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Les conflits pourrissent un championnat à couteaux tirés
Formule 1
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 08 - 2007

Entre espionnage, tricherie, désobéissance et conduite "préjudiciable" à la F1, depuis des semaines, les conflits rongent comme la gangrène le championnat du monde et éclipsent la magnifique bataille que se livrent quatre pilotes et deux écuries pour les titres mondiaux. Tout juste félicité pour sa victoire dans le Grand Prix de Hongrie dimanche que Lewis Hamilton, leader du championnat du monde pilotes doit s'expliquer sur sa désobéissance en qualifications. Celle-ci a provoqué en cascade des décisions jugées antisportives et préjudiciables au sport par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) dont la foudre a frappé son coéquipier Fernando Alonso et leur équipe McLaren-Mercedes.
Résultat, un conflit désormais ouvert entre le Britannique et l'Espagnol, et une crise bien paradoxale au sein d'une écurie pourtant en tête chez les constructeurs et chez les pilotes, une écurie dont les deux monoplaces se sont montrés les plus rapides du plateau sur le Hungaroring, même si Alonso a été déclassé de sa pole position. Le double champion du monde a confié au quotidien Marca qu'il ne savait pas s'il allait rester chez Mc Laren-Mercedes. Hamilton a beau s'excuser, promettre que "cela ne se reproduira plus" et qu'il écoutera désormais toutes les consignes de son équipe, le mal est fait: McLaren-Mercedes est privée de points au championnat constructeurs en Hongrie et s'il a remporté la course, le pilote britannique a certainement empêché l'équipe de réussir un doublé. Le patron Ron Dennis peine à trouver des explications à l'extrême tension interne à son équipe, si ce n'est "la difficulté à gérer deux talents tels que Hamilton et Alonso". Une explication un peu légère venant d'un homme qui a eu à gérer la cohabitation entre les monstres sacrés Alain Prost et Ayrton Senna. Il faut dire que lorsqu'il n'est pas attaqué sur le front de l'espionnage par Ferrari, ses propres pilotes se chargent de lui faire blanchir les cheveux. Il semble que samedi, il se les soit même arrachés, ces cheveux, à cause du comportement de Hamilton.
"Il n'était pas content...", convient le Britannique.
Il y a de quoi, puisqu'au bout du compte, McLaren-Mercedes a perdu une bonne occasion d'accroître son avantage au championnat constructeur sur son plus sérieux rival, Ferrari. Rival à la piste, mais également à la ville où l'écurie italienne accuse la britannique d'espionnage. Et avant que n'éclate "l'affaire Hamilton-Alonso" en qualifications, le week-end hongrois avait été agité par les échanges épistolaires entre Dennis et le président de l'Automobile club d'Italie (ACI), Luigi Macaluso, agissant au nom de Ferrari. Mais si seules ces deux écuries sont directement impliquées dans l'affaire d'espionnage, d'autres veulent observer de près l'évolution de l'affaire, à l'image de Renault qui "est aussi lésée", selon le patron du Losange, Flavio Briatore. Et tout en affirmant en avoir assez de ces histoires qui relèguent l'aspect sportif de ce championnat au second plan, Briatore s'en prend aux deux écuries incriminées. "Il est évident que (McLaren) avait des données concernant la répartition des masses en provenance de chez Ferrari qui utilisait des pneus Bridgestone depuis près de dix ans", accuse Briatore, expliquant ainsi pourquoi l'équipe de Ron Dennis avait été immédiatement compétitive en abandonnant les gommes Michelin, alors que Renault a mis des mois à s'adapter.
Mais en même temps, Briatore s'en prend à Ferrari qui a utilisé en Australie un fond plat mobile illégal "et l'aurait fait tout au long de l'année" si McLaren n'avait attiré l'attention de la FIA à ce sujet, selon les termes de Dennis.
"Si la voiture a changé -ce que Ferrari admet implicitement, ndlr-, c'est qu'elle n'était pas légale", analyse Briatore. Et il n'est pas certain que les trois semaines de vacances avant le prochain GP, en Turquie, soient suffisantes pour apaiser les esprits dans un paddock chauffé à blanc.
