Cette année encore, les préinscriptions et inscriptions universitaires ne se sont pas déroulées dans de bonnes conditions, enregistrant les mêmes anomalies et les mêmes dysfonctionnements des années précédentes. Cette année encore, les préinscriptions et inscriptions universitaires ne se sont pas déroulées dans de bonnes conditions, enregistrant les mêmes anomalies et les mêmes dysfonctionnements des années précédentes. La prochaine rentrée universitaire sera-t-elle prometteuse ? Allons-nous connaître des changements profonds au sein de notre université avec la rentrée de cette année ? Ces questions ne cessent visiblement de tarauder l'esprit de nos universitaires dont l'espoir de voir les choses évoluer dans leur secteur s'évapore de jour en jour au gré des crises successives que traverse l'Université algérienne. Cette année encore, les préinscriptions et inscriptions universitaires ne se sont pas déroulées dans de bonnes conditions, enregistrant les mêmes anomalies et les mêmes dysfonctionnements des années précédentes. Des orientations hasardeuses, des bacheliers amputés de leur droit au recours, une qualité d'accueil au sein des établissements universitaires qui laisse toujours à désirer… Bref, nombreux sont nos bacheliers qui ont vu leur rêve d'intégrer l'enseignement supérieur se transformer en cauchemar. Du côté des autorités, l'assurance est, en dépit de tout cela, largement affichée. Preuve en est, le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, qui lors du Conseil interministériel qu'il a présidé samedi et qui a été consacré à l'examen de la préparation de la rentrée scolaire, universitaire et de la formation professionnelle 2007-2008, a souligné que l'Etat s'est ainsi attelé à réunir toutes les conditions pour assurer la réussite de la rentrée universitaire. Selon lui, l'Etat a déployé des efforts considérables au profit du secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à travers les différents projets de développement et d'investissement et la mobilisation des moyens financiers, matériels et humains qui devraient permettre au secteur de passer de «la phase de la quantité à celle où primera la qualité.» Selon tous les responsables qui se sont succédé à la tête du secteur de l'enseignement supérieur, l'université algérienne doit plus que jamais se placer dans la perspective de répondre aux besoins des institutions nationales et de se mettre au diapason des normes en vigueur dans les universités des pays développés. Il en ressort donc de cela une vérité, amère certes, mais qui nous renseigne de façon substantielle sur l'état de de nos institutions universitaires : l'Algérie ne fait plus le poids avec ses voisins ni même avec le Sénégal ou le Burkina-Faso en matière d'excellence universitaire ! Le classement annuel des meilleures universités africaines conforte aisément cette tragique réalité. Pas plus tard qu'hier, quatre organisations estudiantines de l'université de Bab-Ezzouar ont rendu public leur désarroi face à «cette fin d'année annonciatrice d'une nouvelle rentrée universitaire peu prometteuse». Les représentants des étudiants dénoncent avec vigueur le sempiternel manque de places pédagogiques ainsi que le taux d'échec très élevé dans certaines filières, notamment dans la filière science, où le pourcentage de réussite était de 17% seulement durant l'année ! Quant à l'accueil réservé aux nouveaux bacheliers, les représentants des organisations estudiantines s'interrogent sur le manque du manuel Guide de l'étudiant destiné pourtant à éclairer les nouveaux inscrits sur le cursus universitaire. Ces données, s'ajoutant à tant d'autres, devraient, en toute logique apporter une très forte dose de pondération dans le discours si enthousiaste du gouvernement. La prochaine rentrée universitaire sera-t-elle prometteuse ? Allons-nous connaître des changements profonds au sein de notre université avec la rentrée de cette année ? Ces questions ne cessent visiblement de tarauder l'esprit de nos universitaires dont l'espoir de voir les choses évoluer dans leur secteur s'évapore de jour en jour au gré des crises successives que traverse l'Université algérienne. Cette année encore, les préinscriptions et inscriptions universitaires ne se sont pas déroulées dans de bonnes conditions, enregistrant les mêmes anomalies et les mêmes dysfonctionnements des années précédentes. Des orientations hasardeuses, des bacheliers amputés de leur droit au recours, une qualité d'accueil au sein des établissements universitaires qui laisse toujours à désirer… Bref, nombreux sont nos bacheliers qui ont vu leur rêve d'intégrer l'enseignement supérieur se transformer en cauchemar. Du côté des autorités, l'assurance est, en dépit de tout cela, largement affichée. Preuve en est, le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, qui lors du Conseil interministériel qu'il a présidé samedi et qui a été consacré à l'examen de la préparation de la rentrée scolaire, universitaire et de la formation professionnelle 2007-2008, a souligné que l'Etat s'est ainsi attelé à réunir toutes les conditions pour assurer la réussite de la rentrée universitaire. Selon lui, l'Etat a déployé des efforts considérables au profit du secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à travers les différents projets de développement et d'investissement et la mobilisation des moyens financiers, matériels et humains qui devraient permettre au secteur de passer de «la phase de la quantité à celle où primera la qualité.» Selon tous les responsables qui se sont succédé à la tête du secteur de l'enseignement supérieur, l'université algérienne doit plus que jamais se placer dans la perspective de répondre aux besoins des institutions nationales et de se mettre au diapason des normes en vigueur dans les universités des pays développés. Il en ressort donc de cela une vérité, amère certes, mais qui nous renseigne de façon substantielle sur l'état de de nos institutions universitaires : l'Algérie ne fait plus le poids avec ses voisins ni même avec le Sénégal ou le Burkina-Faso en matière d'excellence universitaire ! Le classement annuel des meilleures universités africaines conforte aisément cette tragique réalité. Pas plus tard qu'hier, quatre organisations estudiantines de l'université de Bab-Ezzouar ont rendu public leur désarroi face à «cette fin d'année annonciatrice d'une nouvelle rentrée universitaire peu prometteuse». Les représentants des étudiants dénoncent avec vigueur le sempiternel manque de places pédagogiques ainsi que le taux d'échec très élevé dans certaines filières, notamment dans la filière science, où le pourcentage de réussite était de 17% seulement durant l'année ! Quant à l'accueil réservé aux nouveaux bacheliers, les représentants des organisations estudiantines s'interrogent sur le manque du manuel Guide de l'étudiant destiné pourtant à éclairer les nouveaux inscrits sur le cursus universitaire. Ces données, s'ajoutant à tant d'autres, devraient, en toute logique apporter une très forte dose de pondération dans le discours si enthousiaste du gouvernement.