La Commission interministérielle d'agrément des organismes privés de placement des travailleurs a été installée officiellement jeudi à Alger par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh. La mise en place de cette commission, vient, en effet, après l'enrichissement du code du travail d'un nouveau dispositif (décret exécutif n° 07-123 du 24 avril 2007 publié officiellement le 2 mai de la même année) visant à améliorer la régulation du marché de l'emploi. Composée de 10 membres représentant des ministère et de l'ANEM, la Commission interministérielle est chargée de superviser et de contrôler les activités des organismes privés de placement des travailleurs et de déterminer les conditions et les modalités d'octroi et de retrait de l'agrément à ces nouveaux cabinets de recrutement. Le marché de l'emploi est caractérisé, en Algérie, par un monopole de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM), dont le traitement des demandes et des offres d'embauche est qualifié d'anarchique, ainsi que par une rigidité totale dans la prise en charge des dossiers des demandeurs d'emploi. Ce désordre a engendré, dans le passé, plusieurs scandales, tel que celui des agences d'emploi de la wilaya de Ouargla qui a provoqué, il y a quelques années, des émeutes de jeunes qui manifestaient contre la bureaucratie et la discrimination dans les procédures d'embauche notamment dans les champs pétroliers. Dans ce contexte, M. Louh a estimé que l'installation de cette commission apportera à ce marché une nouvelle dynamique en favorisant la concurrence entre les organismes publics et privés de placement des travailleurs. Concernant le gain de ces agences privées, leur cahier des charges leur envisage une rémunération de la part des employeurs auxquels ils délivrent leurs prestations selon un barème de références établi conjointement par les ministères du Travail et du Commerce sur la base de critères liés au coût de l'opération de placement du travailleur, au nombre de travailleurs placés et aux conditions particulières des placements de cette commission. Ainsi ce même cahier des charges envisage une gratuité absolue. Quant aux services offerts aux chômeurs, les organismes s'engagent, dans ce sens, à ne demander aucun honoraire ni frais au demandeur d'emploi. En marge de la cérémonie d'installation officielle de la Commission interministérielle, M. Louh a annoncé que l'avant-projet du nouveau code du travail est fin prêt au niveau de son département et sera très prochainement soumis aux différents partenaires sociaux (UGTA, patronat, forum des entrepreneurs) pour concertation. Cet avant-projet du nouveau code porte sur la révision de plusieurs points afin de l'adapter au nouveau contexte social et économique du pays, a expliqué le ministre, en citant quelques-unes de ses grandes lignes, relatives au harcèlement sexuel et au tabagisme sur les lieux de travail, au travail des enfants et au contrat de travail (CDD et CDI). A propos du contrat de travail, le ministre a rassuré que l'avant-projet prévoit une application plus harmonieuse de la relation de travail entre l'employeur et l'employé et qu'il veille au respect des droits des travailleurs. Quant au contrat de pré-emploi (CPE) et d'emploi saisonnier d'intérêt local (ESIL), leurs dispositifs seront, selon le ministre, révisés aussi dans ce nouveau code dans le but de mettre en place des règles de gestion et de pratique en adéquation avec les priorités économiques du pays. La Commission interministérielle d'agrément des organismes privés de placement des travailleurs a été installée officiellement jeudi à Alger par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh. La mise en place de cette commission, vient, en effet, après l'enrichissement du code du travail d'un nouveau dispositif (décret exécutif n° 07-123 du 24 avril 2007 publié officiellement le 2 mai de la même année) visant à améliorer la régulation du marché de l'emploi. Composée de 10 membres représentant des ministère et de l'ANEM, la Commission interministérielle est chargée de superviser et de contrôler les activités des organismes privés de placement des travailleurs et de déterminer les conditions et les modalités d'octroi et de retrait de l'agrément à ces nouveaux cabinets de recrutement. Le marché de l'emploi est caractérisé, en Algérie, par un monopole de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM), dont le traitement des demandes et des offres d'embauche est qualifié d'anarchique, ainsi que par une rigidité totale dans la prise en charge des dossiers des demandeurs d'emploi. Ce désordre a engendré, dans le passé, plusieurs scandales, tel que celui des agences d'emploi de la wilaya de Ouargla qui a provoqué, il y a quelques années, des émeutes de jeunes qui manifestaient contre la bureaucratie et la discrimination dans les procédures d'embauche notamment dans les champs pétroliers. Dans ce contexte, M. Louh a estimé que l'installation de cette commission apportera à ce marché une nouvelle dynamique en favorisant la concurrence entre les organismes publics et privés de placement des travailleurs. Concernant le gain de ces agences privées, leur cahier des charges leur envisage une rémunération de la part des employeurs auxquels ils délivrent leurs prestations selon un barème de références établi conjointement par les ministères du Travail et du Commerce sur la base de critères liés au coût de l'opération de placement du travailleur, au nombre de travailleurs placés et aux conditions particulières des placements de cette commission. Ainsi ce même cahier des charges envisage une gratuité absolue. Quant aux services offerts aux chômeurs, les organismes s'engagent, dans ce sens, à ne demander aucun honoraire ni frais au demandeur d'emploi. En marge de la cérémonie d'installation officielle de la Commission interministérielle, M. Louh a annoncé que l'avant-projet du nouveau code du travail est fin prêt au niveau de son département et sera très prochainement soumis aux différents partenaires sociaux (UGTA, patronat, forum des entrepreneurs) pour concertation. Cet avant-projet du nouveau code porte sur la révision de plusieurs points afin de l'adapter au nouveau contexte social et économique du pays, a expliqué le ministre, en citant quelques-unes de ses grandes lignes, relatives au harcèlement sexuel et au tabagisme sur les lieux de travail, au travail des enfants et au contrat de travail (CDD et CDI). A propos du contrat de travail, le ministre a rassuré que l'avant-projet prévoit une application plus harmonieuse de la relation de travail entre l'employeur et l'employé et qu'il veille au respect des droits des travailleurs. Quant au contrat de pré-emploi (CPE) et d'emploi saisonnier d'intérêt local (ESIL), leurs dispositifs seront, selon le ministre, révisés aussi dans ce nouveau code dans le but de mettre en place des règles de gestion et de pratique en adéquation avec les priorités économiques du pays.