Entre espionnage, tricherie, désobéissance et conduite "préjudiciable" à la F1, depuis des semaines, les conflits rongent comme la gangrène le championnat du monde et éclipsent la magnifique bataille que se livrent quatre pilotes et deux écuries pour les titres mondiaux. Tout juste félicité pour sa victoire dans le Grand Prix de Hongrie dimanche que Lewis Hamilton, leader du championnat du monde pilotes doit s'expliquer sur sa désobéissance en qualifications. Celle-ci a provoqué en cascade des décisions jugées antisportives et préjudiciables au sport par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) dont la foudre a frappé son coéquipier Fernando Alonso et leur équipe McLaren-Mercedes.
Résultat, un conflit désormais ouvert entre le Britannique et l'Espagnol, et une crise bien paradoxale au sein d'une écurie pourtant en tête chez les constructeurs et chez les pilotes, une écurie dont les deux monoplaces se sont montrés les plus rapides du plateau sur le Hungaroring, même si Alonso a été déclassé de sa pole position. Le double champion du monde a confié au quotidien Marca qu'il ne savait pas s'il allait rester chez Mc Laren-Mercedes. Hamilton a beau s'excuser, promettre que "cela ne se reproduira plus" et qu'il écoutera désormais toutes les consignes de son équipe, le mal est fait: McLaren-Mercedes est privée de points au championnat constructeurs en Hongrie et s'il a remporté la course, le pilote britannique a certainement empêché l'équipe de réussir un doublé. Le patron Ron Dennis peine à trouver des explications à l'extrême tension interne à son équipe, si ce n'est "la difficulté à gérer deux talents tels que Hamilton et Alonso". Une explication un peu légère venant d'un homme qui a eu à gérer la cohabitation entre les monstres sacrés Alain Prost et Ayrton Senna. Il faut dire que lorsqu'il n'est pas attaqué sur le front de l'espionnage par Ferrari, ses propres pilotes se chargent de lui faire blanchir les cheveux. Il semble que samedi, il se les soit même arrachés, ces cheveux, à cause du comportement de Hamilton.
"Il n'était pas content...", convient le Britannique.
Il y a de quoi, puisqu'au bout du compte, McLaren-Mercedes a perdu une bonne occasion d'accroître son avantage au championnat constructeur sur son plus sérieux rival, Ferrari. Rival à la piste, mais également à la ville où l'écurie italienne accuse la britannique d'espionnage. Et avant que n'éclate "l'affaire Hamilton-Alonso" en qualifications, le week-end hongrois avait été agité par les échanges épistolaires entre Dennis et le président de l'Automobile club d'Italie (ACI), Luigi Macaluso, agissant au nom de Ferrari. Mais si seules ces deux écuries sont directement impliquées dans l'affaire d'espionnage, d'autres veulent observer de près l'évolution de l'affaire, à l'image de Renault qui "est aussi lésée", selon le patron du Losange, Flavio Briatore. Et tout en affirmant en avoir assez de ces histoires qui relèguent l'aspect sportif de ce championnat au second plan, Briatore s'en prend aux deux écuries incriminées. "Il est évident que (McLaren) avait des données concernant la répartition des masses en provenance de chez Ferrari qui utilisait des pneus Bridgestone depuis près de dix ans", accuse Briatore, expliquant ainsi pourquoi l'équipe de Ron Dennis avait été immédiatement compétitive en abandonnant les gommes Michelin, alors que Renault a mis des mois à s'adapter.
Mais en même temps, Briatore s'en prend à Ferrari qui a utilisé en Australie un fond plat mobile illégal "et l'aurait fait tout au long de l'année" si McLaren n'avait attiré l'attention de la FIA à ce sujet, selon les termes de Dennis.
"Si la voiture a changé -ce que Ferrari admet implicitement, ndlr-, c'est qu'elle n'était pas légale", analyse Briatore. Et il n'est pas certain que les trois semaines de vacances avant le prochain GP, en Turquie, soient suffisantes pour apaiser les esprits dans un paddock chauffé à blanc.


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