Cérémonie n Alger-Centre et la ville d'El Ayoun ont renouvelé, hier, l'accord de jumelage liant les deux villes depuis 2002. Sous la stèle imposante de l'émir Abdelkader, à la rue Ben M'hidi, un lieu fort symbolique, le P/APC d'Alger-Centre, M. Zitouni et le wali de la ville d'El Ayoun ont procédé, hier, au renouvellement de l'accord de jumelage des deux villes, qui a été signé depuis 5 ans déjà. Sur place, un décor festif a été planté aux premières heures de la journée. En présence de troupes musicales et de nombreux citoyens, malgré un soleil de plomb, une ambiance particulière régnait durant la cérémonie. La délégation sahraouie, composée d'invités de «haut niveau» et celle d'Afrique du Sud, s'ajoutant aux élus d'Alger-Centre, ont assisté à la signature de cet accord cadre qui a vivement été applaudi. Un geste perçu comme un signe «encourageant», nous a indiqué un membre de la délégation sahraouie. Le document signé va ouvrir, selon M. Zitouni, la voie à d'autres jumelages entre la ville d'El Ayoun et des villes africaines et européennes. La teneur de cet accord cadre, signé depuis 2002, comprend, nous indique-t-on, plusieurs volets de solidarité entre les deux villes, notamment le sport, l'environnement, la culture et «tout ce qui a trait à l'amélioration du cadre de vie dans la ville». En marge de la cérémonie de signature, le wali de la ville d'El Ayoun a estimé que c'est là «un geste fort symbolique de signer cet accord sous l'imposante stèle du fondateur de l'Etat algérien, l'émir Abdelkader» et aussi «à la rue Larbi-Ben M'hidi, l'une des premières figures ayant participé au déclenchement de la Révolution algérienne». Plusieurs personnalités du monde politique et de la société civile ont tenu à assister à cette rencontre hautement symbolique, entre autres, Tayeb Lhouari de l'Organisation des enfants de chahid et Mahrez Lamari, président du comité de solidarité avec le peuple Sahraoui. Les différents intervenants en marge de cette signature ont affirmé le soutien indéfectible de l'Algérie, «Etat et société civile» à la cause du Sahara occidental, considérée comme «la dernière colonie de l'Afrique». Rappelons que dans le cadre de la solidarité et le soutien apporté par la société civile à la cause sahraouie, une semaine culturelle a été initiée il y a une semaine à Alger-Centre. Plusieurs activités y ont été programmées, notamment un marathon «pour le droit des peuples à l'autodétermination et à la paix», dont le parcours était hautement symbolique. Car son périmètre est passé par plusieurs avenues et rues, dont le boulevard Mohammed-V, «un message au peuple marocain frère», la rue du martyr Mustapha-El-Ouali (fondateur du Front Polisario, mort au champ d'honneur) et par celles de Didouche-Mourad et Zighoud-Youcef, martyrs de la Révolution algérienne. La semaine culturelle sahraouie a englobé également une journée de la cuisine sahraouie, des expositions photos ainsi que des soirées poétiques et musicales. En outre, une «tente sahraouie» a été installée sur l'esplanade de la Grande Poste.