘au point d‘en faire de vrais handicapés sociaux. D‘autres, trop démissionnaire, laisseront leur progéniture livrée à elle-même, ce qui est loin de leur être salutaire. Reste les parents qui se placent au juste milieu. Donc, par trop protecteurs ni excessivement absents, ils initient leurs gosses à la vie en les armant de ce qui est essentiel (valeurs, traditions repères sociaux, mœurs, qualités humaines) et leur accordent, par la suite, l‘opportunité de mener leur propre expérience dans la vie en toute autonomie.
Cependant, nous allons à travers cet article nous pencher sur le second type de parents, ceux qui sont généralement absents du foyer et qui, se souciant peu du devenir de leurs gosses, n‘accordent pratiquement pas d‘importance à l‘aspect éducatif et relationnel au sein de la famille.
L‘exemple de Amine, un jeune garçon âgé d‘à peine 14 ans, est l‘illustration parfaite des suites fâcheuses que peut causer l‘abandon des parents de leur rôle primaire qu‘est l‘éducation et la protection de leurs bambins. La petite famille de Amine qui habite un quartier populaire au centre-ville d‘Alger vaque quotidiennement à ses occupations interminables. La maman, cadre dans une grande société privée, se réveille tôt pour se préparer à une journée chargé de responsabilités au cours de laquelle elle doit encore faire preuve de compétence et de sérieux. Le père, avocat, se rend tôt dans la matinée dans son bureau et le frère aîné part à la faculté de médecine où il est en quatrième année. Amine, qui depuis quelque temps fréquente des personnes douteuses du quartier, a commencé à faire l‘école buissonnière. Eh oui ! Il sèche les cours pour aller se promener avec ses copains. Ses parents ne se doutent de rien. D‘ailleurs, ils n‘ont même pas le temps de s‘apercevoir du changement de comportement de leur fils qui ne rentre que tard dans la soirée parfois soûl ou sous l‘effet de psychotropes. Amine a commencé sa descente en enfer très jeune. La démission de ses parents et leur négligence totale l‘ont conduit droit vers la délinquance juvénile. Actuellement, pris en charge dans un centre pour toxicomanes, Amine a commencé à prendre conscience de son mal. Son état s‘améliore grâce à la prise en charge psychologique. Cependant, prendre son mal en charge sans s‘occuper du fonctionnement de sa famille, dont le comportement individualiste et la démission totale, sont la vraie cause d‘un tel état de fait serait vraiment inutile.
Les parents de Amine n‘ont pas hésité à verbaliser leur sentiment de culpabilité. "Nous nous savons responsables d‘un tel drame. Notre fils a frôlé la prison, mais par miracle nous avons pu le sauver. Aujourd‘hui, il est aux prises avec une terrible maladie qu‘est la toxicomanie, mais nous-plaçons notre entière confiance en les spécialistes. Nous sommes conscients de notre erreur, mais malheureusement, les regrets ne sont point utiles. Nous avons été égoïstes en croyant que le travail est plus important que la famille. Le quotidien nous a vraiment absorbé et nous avons oublié notre tâche initiale, celle de parents. Nos voisins nous avaient fait part du comportement délinquant de notre fils et de ses mauvaises fréquentations, mais nous avons fait la sourde oreille. Notre erreur est énorme et condamnable, mais nous essayerons de nous racheter à l‘avenir. Nous voulons juste que les parents fassent plus attention à leur enfants et ne passent pas leurs temps à amasser l‘argent et ne penser qu‘à l‘assurance financière de leur famille puisque il existe une assurance bien plus importante celle de l‘équilibre de son enfant et son bien-être", témoignent les parents de Amine.
La situation typique de ces parents démontre réellement jusqu‘à quel point la démission des parents de leur foyer risque d‘être dommageable pour leurs enfants. Si Amine a eu la chance, dans des conditions particulières, de ne pas se trouver cloîtré dans un centre de rééducation et de réinsertion sociale, il a quand même sombré dans la toxicomanie, un mal duquel il se soigne heureusement à présent.
D‘autres enfants, livrés à eux-mêmes à l‘insu des regards de leur parents souvent absents par leur autorité et leur supervision, sombrent dans la délinquance juvénile, la drogue, le crime, l‘alcoolisme et les comportements à hauts risques. Qui est coupable du devenir de ces enfants ? Ils sont les victimes de leurs parents et de toute une société individualiste, matérialiste et négligente. Les enfants sont des plantes que les adultes doivent arroser et entretenir pour qu‘elle fleurissent. Ils les façonnent à leur manière. Donc s‘ils sont sur une image et non pas sur une autre, c‘est certainement l‘œuvre de leurs parents qui doivent comprendre que ces enfants n‘ont pas juste besoin d‘un équilibre financier, mais aussi d‘une stabilité affective et d‘une présence parentale à leur côté.


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