La découverte de l'un des mécanismes-clé de la rosacée ouvre la voie à un traitement plus efficace La rosacée, une maladie de la peau bénigne mais chronique, pourrait bénéficier d'un nouveau traitement grâce à la découverte par des chercheurs américains de l'un de ses mécanismes-clé, révèlent les résultats de travaux parus sur le site web du journal "Nature Medicine". Selon ces scientifiques, la surproduction de deux protéines inflammatoires entraîne l'élévation du taux d'une troisième et l'apparition des symptômes de la rosacée. Les petites protéines, des peptides anti-microbiens, causent les mêmes symptômes cutanés que ceux observés dans la rosacée. Ces peptides font partie du système immunitaire. "L'analyse des personnes atteintes de cette maladie a montré que chacune d'entre elles présentait une quantité de peptides supérieure à la normale", a déclaré dans un communiqué le Dr Richard Gallo, chef du service de dermatologie de l'Université de Californie. Un précurseur de ces peptides, connu sous le nom de cathélicidine, aide normalement la peau à se protéger de l'infection et, de fait, certains problèmes de peau apparaissent quand l'organisme manque de cathélicidine. Mais il s'avère que les gens ayant une rosacée présentent des taux trop élevés de cathélicidine, sous une forme différente de celle que l'on trouve chez les gens indemnes de la maladie. Pour le Dr Jonathan Wilkin, qui dirige le conseil scientifique de la Société nationale de rosacée, "le rôle de la cathélidine dans le processus de formation progressive de la rosacée est la clé" de la maladie. Il a ajouté que ces découvertes ouvrent la voie à la découverte de cibles capables de réduire l'inflammation et à un éventuel traitement médicamenteux. Les antibiotiques ont été quelquefois utilisés dans le traitement de la rosacée, la maladie étant en théorie due à une bactérie, d'autant plus qu'ils peuvent soulager les symptômes. En réalité, certains de ces antibiotiques ne font qu'inhiber ces enzymes, selon le Dr Gallo. "Nos travaux pourraient modifier l'approche thérapeutique, les bactéries n'étant pas la bonne cible", affirme-t-il. Le Dr Wilkin, qui ne fait pas partie de l'équipe de recherche, souligne que les antibiotiques les plus efficaces sont ceux qui possèdent par ailleurs des effets anti-inflammatoires. La recherche du Dr Gallo a été financée par les instituts nationaux de santé (Etats-Unis), la Société de la rosacée et l'Association pour la médecine préventive au Japon. La rosacée touche 14 millions de personnes aux Etats-Unis. La découverte de l'un des mécanismes-clé de la rosacée ouvre la voie à un traitement plus efficace La rosacée, une maladie de la peau bénigne mais chronique, pourrait bénéficier d'un nouveau traitement grâce à la découverte par des chercheurs américains de l'un de ses mécanismes-clé, révèlent les résultats de travaux parus sur le site web du journal "Nature Medicine". Selon ces scientifiques, la surproduction de deux protéines inflammatoires entraîne l'élévation du taux d'une troisième et l'apparition des symptômes de la rosacée. Les petites protéines, des peptides anti-microbiens, causent les mêmes symptômes cutanés que ceux observés dans la rosacée. Ces peptides font partie du système immunitaire. "L'analyse des personnes atteintes de cette maladie a montré que chacune d'entre elles présentait une quantité de peptides supérieure à la normale", a déclaré dans un communiqué le Dr Richard Gallo, chef du service de dermatologie de l'Université de Californie. Un précurseur de ces peptides, connu sous le nom de cathélicidine, aide normalement la peau à se protéger de l'infection et, de fait, certains problèmes de peau apparaissent quand l'organisme manque de cathélicidine. Mais il s'avère que les gens ayant une rosacée présentent des taux trop élevés de cathélicidine, sous une forme différente de celle que l'on trouve chez les gens indemnes de la maladie. Pour le Dr Jonathan Wilkin, qui dirige le conseil scientifique de la Société nationale de rosacée, "le rôle de la cathélidine dans le processus de formation progressive de la rosacée est la clé" de la maladie. Il a ajouté que ces découvertes ouvrent la voie à la découverte de cibles capables de réduire l'inflammation et à un éventuel traitement médicamenteux. Les antibiotiques ont été quelquefois utilisés dans le traitement de la rosacée, la maladie étant en théorie due à une bactérie, d'autant plus qu'ils peuvent soulager les symptômes. En réalité, certains de ces antibiotiques ne font qu'inhiber ces enzymes, selon le Dr Gallo. "Nos travaux pourraient modifier l'approche thérapeutique, les bactéries n'étant pas la bonne cible", affirme-t-il. Le Dr Wilkin, qui ne fait pas partie de l'équipe de recherche, souligne que les antibiotiques les plus efficaces sont ceux qui possèdent par ailleurs des effets anti-inflammatoires. La recherche du Dr Gallo a été financée par les instituts nationaux de santé (Etats-Unis), la Société de la rosacée et l'Association pour la médecine préventive au Japon. La rosacée touche 14 millions de personnes aux Etats-Unis.