Le cycliste allemand Andreas Kloöden, contraint mardi dernier de quitter le Tour de France, a exprimé au quotidien Bild de samedi, ses craintes de poursuivre sa carrière. Un des favoris du Tour de France 2007, Kloden, songe à mettre un terme à sa carrière car il a peur de la prison, a-t-il dit au Bild. "J'ai du mal à dormir". "Peut-être que je vais complètement arrêter. Je crains que le sport ne soit criminalisé et que tout cela nous mène en prison", a déclaré le coureur de 32 ans, membre de l'équipe suisse Astana, exclu du Tour mardi avec l'ensemble de l'équipe suite au contrôle antidopage positif de son chef de file, le Kazakh Alexandre Vinokourov. "Que se passera-t-il si quelqu'un verse quelque chose d'interdit dans ma salade? Je serai alors déclaré positif et j'irai en taule. Je ne veux pas ça, j'ai une famille. Tout cela n'a plus de sens", a ajouté Klöoden, qui dit n'avoir jamais eu recours au dopage, et qu'il s'est toujours soumis à tous les contrôles. 5è au classement général avant son exclusion de "la Grande Boucle", le coureur allemand avoue ne pas comprendre comment certains coureurs, sachant qu'ils allaient forcément être contrôlés, ont pu se laisser prendre: "Vinokourov se serait dopé par transfusion sanguine. Il savait pourtant qu'il serait contrôlé. C'est comme si vous rouliez à 150 km/h alors que c'est limité à 80 et qu'il y a un radar". Andreas Klöoden a par ailleurs évoqué les "intrigues" opposant l'Union cycliste internationale (UCI) aux organisateurs du Tour. "Beaucoup d'argent est en jeu", observe-t-il. Le cycliste allemand Andreas Kloöden, contraint mardi dernier de quitter le Tour de France, a exprimé au quotidien Bild de samedi, ses craintes de poursuivre sa carrière. Un des favoris du Tour de France 2007, Kloden, songe à mettre un terme à sa carrière car il a peur de la prison, a-t-il dit au Bild. "J'ai du mal à dormir". "Peut-être que je vais complètement arrêter. Je crains que le sport ne soit criminalisé et que tout cela nous mène en prison", a déclaré le coureur de 32 ans, membre de l'équipe suisse Astana, exclu du Tour mardi avec l'ensemble de l'équipe suite au contrôle antidopage positif de son chef de file, le Kazakh Alexandre Vinokourov. "Que se passera-t-il si quelqu'un verse quelque chose d'interdit dans ma salade? Je serai alors déclaré positif et j'irai en taule. Je ne veux pas ça, j'ai une famille. Tout cela n'a plus de sens", a ajouté Klöoden, qui dit n'avoir jamais eu recours au dopage, et qu'il s'est toujours soumis à tous les contrôles. 5è au classement général avant son exclusion de "la Grande Boucle", le coureur allemand avoue ne pas comprendre comment certains coureurs, sachant qu'ils allaient forcément être contrôlés, ont pu se laisser prendre: "Vinokourov se serait dopé par transfusion sanguine. Il savait pourtant qu'il serait contrôlé. C'est comme si vous rouliez à 150 km/h alors que c'est limité à 80 et qu'il y a un radar". Andreas Klöoden a par ailleurs évoqué les "intrigues" opposant l'Union cycliste internationale (UCI) aux organisateurs du Tour. "Beaucoup d'argent est en jeu", observe-t-il.