En marge de la signature du renouvellement du jumelage Alger- El Ayoun, Alger-Centre sera, aujourd'hui, chaleureusement mise à l'heure sahraouie. Avec l'appui du Comité de solidarité algérien avec le peuple Sahraoui (CNASPS), un programme culturel et politique sera mis en place et ce du 18 au 25 juillet. La délégation sahraouie animera des manifestations culturelles variées autour d'une grande tente traditionnelle installée près de la Grande Poste. Des cérémonies très symboliques associeront, dans une même ferveur, Sahraouis et Algériens. Plusieurs rencontres politiques seront aussi au programme de cette manifestation. La plus importante a trait à la visite d'une délégation parlementaire sahraouie, invitée par le président de l'APN, Abdelaziz Ziari. Elle sera conduite par le président du Parlement de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) et néanmoins chef de la délégation des négociateurs de New York. Cette délégation aura, entre les 22 et 24 juillet, des entretiens avec les parlementaires algériens. L'Afrique du Sud, référence morale et démocratique de tout le continent africain, et qui a fait taire par ses prises de position tous les hésitants, sera elle aussi présente à ce rendez-vous. Elle sera représentée par le numéro deux de l'Africain National Congres (ANC), accompagné du président de l'Union des villes africaines. A cette occasion, une convention de jumelage sera signée entre les villes d'Alger, El Ayoun et Prétoria. Pour Mahrez Lamari, président du CNASPS, la présence d'une délégation de haut niveau de la société civile de l'Afrique du Sud et notamment celle en provenance de Prétoria indique, il va sans dire, les positions des deux pays, l'Afrique du Sud et l'Algérie, en faveur des causes justes en référence à leurs valeurs historiques et culturelles dont la question sahraouie qui relève d'un problème de décolonisation. La délégation sahraouie, qui prendra part aux activités de cette semaine de solidarité, rencontrera, à cette occasion, des parlementaires, hommes politiques de différentes tendances, intellectuels et universitaires algériens solidaires avec la cause sahraouie, a ajouté le président de la CNASPS. Pour sa part, le maire d'Alger-Centre, Tayeb Zitouni, tout en rappelant les péripéties de la lutte du peuple sahraoui, et au moment où cette question est «dans une conjoncture exceptionnelle», référence au processus de négociations sous l'égide de l'ONU entre le Front Polisario et la délégation marocaine, exprime ses vœux que ces négociations aboutissent «à l'application du droit du peuple sahraoui à un référendum d'autodétermination». Cette manifestation constituera un symbole d'ouverture et de brassage des cultures. Ce sera une occasion de revivre le lien entre les cultures tout en gardant en mémoire que l'Algérie a toujours joué le rôle d'intermédiaire entre le Monde arabe, l'Europe et l'Afrique, et aussi une opportunité pour l'échange d'expériences et le développement de la culture locale. Dans le cadre du volet du festival, plusieurs manifestations sont programmées, notamment une course marathon à travers les rues de la capitale, plusieurs expositions d'artisanat, un «espace de solidarité» organisé par des associations actives dans la ville, ainsi que des manifestations visant à faire connaître le patrimoine local, la gastronomie et la poésie. En marge de la signature du renouvellement du jumelage Alger- El Ayoun, Alger-Centre sera, aujourd'hui, chaleureusement mise à l'heure sahraouie. Avec l'appui du Comité de solidarité algérien avec le peuple Sahraoui (CNASPS), un programme culturel et politique sera mis en place et ce du 18 au 25 juillet. La délégation sahraouie animera des manifestations culturelles variées autour d'une grande tente traditionnelle installée près de la Grande Poste. Des cérémonies très symboliques associeront, dans une même ferveur, Sahraouis et Algériens. Plusieurs rencontres politiques seront aussi au programme de cette manifestation. La plus importante a trait à la visite d'une délégation parlementaire sahraouie, invitée par le président de l'APN, Abdelaziz Ziari. Elle sera conduite par le président du Parlement de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) et néanmoins chef de la délégation des négociateurs de New York. Cette délégation aura, entre les 22 et 24 juillet, des entretiens avec les parlementaires algériens. L'Afrique du Sud, référence morale et démocratique de tout le continent africain, et qui a fait taire par ses prises de position tous les hésitants, sera elle aussi présente à ce rendez-vous. Elle sera représentée par le numéro deux de l'Africain National Congres (ANC), accompagné du président de l'Union des villes africaines. A cette occasion, une convention de jumelage sera signée entre les villes d'Alger, El Ayoun et Prétoria. Pour Mahrez Lamari, président du CNASPS, la présence d'une délégation de haut niveau de la société civile de l'Afrique du Sud et notamment celle en provenance de Prétoria indique, il va sans dire, les positions des deux pays, l'Afrique du Sud et l'Algérie, en faveur des causes justes en référence à leurs valeurs historiques et culturelles dont la question sahraouie qui relève d'un problème de décolonisation. La délégation sahraouie, qui prendra part aux activités de cette semaine de solidarité, rencontrera, à cette occasion, des parlementaires, hommes politiques de différentes tendances, intellectuels et universitaires algériens solidaires avec la cause sahraouie, a ajouté le président de la CNASPS. Pour sa part, le maire d'Alger-Centre, Tayeb Zitouni, tout en rappelant les péripéties de la lutte du peuple sahraoui, et au moment où cette question est «dans une conjoncture exceptionnelle», référence au processus de négociations sous l'égide de l'ONU entre le Front Polisario et la délégation marocaine, exprime ses vœux que ces négociations aboutissent «à l'application du droit du peuple sahraoui à un référendum d'autodétermination». Cette manifestation constituera un symbole d'ouverture et de brassage des cultures. Ce sera une occasion de revivre le lien entre les cultures tout en gardant en mémoire que l'Algérie a toujours joué le rôle d'intermédiaire entre le Monde arabe, l'Europe et l'Afrique, et aussi une opportunité pour l'échange d'expériences et le développement de la culture locale. Dans le cadre du volet du festival, plusieurs manifestations sont programmées, notamment une course marathon à travers les rues de la capitale, plusieurs expositions d'artisanat, un «espace de solidarité» organisé par des associations actives dans la ville, ainsi que des manifestations visant à faire connaître le patrimoine local, la gastronomie et la poésie.