Une trentaine de villageois ont été tués près de Bagdad dans un nouveau massacre en Irak au lendemain d'un attentat particulièrement meurtrier qui a fait près de 80 morts dans le nord du pays. Des hommes portant des uniformes de l'armée irakienne ont tué par balles 29 hommes, femmes et enfants d'un village de la province de Diyala, au nord-est de la capitale, a dit un porte-parole militaire irakien. Les individus armés ont fait irruption à Duwailiyah dans la nuit de lundi à mardi et commis une "attaque terroriste", a précisé le colonel Raghib Radhi al-Omairi. A Bagdad même, une personne a été tuée et quatre autres blessées dans l'explosion d'une voiture piégée sur un parking proche de l'ambassade d'Iran, selon les services de sécurité. Ces nouvelles violences à Bagdad et dans sa région sont survenues alors que les habitants du Kirkouk, dans le nord, se préparaient à enterrer les victimes de l'attentat qui a fait 77 morts et 185 blessés dans la journée de lundi. D'importantes funérailles devaient avoir lieu dans la grande ville pétrolière dont les rues étaient quasi désertes. En plus de cet attentat au camion piégé qui a provoqué un cratère de sept mètres, deux autres voitures avaient explosé dans cette grande ville multiethnique du nord du pays, faisant un mort et quatre blessés au total. Mardi, la plupart des magasins étaient fermés. Nombre de véhicules de police étaient visibles, notamment aux barrages de contrôle mis en place. Selon des habitants, cet attentat, le plus meurtrier qui se soit produit à Kirkouk, va accentuer les tensions ethniques déjà existantes. Les leaders kurdes aimeraient voir leur ville rejoindre la région autonome du Kurdistan, alors que les Arabes et les Turcomanes y sont farouchement opposés. Ces explosions "ont pour but d'inciter la population de Kirkouk à la violence interconfessionnelle", renchérit un dignitaire religieux, cheikh Ismail al-Hadidi. Aux yeux d'un autre cheikh, Abdel-Rahman al-Assi, "les criminels essayent de diviser les Irakiens unis". Selon le médecin Abdoullah Mahmoud, du service des urgences de l'hôpital de Kirkouk, plus de 25 blessés graves ont été évacués à Souleimaniyah (330 km au nord de Bagdad). Une trentaine de villageois ont été tués près de Bagdad dans un nouveau massacre en Irak au lendemain d'un attentat particulièrement meurtrier qui a fait près de 80 morts dans le nord du pays. Des hommes portant des uniformes de l'armée irakienne ont tué par balles 29 hommes, femmes et enfants d'un village de la province de Diyala, au nord-est de la capitale, a dit un porte-parole militaire irakien. Les individus armés ont fait irruption à Duwailiyah dans la nuit de lundi à mardi et commis une "attaque terroriste", a précisé le colonel Raghib Radhi al-Omairi. A Bagdad même, une personne a été tuée et quatre autres blessées dans l'explosion d'une voiture piégée sur un parking proche de l'ambassade d'Iran, selon les services de sécurité. Ces nouvelles violences à Bagdad et dans sa région sont survenues alors que les habitants du Kirkouk, dans le nord, se préparaient à enterrer les victimes de l'attentat qui a fait 77 morts et 185 blessés dans la journée de lundi. D'importantes funérailles devaient avoir lieu dans la grande ville pétrolière dont les rues étaient quasi désertes. En plus de cet attentat au camion piégé qui a provoqué un cratère de sept mètres, deux autres voitures avaient explosé dans cette grande ville multiethnique du nord du pays, faisant un mort et quatre blessés au total. Mardi, la plupart des magasins étaient fermés. Nombre de véhicules de police étaient visibles, notamment aux barrages de contrôle mis en place. Selon des habitants, cet attentat, le plus meurtrier qui se soit produit à Kirkouk, va accentuer les tensions ethniques déjà existantes. Les leaders kurdes aimeraient voir leur ville rejoindre la région autonome du Kurdistan, alors que les Arabes et les Turcomanes y sont farouchement opposés. Ces explosions "ont pour but d'inciter la population de Kirkouk à la violence interconfessionnelle", renchérit un dignitaire religieux, cheikh Ismail al-Hadidi. Aux yeux d'un autre cheikh, Abdel-Rahman al-Assi, "les criminels essayent de diviser les Irakiens unis". Selon le médecin Abdoullah Mahmoud, du service des urgences de l'hôpital de Kirkouk, plus de 25 blessés graves ont été évacués à Souleimaniyah (330 km au nord de Bagdad).