Les travaux de la rencontre nationale consacrée à la confrérie Taybia et la vie et l'œuvre de Cheikh Sidi El-Hasni El Ouahrani ont été au centre des débats, mercredi, à l'Université Es-senia (Oran). Ce colloque, de deux jours, a été organisé à l'initiative de l'association religieuse de la zaouia et du mausolée de Sidi El-Hasni, conjointement avec le «Laboratoire du développement de la pensée et des dimensions des valeurs en Algérie» de l'Université d'Oran et l'association nationale de philosophie. Il vise, d'une part, selon un des organisateurs, à faire connaître un des fondements des confréries «soufies» qui ont joué un rôle historique important dans la société algérienne et, de l'autre côté, à mettre en relief la relation qui existe entre les adeptes de la confrérie Taybia et Cheikh Sidi El-Hasni «pour permettre aux chercheurs, surtout algériens, d'aborder avec plus de connaissances ce sujet». Ce rendez-vous, auquel ont pris part des chercheurs et des adeptes de la confrérie du Touat et de Timimoun, villes ayant servi de berceau à la Taybia qui a vu son rayonnement à Oran, Blida et Hadjout, a permis de mettre en relief la contribution de cette confrérie «qui ne diffère pas trop des écoles de soufisme à l'instar des autres tariqas (tidjania, El-hebria, et El-kadiria, entre autres) dans le domaine de l'entraide et la solidarité», a souligné le représentant de cette confrérie à Oran, cheikh Moulay El Hassan Cherif El-Ouezani. «Cette rencontre coïncide avec la célébration de la traditionnelle waâda de Sidi El-Hasni qui constitue un espace de convivialité et de solidarité qui réunit l'ensemble des Oranais», a indiqué la même source. Les représentants des ministères de l'Energie et des Mines, des Affaires religieuses et des Waqfs et de l'Université d'Oran ont été unanimes à reconnaître l'importance de ce genre de rencontres qui visent à mettre en valeur les cheikhs des zaouias et des confréries qui ont contribué grandement à la préservation de l'Histoire de la nation. Les travaux ont été consacrés à la présentation d'un livre du professeur Bouzid Boumediène, enseignant au département de philosophie de l'Université d'Oran. L'auteur précisera qu'il a basé ses recherches pour élaborer son livre sur des manuscrits de cheikh Abou Abdallah Mohamed El-Meknassi. «Ces manuscrits hautement soufistes, où se mêle la fiction à la réalité, évoquent les valeurs humaines dans un arabe dialectal et classique», a soutenu Bouzid Boumediène. Pour sa part, le Dr Mohamed Taybi, enseignant au département de sociologie de la même structure universitaire, a mis en relief les valeurs d'engagement scientifique des soufis. Il a mis en avant leur contribution à «la libération d'Oran de l'influence des Espagnols qui voulaient en faire une base leur permettant d'étendre leur hégémonie et leur religion à l'ensemble du pays». Les zaouias et les mausolées dans la région de l'Oranie furent également la cible de l'occupant français «qui voulait par-là effacer la mémoire du peuple algérien en s'attaquant à ses symboles sacrés et à ses référents culturels», dira le conférencier. Les travaux de la rencontre nationale consacrée à la confrérie Taybia et la vie et l'œuvre de Cheikh Sidi El-Hasni El Ouahrani ont été au centre des débats, mercredi, à l'Université Es-senia (Oran). Ce colloque, de deux jours, a été organisé à l'initiative de l'association religieuse de la zaouia et du mausolée de Sidi El-Hasni, conjointement avec le «Laboratoire du développement de la pensée et des dimensions des valeurs en Algérie» de l'Université d'Oran et l'association nationale de philosophie. Il vise, d'une part, selon un des organisateurs, à faire connaître un des fondements des confréries «soufies» qui ont joué un rôle historique important dans la société algérienne et, de l'autre côté, à mettre en relief la relation qui existe entre les adeptes de la confrérie Taybia et Cheikh Sidi El-Hasni «pour permettre aux chercheurs, surtout algériens, d'aborder avec plus de connaissances ce sujet». Ce rendez-vous, auquel ont pris part des chercheurs et des adeptes de la confrérie du Touat et de Timimoun, villes ayant servi de berceau à la Taybia qui a vu son rayonnement à Oran, Blida et Hadjout, a permis de mettre en relief la contribution de cette confrérie «qui ne diffère pas trop des écoles de soufisme à l'instar des autres tariqas (tidjania, El-hebria, et El-kadiria, entre autres) dans le domaine de l'entraide et la solidarité», a souligné le représentant de cette confrérie à Oran, cheikh Moulay El Hassan Cherif El-Ouezani. «Cette rencontre coïncide avec la célébration de la traditionnelle waâda de Sidi El-Hasni qui constitue un espace de convivialité et de solidarité qui réunit l'ensemble des Oranais», a indiqué la même source. Les représentants des ministères de l'Energie et des Mines, des Affaires religieuses et des Waqfs et de l'Université d'Oran ont été unanimes à reconnaître l'importance de ce genre de rencontres qui visent à mettre en valeur les cheikhs des zaouias et des confréries qui ont contribué grandement à la préservation de l'Histoire de la nation. Les travaux ont été consacrés à la présentation d'un livre du professeur Bouzid Boumediène, enseignant au département de philosophie de l'Université d'Oran. L'auteur précisera qu'il a basé ses recherches pour élaborer son livre sur des manuscrits de cheikh Abou Abdallah Mohamed El-Meknassi. «Ces manuscrits hautement soufistes, où se mêle la fiction à la réalité, évoquent les valeurs humaines dans un arabe dialectal et classique», a soutenu Bouzid Boumediène. Pour sa part, le Dr Mohamed Taybi, enseignant au département de sociologie de la même structure universitaire, a mis en relief les valeurs d'engagement scientifique des soufis. Il a mis en avant leur contribution à «la libération d'Oran de l'influence des Espagnols qui voulaient en faire une base leur permettant d'étendre leur hégémonie et leur religion à l'ensemble du pays». Les zaouias et les mausolées dans la région de l'Oranie furent également la cible de l'occupant français «qui voulait par-là effacer la mémoire du peuple algérien en s'attaquant à ses symboles sacrés et à ses référents culturels», dira le conférencier.